Porté disparu depuis mardi midi, Erwann Buttler a été retrouvé sain et sauf ce mercredi. Selon ses proches, il est actuellement « en sécurité, entouré et accompagné ». La disparition du jeune homme de 22 ans avait suscité de l’inquiétude. Un avis de recherche avait été lancé par la police nationale bisontine.
La police du Doubs alerte sur des vols avec usurpation d’identité, suite à une intrusion informatique à la Fédération Française de Tir révélant les données personnelles de 289 000 adhérents. Bien que les informations sur les armes ne soient pas centralisées, des individus se faisant passer pour policiers ou gendarmes ont tenté des contrôles frauduleux chez des détenteurs d’armes, entraînant notamment un vol à Besançon et une tentative d’escroquerie. La police rappelle qu’aucune visite domiciliaire n’est autorisée sans carte professionnelle, et conseille d’appeler le 17 en cas de doute.
À Pouilley-Français, près de Saint-Vit dans le Doubs, l’abattage du troupeau de l’exploitation Lhomme a débuté ce mardi en milieu d’après-midi. Au total, 83 vaches et veaux ont été euthanasiés, après la confirmation d’un cas de dermatose nodulaire bovine, une maladie contagieuse affectant les bovins.
Une décision de justice confirmée
Le tribunal administratif de Besançon avait rejeté en début d’après-midi les deux recours en référé-liberté déposés pour tenter de s’opposer à la mesure. Cette décision a ouvert la voie à l’intervention des services de l’État, qui ont pu procéder comme prévu. Dans un communiqué, le préfet du Doubs a exprimé son « entier soutien à l’éleveur et sa famille dans cette épreuve », tout en appelant « à la responsabilité de chacun ».
Une mobilisation encadrée
Dès le matin, 175 gendarmes avaient été déployés pour sécuriser l’exploitation et encadrer environ 300 manifestants venus dénoncer l’abattage. La mobilisation s’est déroulée dans le calme, malgré quatre interpellations et un tir défensif de LBD effectué face à des tracteurs en mouvement vers les forces de l’ordre, sans faire de blessé selon la préfecture.
Un contexte sanitaire tendu
Cette opération fait suite à la détection, le 28 novembre, d’un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse dans le département. Cette maladie, qui impose des mesures sanitaires strictes, a conduit les autorités à ordonner l’abattage du troupeau afin d’éviter toute propagation.
Entre colère et résignation
Samedi déjà , l’agriculteur et sa famille avaient dénoncé publiquement la décision, jugeant la mesure disproportionnée. Ce mardi, malgré la résistance organisée et le soutien des manifestants, l’opération s’est déroulée comme prévu, marquant un tournant douloureux pour l’exploitation et pour la filière locale.
Ce lundi, en fin d'après-midi, un accident s’est produit sur la RD673 à Pouilley-Français, impliquant une voiture et un scooter. Deux personnes ont été légèrement blessées et prises en charge par les secours.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi matin sur un accident à Belleherbe, impliquant trois voitures de tourisme. Un homme de 34 ans, grièvement blessé, a été évacué médicalisé sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Tout comme un blessé léger de 46 ans. Un troisième conducteur est indemne. La départementale 32 a été coupée dans les deux sens le temps de l’intervention.
La Confédération paysanne du Doubs et du Territoire de Belfort appelle à la mobilisation ce mardi matin au 33 chemin des Barmottes, à Pouilley Français, en soutien à l’exploitation agricole, dans laquelle 82 bovins devraient être abattus. Des animaux qui, pourtant, « ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois », signale le syndicat. Le collectif pointe « l’arrêté préfectoral pris dès le lendemain, sans autoriser de seconde analyse ». Le syndicat agricole dénonce une mesure « démesurée » et invite citoyens et paysans à bloquer l’abattage.
Toujours en fuite, le dernier évadé de la prison de Dijon, âgé de 19 ans, reste introuvable depuis quatre jours. Samedi, il aurait été aperçu dans plusieurs quartiers de Besançon, où il se serait réarmé et trouvé refuge. Les recherches se poursuivent, l’homme étant considéré comme « potentiellement dangereux ». Un complice présumé de Yannick T. a été interpellé dimanche matin à Besançon lors d’une opération du Raid et de la BRI. Pour rappel, deux autres suspects, un homme de 32 ans et une femme de 25 ans identifiée comme complice, avaient déjà été arrêtés vendredi en Saône-et-Loire. Le trentenaire a été mis en examen pour « évasion en bande organisée ». Il a de nouveau été placé en détention.
Le 27 novembre, vers 18h30, rue Francis Clerc, à Besançon, une patrouille de police a procédé au contrôle d’un véhicule. Lors de l’opération, un passager a jeté par la fenêtre un sachet de cocaïne, un autre a été trouvé porteur d’héroïne, tandis que le conducteur roulait sans permis. Un couteau Opinel était également découvert dans l’habitacle.
Les trois hommes, âgés de 48, 40 et 31 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Remis en liberté, ils seront prochainement jugés : le conducteur par comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 4 juin , les deux passagers par ordonnance pénale le 25 février.
Le 27 novembre, vers midi, un différend de voisinage a dégénéré au 92A rue de Vesoul. Une résidente de 37 ans, après des travaux dans son logement, s’est retrouvée face à son voisin du dessous. Ce dernier lui aurait porté des coups de pied et de poing, avant de revenir armé d’une poêle et d’une barre de fer. Les cris ont alerté les habitants, qui se sont interposés jusqu’à l’arrivée de la police. L’homme de 43 ans a été placé en garde à vue, puis remis en liberté le lendemain. Le dossier a été classé sans suite. Une médiation est désormais engagée par le bailleur LOGE GBM.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus dimanche soir, rue du docteur Jean‑Marc Becker à Montbéliard, dans le quartier de la Petite Hollande. Un homme de 24 ans a été grièvement blessé par arme à feu sur la voie publique. Son pronostic vital est engagé. La victime a été médicalisée sur place avant son transfert à l’hôpital Nord Franche‑Comté. La police était présente sur les lieux.