Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce mercredi 24 novembre 2021 s’ouvrait le procès des sept responsables présumés de l’incendie de la fourrière municipale de Besançon. Six hommes âgés de 20 à 28 ans s’expliquent depuis ce matin devant le tribunal correctionnel pour les faits qui remontent au 31 décembre 2019. Une voiture avait été incendiée dans le souterrain pour dissimuler des preuves, et le feu s’était propagé en brûlant plus de 160 véhicules et endommageant les bâtiments alentours. Sur les sept bisontins mis en examen pour dégradation par incendie et association de malfaiteurs, trois sont en détention provisoire et trois comparaissent libres, sous contrôle judiciaire. Le 7ème, un dolois, l'aîné de la bande, soupçonné d’être le donneur d'ordre, est toujours en fuite. Ce mercredi matin, 5 des prévenus ont été entendus, mais ils ne donnent que très peu d’éléments concernant leur implication dans cette affaire. Ils ne reconnaissent que très partiellement les faits qui leur sont reprochés, et l'un d'entre eux nie en bloc sa participation même si certains éléments probants lui sont soumis. Les autres indiquent avoir été forcés et contraints de participer de près ou de loin à ce commando incendiaire, en échange d’une certaine somme d’argent, et pour éviter toutes représailles à leur encontre ou celle de leur famille. Cet après-midi les enquêteurs de personnalité viendront détailler le profil de ces prévenus. La décision concernant leur avenir sera connue ce soir. Ils encourent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. 

Sur les sept responsables présumés de l’incendie de la fourrière municipale de Besançon à Planoise, six étaient dans la salle d’audience ce mercredi matin. Trois dans le box des accusés, et trois autres qui comparaissent libres, sous contrôle judiciaire. En face, parmi les parties civiles, sont représentées : le Grand Besançon Métropole, la SAS Juliano Intermarché, le magasin Phnom Penh, la mairie de Besançon, ainsi qu’une vingtaine de victimes comparantes. Peu après l’ouverture de l’audience, alors que le juge énonce les faits reprochés aux prévenus, il s’interrompt en prononçant un premier avertissement solennel afin d’atténuer les bavardages s’élevant dans la salle d’audience, tout en rappelant que les débats doivent se dérouler dans un calme et une sérénité totale pour le bien de tous.

Un des responsables présumés qui comparaît libre, sous contrôle judiciaire, est le premier à se présenter à la barre. Ce dernier est notamment suspecté d’être allé repérer le véhicule, en l’occurrence la BMW X6 dans la fourrière, accompagné de « Trévor », un mystérieux individu capuché, les jours précédant l’incendie. Très vite, le prévenu réfute toute implication avec cette affaire, et indique au tribunal qu’il est simplement « allé chercher sa voiture, une Peugeot 206, qu’il n’a pas trouvé ». Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, interroge ensuite le suspect sur la somme de 12.820€ retrouvée en liquide à son domicile, tout comme des résidus de poudre qui ont été prélevés sur les manches de sa veste. Le prévenu maintiendra sa version, et niera toute implication. C’est ensuite Yacine Bibès, étant arrivé dans la salle en cours d’audience à la stupeur de tous, qui s’approche de la barre. Ayant prévenu son avocat qu’il ne pourrait comparaître en raison de son état de santé, d’un teint pâle et toussotant, le prévenu se présente tout de même face au juge. Très vite, le procureur de la République Etienne Manteaux se lève, inquiet de l’état de santé du jeune homme dans ce contexte de crise sanitaire, inquiet pour le nombre de personnes présentes dans la salle d’audience, et suggère qu’il quitte la salle, lui indiquant d’aller se faire tester, avant de revenir plus tard dans l’après-midi.

