Un accident de la circulation s’est produit samedi soir sur la D50, à hauteur d’Adam-les-Vercel. Un véhicule de tourisme a été impliqué. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont dû recourir à des techniques de désincarcération pour extraire le conducteur, un homme de 40 ans, grièvement blessé. La victime a été transportée au CHU Minjoz à Besançon. La gendarmerie nationale et le maire de la commune étaient présents sur les lieux.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce samedi, en fin d’après-midi, vers 16h45, pour un accident de la circulation survenu sur la RN 57, dans le sens Besançon / Vesoul. L’accident a impliqué un véhicule léger et un véhicule utilitaire. À leur arrivée, les secours ont pris en charge deux victimes légèrement blessées. La police et les services de la Direction des Équipements ont procédé à la sécurisation de la zone et à la régulation de la circulation.
Cette nuit, vers 3h, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au 15 rue de la Tuilerie, aux Fins, pour un dégagement de fumée signalant un possible feu d’appartement. Après reconnaissance, il s’agissait d’aliments oubliés sur le feu. Le propriétaire était absent au moment des faits. Les habitants des quatre logements du bâtiment, composé de deux étages, avaient quitté les lieux avant l’arrivée des secours. Aucune victime n’est à déplorer. Après ventilation, les occupants ont pu regagner leurs appartements.
Hier soir, vers 22h30, un accident de la circulation s’est produit rue de l’Hôtel-de-Ville à Valdahon. Un véhicule seul en cause a percuté une pile de pont. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont dû recourir à des techniques de désincarcération pour dégager deux victimes : une jeune fille de 17 ans, grièvement blessée, et un homme de 23 ans, légèrement touché. Tous deux ont été transportés non médicalisés au CHU Jean-Minjoz. La gendarmerie était également présente sur les lieux.
Les forces de l’ordre ont démantelé un réseau structuré actif dans les trafics de stupéfiants et de cigarettes à l’issue d’une série d’interventions conduites à Besançon, dans le quartier des Clairs-Soleils, et dans la commune de Saône, le 1er décembre dernier. L’opération, menée après plusieurs mois d’enquête, a permis l’interpellation de cinq personnes et la saisie de produits stupéfiants, d’armes et de liquidités.
Une enquête débutée en septembre 2025
L’enquête, ouverte en septembre 2025 par la brigade des stupéfiants du service local de police judiciaire de Besançon, a été déclenchée à la suite de signalements. Les policiers ont mobilisé des surveillances et des techniques spéciales d’enquête permettant d’établir l’existence d’un trafic organisé, centré sur les stupéfiants et complété par un trafic parallèle de cigarettes.
Le quartier des Clairs-Soleils constituait l’épicentre des activités, avec des déplacements répétés vers le Luxembourg dans le cadre des approvisionnements.
Interpellations du 1er décembre
Les interpellations liées à cette enquête ont eu lieu le 1er décembre, après plusieurs semaines de préparation. Cinq personnes, âgés de 26 à 51 ans, ont été arrêtées pour trafic de stupéfiants et trafic de tabac. Les saisies réalisées comprennent : 68 kg de cannabis, 998 g d’herbe de cannabis, 5,7 kg d’héroïne, 8 kg de cocaïne. Les policiers ont également saisi : 73 215 euros en espèces, un véhicule, trois armes de poing et deux armes de gros calibre, dont un Desert Eagle. La valeur estimée des stupéfiants s’élève à 1 098 000 euros.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, Directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs.
Premières suites judiciaires : quatre condamnations le 3 décembre
Le 3 décembre 2025, quatre personnes impliquées dans le trafic de cigarettes — trois femmes et un homme — ont été présentées au parquet de Besançon dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Une femme a été condamnée à 18 mois d’emprisonnement avec sursis, 14 000 € d’amende douanière et à la confiscation des sommes saisies. Pour une autre femme, la justice a également prononcé : 18 mois avec sursis, une amende douanière de 14 000 € et une interdiction de port d’armes pendant 5 ans. La troisième femme s’est vu notifier : 10 mois d’emprisonnement ferme, une incarcération immédiate, 14 000 € d’amende douanière, ela confiscation des sommes saisies. Enfin, la quatrième impliquée, concernant le trafic de cigarettes, est un homme. Il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme, une incarcération immédiate, 14 000 € d’amende douanière et la confiscation des sommes saisies.
L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon.
Volet stupéfiants : une présentation en comparution immédiate
Un individu mis en cause dans le volet stupéfiants a été présenté le 3 décembre en comparution immédiate. Il a demandé un renvoi afin de préparer sa défense, ce qui a conduit à son placement en détention provisoire dans l’attente de son audience, prévue fin janvier 2026. Il demeure présumé innocent.

Laurent Perraut, Directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs. Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon.
Suites de l’enquête
Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles ramifications nationales ou transfrontalières.
Toutes les personnes mises en cause restent présumées innocentes tant qu’aucune décision judiciaire définitive n’est rendue.
