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Jusqu’au 7 avril, le CHU Minjoz à Besançon présente une exposition photographique consacrée à la pandémie de Covid-19. A travers une cinquantaine de clichés de Stéphane Bacrot et Séverin Rochet, tous deux professionnels du CHU de Besançon et photographes, et aussi d’agents, l’exposition « Regards sur le Covid » invite les professionnels, les patients et les visiteurs à découvrir ou redécouvrir cette période si particulière. Cette réalisation propose des moments de vie, de solidarité,  douloureux captés par l’objectif d’un appareil photo. Quand la vie professionnelle côtoie l’intime. C’est tout le contenu de cette exposition à voir dans le hall de l’hôpital.

Le CRIC, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’acteur inoubliable qu’était Bourvil à travers une exposition rétrospective de sa filmographie en affiches. Il est possible de retrouver quasiment toutes les affiches de ses films exposées à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier pendant deux semaines.  

« J’avais envie, depuis un bon moment, de rendre hommage à Bourvil, un acteur emblématique du cinéma français » indique Claude Bertin-Denis président du CRIC, une des sections des Amis du Musée de Pontarlier. Cet amoureux du cinéma collectionne les affiches depuis son enfance, si bien qu’il possède sans doute aujourd’hui la plus grosse collection d’affiches et de photos de films en France. « Je suis resté complètement amoureux de l’art pictural lié à l'affiche. Quand j’étais gosse, j'allais au cinéma pour l'affiche. Mon père m'emmenait au cinéma le dimanche après-midi, et il m’arrivait de faire le tour des trois cinémas de Pontarlier pour essayer de le convaincre de m'emmener où l'affiche était belle » raconte le sexagénaire.

« Bourvil était un homme extraordinaire, tant par ses qualités humaines, sa droiture, et le respect qu’on lui accordait pour sa rigueur au travail » souligne Claude Bertin-Denis. Le passionné a donc rassemblé quasiment toutes les affiches de sa filmographie, pour monter cette exposition avec les Amis du Musée de Pontarlier. Par ailleurs, Dominique Raimbourg, le fils de Bourvil, était l’invité d’honneur de cette exposition lors de son ouverture et ce dernier a même assisté à la projection « Le cœur sur la main » d’André Berthomieu, diffusée le vendredi 10 mars au cinéma de Pontarlier, dans une salle comble. Dominique Raimbourg en a profité pour passer trois jours dans la cité du Haut-Doubs. « C’était formidablement sympa » confie Claude Bertin-Denis.

 

 

« Bourvil savait tout faire. C’était un excellement musicien, il écrivait toutes les paroles de ses chansons. C’était aussi un danseur remarquable, un acteur magnifique, et même un athlète capable de réaliser des numéros assez incroyables. C’était vraiment un comédien et un artiste complet » raconte Claude Bertin-Denis. A travers cette exposition, on peut suivre sa carrière dans le temps, du début jusqu’aux années 50 avec des affiches remarquablement belles, réalisées par des artistes affichistes, souvent des peintres. « Et en fin de carrière, avec des affiches plus épurées à cause de la nouvelle vague » explique Claude Bertin-Denis.

 Il est possible d’assister gratuitement à cette exposition du lundi au samedi de 10h à 12h, et de 14h à 18h le dimanche.

 

Claude Bertin-Denis : 

 

 

 

A l’occasion des 90 ans de la marque Lego, la Citadelle expose jusqu’au 31 décembre de grandes constructions originales et colorées exclusivement réalisées avec les fameuses briques danoises. Cinq grandes thématiques seront représentées : Noël, Harry Potter, Star Wars, Paris Steampunk, et l’époque médiévale. Il est aussi possible d’observer une maquette de la Citadelle avec une projection sur les étapes des fabrications. Pendant tout le mois de décembre, des ateliers de construction sont mis à disposition en accès libre, et des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association franc-comtoise Lug’Est.

 

Noël, Harry Potter ou encore Star Wars

La cabane d’Hagrid, le chemin de Traverse, Pré-au-Lard, le Terrier, mais aussi Tatooine ou encore d’immenses décors de Noël en Lego sont désormais observables à la Citadelle de Besançon jusqu’au 31 décembre. L’association Lug’Est a réalisé un travail colossal en assemblant des centaines de milliers de pièces pendant des heures. Un assemblage considérable pour faire rêver petits et grand à l’approche des fêtes et les plonger dans l’ambiance de Noël. Trois salles sont dédiées à cette exposition temporaire dévoilant ces constructions impressionnantes, comptant pour certaines jusqu’à 100.000 pièces. Dans la dernière salle, une maquette de la Citadelle, réalisée par Samuel Pister de l’association Lug’Est, est composée de 2860 pièces, et a demandé plus de 55h de travail ! Un diaporama projeté sur le mur présente chaque étape de la fabrication.