Samy Khaldi est le troisième de la bande à prendre la parole, depuis le box des accusés. Il commence dans un premier temps par excuser ses actes. « Je ne veux pas avoir de problèmes, je dirai ce que moi j’ai fait » indique celui qui est suspecté par les enquêteurs d'être à la tête du commando du 31 décembre 2019. Selon les éléments de l’enquête, il serait aussi celui qui a rempli le jerrican d’essence, ayant servi à incendier la BMW X6 de la fourrière municipale. Ne répondant que vaguement et tentant de contourner certaines questions qui lui sont posées, le prévenu explique avoir accepté une certaine somme d’argent, environ 400€, afin de participer à ce commando. Il indique ensuite ne pas « avoir eu le choix, par peur des représailles, et ne voulant pas se mettre en danger, ni lui ni sa famille ». Ait Ali Ouhaddou, le quatrième prévenu, s’exprime à son tour depuis le box des accusés. S’exprimant de manière confuse, et laissant parfois la conversation en suspens par de longs moments de silence, il justifie sa présence dans la fourrière le jour de l’incendie, parce qu’il devait récupérer « des affaires dans la voiture d’un ami ». Devant les questions du juge insistant sur son rôle qui aurait été d’ouvrir la porte à ses compères cagoulés, il confie, comme tous les autres prévenus, avoir été forcé d’accepter une certaine somme d’argent, au risque de subir des représailles, tout comme sa famille. « On m’a fait comprendre que je n’avais pas le choix », explique t-il. Le cinquième prévenu, incarcéré depuis maintenant 2 ans, se lève à son tour depuis le box des accusés. Il explique être celui qui a acheté trois pistolets à grenaille « pour rendre service » et que son commanditaire lui aurait indiqué de garder la monnaie. Ces armes sont celles qui ont servi à menacer les gardiens de la fourrière. Devant l’appât de gain conséquent, il aurait accepté « sans réfléchir ». Alors qu’il était en voiture, il aurait croisé le dernier membre de la bande, le sixième prévenu, et l’aurait inclus dans cette mission, lui promettant aussi un billet si ce dernier présentait sa carte d’identité lors de l’acquisition des armes. Ce dernier, lors de son échange avec le juge, regrette avoir fait l’erreur « de donner ses papiers d’identité ». Il poursuit en indiquant avoir « été exemplaire en prison, et avoir beaucoup travaillé ». « Aujourd’hui j’avance dans la vie, je suis en formation. Je suis conscient de l’erreur que j’ai commise, et je veux juste aller de l’avant ».

Cette après-midi, des enquêteurs ont détaillé le profil de ces jeunes hommes devant le tribunal. Le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux devrait prononcer ses réquisitions en fin d’après-midi. Les prévenus risquent jusqu’à 10 ans de prison pour dégradation par incendie et association de malfaiteurs. La décision finale devrait être connue en début de soirée.  

Jura : Incendie

Mai 31, 2023

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce mardi matin, vers 10h30, pour un incendie à Port-Lesney. Il s’agissait d’un feu de cheminée, avec propagation des flammes au 1er étage de deux habitations. Le feu a été éteint à l’aide d’une lance.

Un incendie s’est déclaré dimanche matin aux Fourgs. Le feu a pris dans un bâtiment de 500 m2, à l’intérieur duquel se trouvaient du fourrage et du matériel agricole. La structure était embrasée à l’arrivée des secours. Une quarantaine de bovins ont  été mis en sécurité dans une autre partie de l’exploitation. Quatre lances ont été nécessaires pour venir à bout des flammes.

Jura : Incendie

Mai 31, 2023

Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche à Bersaillin (39). Un bâtiment de 1500 m2, stockant 400 m3 de fourrage, a été détruit par les flammes.

Hier soir, vers 20h, une camionnette stationnée le long d’une maison, a pris feu à Marvelise (25).  Les sapeurs -pompiers ont procédé à l’extinction du véhicule et à la préservation du bâtiment au moyen de deux lances à eau. La propagation des flammes s’est limitée à une dégradation de 20 m2 de toiture. Aucune victime n’est à déplorer, mais les locataires seront relogés dans leur famille.

Cette nuit, vers 2h15, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Valentigney pour un feu d’habitation. A l’arrivée des secours, la bâtisse s’était totalement embrasée. Les soldats du feu sont parvenus à éviter la propagation des flammes à la maison mitoyenne. Quatre lances ont été nécessaires pour éteindre cet incendie. Aucune victime n’est à déplorer.

Jura : Incendie

Mai 31, 2023

Les secours sont intervenus ce matin, vers 5h30, pour un feu d’habitation à Saint-Lamain (39). Le sinistre concernait une extension semi-mitoyenne qui s’est ensuite propagé à une habitation, au moyen de deux lances. Les deux occupants sont indemnes. Huit véhicules et 20 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Les pompiers du Jura sont intervenus ce vendredi après-midi, vers 16h30, à Villards d’Héria pour un incendie dans une habitation isolée. Trois lances ont été établies par les secours. 11 véhicules et 23 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Un incendie s’est déclaré ce matin, vers 9h45, à Poligny, 2 rue de l’égalité dans la cave d’un immeuble de quatre étages. 13 personnes ont été relogées. Une lance à eau a été déployée. 23 véhicules et 43 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus samedi après-midi, vers 16h30, à Valentigney pour un feu de toiture dans un bâtiment abritant 11 appartements. L’action rapide des secours a permis de limiter la propagation de l’incendie et de préserver 6 logements sur 11. Trois lances, dont deux sur échelle ont été nécessaires pour arrêter les flammes. Aucun blessé n’est à déplorer, mais neuf personnes devront être relogées.