Le 18 octobre, vers 20h30, un homme de 22 ans a été interpellé par la BAC rue Fontaine Ecu à Besançon, après signalement de riverains. Portant un gramme de cocaïne, il a reconnu livrer des stupéfiants pour rembourser des dettes. La perquisition de son domicile a permis la saisie de 976 g de résine de cannabis et 11 g de cocaïne. Déféré au parquet à l’issue de sa garde à vue le 20 octobre, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Depuis le 11 octobre 2025, la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) touche le Jura voisin. Sans danger pour l’homme, cette maladie impose l’euthanasie du troupeau dès le premier cas détecté, avec des conséquences lourdes pour les éleveurs.
Pour éviter sa propagation dans le Doubs, une zone réglementée a été instaurée par arrêté préfectoral, interdisant tout déplacement de bovins. La gendarmerie se mobilise pour contrôler le respect de ces mesures, tout en accompagnant les exploitants agricoles dans cette période sensible.
Après une première réunion d’information tenue lundi soir à Champvans, la préfecture du Jura rappelle qu’une seconde rencontre est prévue ce mardi 21 octobre à 20h, à la salle des fêtes de Ney. Ces réunions publiques visent à informer les éleveurs, les professionnels agricoles et les habitants sur la dermatose nodulaire contagieuse, la campagne de vaccination en cours et les mesures de biosécurité à mettre en place.
Un accident de la route, impliquant un poids-lourd qui transportait du lait, s’est produit lundi soir, au hameau les Vacheresse Vierges, à Montandon. Le véhicule a terminé sa course, sur le côté, dans un champ. Le conducteur, âgé de 57 ans, a été transporté, légèrement blessé vers l’hôpital Nord Franche-Comté.
L’hôpital de Pontarlier a été la cible d’une cyberattaque dans la nuit de samedi à dimanche. Les pirates informatiques ont pris en otage des données numériques sensibles et réclament une rançon.
Un hôpital contraint au mode “dégradé”
Par mesure de précaution, la direction a décidé de mettre en veille l’ensemble du système informatique. Depuis dimanche matin, les services fonctionnent en mode dégradé : retour aux stylos, papiers et fax. Dans chaque unité, l’organisation a dû être repensée.
Des équipes mobilisées et solidaires
Pour faire face, plusieurs professionnels ont été rappelés de congé. Des heures supplémentaires sont prévues et certaines activités tourneront au ralenti.
Selon la direction, il faudra plusieurs semaines pour que l’hôpital retrouve un fonctionnement normal.
Soutien et enquête en cours
Une enquête a été ouverte afin d’identifier l’origine de l’attaque et ses auteurs. En attendant, les services informatiques sont à pied d’œuvre pour rétablir le système.
Le département du Doubs et le CHU de Besançon ont réagi rapidement : ils fourniront à l’établissement une cinquantaine de téléphones portables et une centaine d’ordinateurs connectés pour permettre une reprise partielle de l’activité.
Pour contacter l'hôpital, un numéro vert a été mis en place. Il s'agit du 0.805.090.125
Le samedi 18 octobre, à Besançon, deux opérations distinctes menées par la police ont permis d’interpeller deux jeunes hommes impliqués dans des trafics de stupéfiants.
À 14h45, chemin des Cerisiers, un mineur de 17 ans était surpris en pleine transaction. En fuite, il abandonnait une sacoche contenant 486 euros, 110 grammes d’héroïne et 20 grammes de cocaïne. Au cours de son audition, il a reconnu trafiquer via l’application Signal depuis le 29 septembre. Il a été remis en liberté avec une convocation devant le juge des enfants le 28 novembre.
À 15h30, rue des Granges, un signalement de riverain menait à l’interpellation d’un jeune homme de 19 ans porteur de cocaïne et de cannabis. Une perquisition à son domicile révélait un stock conséquent de drogues dures et de synthèse, ainsi que 760 euros en liquide. Il a reconnu revendre depuis le 14 octobre et sera jugé le 7 mai prochain.
Samedi dernier, dans le Jura, une rave-party sauvage s’est tenue à l’aube sur un terrain privé à Lect, sans autorisation. Face au tapage, à la consommation de stupéfiants et au risque sanitaire, le préfet du Jura a ordonné l’intervention immédiate des forces de l’ordre.
60 gendarmes ont été mobilisés. Du matériel a été saisi : platines, ordinateurs, groupes électrogènes. Il est évoqué neuf amendes pour usage de stupéfiants, six infractions routières et un port d’arme prohibée Le préfet rappelle que « ces événements non déclarés exposent à des sanctions et mettent en danger la sécurité publique ».
Le 28 novembre, un homme de 35 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Besançon pour une série de délits commis le 15 octobre dernier et constaté sur le parking Chamars à Besançon.
Ce jour-là, suite à un accident matériel avec délit de fuite, une patrouille de police retrouvait le véhicule en cause, occupé par un individu manifestement sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants. La fouille du véhicule révélait la présence de deux armes de poing, ainsi que deux flacons de méthadone, des pochons vides, une balance et plusieurs cannettes de bière.
Interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause reconnaissait la conduite sous emprise, le délit de fuite, et la possession des armes qu’il comptait revendre. Il circulait malgré l’annulation de son permis de conduire. Sa garde à vue s’est achevée le 16 octobre, date à laquelle il a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon. Le jugement est fixé au 28 novembre prochain.
Cyberattaque : le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté contraint de couper son système informatique
Publié le dimanche 19 octobre 2025
Dans la nuit du 18 au 19 octobre, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a été la cible d’une cyberattaque de type « cryptolocker », entraînant le chiffrement d’une partie de ses données informatiques. Face à la menace, la direction a immédiatement ordonné la mise à l’arrêt complète du système afin d’éviter toute propagation.
Mobilisation technique et institutionnelle
Dès la détection de l’incident, les équipes techniques et administratives ont été mobilisées en lien avec l’Agence du Numérique en Santé (ANS), l’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté et l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). L’objectif : évaluer l’ampleur de l’attaque, sécuriser les infrastructures et restaurer les services dans les meilleurs délais.
Continuité des soins assurée
Malgré cette situation exceptionnelle, la direction assure que la continuité et la sécurité des soins sont maintenues. Les professionnels de santé appliquent les procédures spécifiques prévues en cas de défaillance numérique, garantissant la prise en charge des patients.
Consignes à la population
Afin de ne pas entraver les dispositifs en place, l’établissement appelle à ne pas saturer les lignes téléphoniques, notamment celles des urgences. Pour les situations médicales non urgentes, il est recommandé de contacter la Maison Médicale de Garde. En cas d’urgence vitale, le 15 (SAMU) reste la référence. Les patients ayant une consultation, un prélèvement ou une hospitalisation programmés dans les prochains jours sont invités à appeler le numéro gratuit mis en place : 0 805 090 125.
Enquête en cours
Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de l’attaque et déterminer les circonstances précises de l’intrusion.
Samedi, vers 17h15, les sapeurs-pompiers sont intervenus rue André Roz à Doubs pour un feu de compacteur à carton dans la réserve du magasin Gifi. Le sinistre, circonscrit sur 400 m², a nécessité une lance à incendie. Les 250 clients présents dans les enseignes Gifi et Décathlon ont été évacués. Une opération de désenfumage du bâtiment de 2000 m² a également été menée par les secours.