Un accident s’est produit ce vendredi matin, vers 8h, à Beure, à l’angle de la route de Lyon, impliquant une voiture et un poids lourd. La conductrice de la voiture, âgée de 21 ans, est restée piégée dans son véhicule. Elle a été extraite par les secours et évacuée vers l’hôpital de Besançon, blessée légèrement. La conductrice du poids lourd, 61 ans, n’a pas été blessée et a pu rester sur place. La circulation a été coupée dans les deux sens sur la RN83 le temps de l’intervention des secours.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce jeudi en fin d’après-midi à Morteau, au lycée Edgard-Faure, pour une suspicion de fuite de gaz. À leur arrivée, aucun gaz n’a été détecté dans l’établissement. Une légère odeur persistait dans une salle, sans origine identifiée. Les relevés se sont révélés nuls. Par précaution, les élèves évacués ont regagné leur domicile. Le fonctionnement du lycée n’a pas été impacté. Des consignes ont été transmises au proviseur concernant la vérification de la VMC.
Un accident de la route s’est produit ce jeudi soir vers 18h sur la route nationale 57, dans le sens Pontarlier–Besançon, à hauteur de Morre. Quatre voitures furent impliqués. Les cinq personnes concernées ont été laissées sur place. L’intervention des secours a provoqué de fortes perturbations de circulation dans le secteur. L’opération s’est achevée en début de soirée.
À la suite du cambriolage survenu dernièrement au Louvre, la question de la sécurité dans les musées revient régulièrement sur le devant de la scène. À Besançon, elle fait toutefois l’objet d’un travail de fond engagé depuis plusieurs années. Rencontre avec Aline Chassagne, élue en charge de la culture, qui détaille les mesures mises en place pour protéger œuvres et visiteurs.
Une stratégie repensée dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts
La sécurisation des musées bisontins n’est pas une réaction ponctuelle mais le résultat d’un travail de long terme. Dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la Ville a revu en profondeur l’ensemble des dispositifs de protection. Ce chantier s’est poursuivi durant le mandat avec un renforcement du plan de sauvegarde des biens culturels, document stratégique couvrant divers risques : incendies, inondations, incidents techniques ou dégradations. Les services de secours du SIS 25 (Service d’incendie et de secours du Doubs) sont associés à cette démarche.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un dispositif mêlant technologies et présence humaine
Pour prévenir dégradations et vols, les musées s’appuient sur une combinaison de solutions techniques et humaines. Des moyens techniques renforcés : Vidéosurveillance modernisée, Raccordements au système global de surveillance de la Ville, détecteurs de sécurité et grilles installées sur les accès sensibles, notamment au rez-de-chaussée. De plus, la présence en salle est ajustée selon : les jours d’ouverture, la fréquentation attendue et les périodes d’affluence. Chaque espace doit pouvoir compter sur un agent à proximité. Les équipes sont également équipées de talkies-walkies, facilitant la coordination et la réactivité.
Une évaluation régulière et des exercices grandeur nature
La sécurité fait l’objet d’un suivi continu. Des points annuels sont menés avec les services compétents, et un programme de formation accompagne les agents. En 2022, un exercice grandeur nature simulant un incendie a eu lieu au Musée des Beaux-Arts, en partenariat avec le SDIS du Doubs. Objectif : tester la capacité à évacuer et protéger les œuvres, mais aussi à sécuriser le public en cas d’urgence.
Si chaque musée adapte son dispositif, certaines recommandations sont émises par les services du ministère de la Culture. Besançon s’inscrit pleinement dans ce cadre : seulement 20 % des musées de France disposent d’un plan de sauvegarde des biens culturels, et les musées bisontins en font partie.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un investissement conséquent mais indispensable
La sécurité représente un coût non négligeable, particulièrement sur le volet humain. Ce budget, anticipé et pérenne, garantit : une présence suffisante d’agents, leur formation et l’entretien et l’amélioration du matériel. Mme Chassagne rappelle également que les musées de Besançon ont fait le choix d’offrir une vraie proximité entre les visiteurs et les œuvres — certaines étant installées directement au centre des salles. Une liberté qui nécessite, en contrepartie, une surveillance attentive et pédagogique pour préserver les collections.
Préserver et partager le patrimoine
Entre exigences réglementaires, coordination des services et vigilance quotidienne, la Ville de Besançon affirme sa volonté de concilier accessibilité culturelle et protection des œuvres. « Le rôle du musée est avant tout de permettre aux habitants comme aux touristes de rencontrer les œuvres, tout en garantissant leur préservation pour les générations futures », conclut l’élue bisontine.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans un appartement situé au deuxième étage d’un immeuble d’habitation de cinq niveaux, rue Hector Berlioz à Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rapidement et ont maîtrisé le sinistre à l’aide d’une lance. Les deux occupants avaient pu évacuer les lieux avant l’arrivée des secours. L’intervention entraîne toutefois leur relogement temporaire chez des proches.