 

 

Des ateliers de fabrication

Durant tout le mois de décembre, un atelier de construction en briques Lego est mis à disposition des visiteurs en accès libre. Les dimanches 4, 11 et 18 décembre, des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association Lug’Est, réunissant des passionnés de Lego, et qui organise des manifestations et expositions dans toute la région. L’accès et gratuit pour les détenteurs d’un billet ou abonnement Citadelle, et de 5€ pour accéder exclusivement à l’exposition. Plus d’informations sont à retrouver sur www.citadelle.com.

 

Gaëlle Cavalli, responsabe du service valorisation du monument Vauban : 

 

 

Du 7 au 19 novembre, cette exposition se tient dans la maison de quartier municipale de la Grette Butte à Besançon. Les animaux, jamais ou très peu reconnus comme nos compagnons de guerre, sont mis à l’honneur pour la première fois dans la cité comtoise. Animaux et alertes aériennes, portraits de chiens héros, histoires d’animaux de guerre bisontins, réquisition des animaux pour la guerre ou encore colombier militaire de Besançon, les thèmes sont nombreux et variés et suivent les travaux d’Orianne Vatin, historienne. Quelques objets militaires rares, en lien avec les animaux, sont aussi à retrouver au cœur de cette exposition.

 

« Le sujet des animaux de guerre a été très peu abordé, alors des animaux de guerre comtois encore moins ! Déjà que ce n’est pas le sujet le plus abordé, et en plus au niveau comtois et bisontin, je cherchais des choses très ciblées, ça a été un travail très long et minutieux » souligne Orianne Vatin. « Mais j’ai pensé que c’était vraiment une valeur ajoutée pour l’exposition de me concentrer là-dessus » poursuit l’historienne. C’est donc un véritable travail de fourmi qui a été effectué par Orianne Vatin, afin de rechercher, explorer, inspecter, et approfondir la moindre piste. Cela passe par internet, ses réseaux, un nombre d'heures incalculable aux archives, et aussi parfois du hasard ! Mais avec pour résultat une exposition unique à Besançon, permettant d’observer des clichés singuliers et des objets rarissimes. Comme ce masque à gaz pour cheval datant de l’union soviétique, cette lettre du Général Marulaz lors du siège de Besançon de 1814 ordonnant un massacre de chiens, ou encore ces clichés de soldats aux côtés de leurs mascottes. « Il faut être opiniâtre et ne jamais rien lâcher » confie Orianne Vatin. « Cette exposition a aussi pour objectif de mettre en avant la façon dont on a pu considérer les animaux, les traiter, et faire un peu ricochet avec la société actuelle. Le spécisme existe toujours très fortement dans notre société actuelle et c’est quelque chose qui me dérange. Les gens ont plus tendance à mépriser un cochon qu’un chien, alors que le cochon est plus intelligent. Il faut se poser des questions sur le rapport qu’on a avec l’animal et avec le respect qui lui est dû ».  

 

Des mascottes dans chaque régiment

Pendant la 1ère guerre mondiale, les soldats voulaient se réchauffer le cœur dans les casernes et avaient tendance à recueillir et adopter les chiens abandonnés qui trainaient dans les rues. Mais très vite, cela a été interdit par le ministère de la guerre qui voyait ça d’un mauvais œil. Pour contourner cette situation, les soldats ont demandé l’autorisation d’avoir une mascotte par régiment, ce qui a été autorisé. Ils ont donc pu avoir un animal de régiment. « J’ai pu retrouver des photographies de soldats de la 1ère Guerre mondiale de divers régiments casernés à Besançon. Et sur ces photos, on voit à chaque fois le chien mascotte, de tous les âges, toutes les tailles et toutes les races. On ressent très bien le lien entre le chien et les soldats. D’ailleurs sur une photographie que j’expose, ils ont mis un petit calot de soldat sur la tête du chien, c’est assez mignon. Mais il y avait aussi les chiens de guerre, qui pour le coup avaient un entraînement militaire, et étaient envoyés sur le front. Ils avaient de très nombreuses missions, entre messagers, sentinelles ou démineurs » explique Orianne Vatin. Pour retrouver toutes ces histoires et cette face cachée des grandes guerres, retrouver cette exposition du 7 au 19 novembre dans la maison de quartier municipale de la Grette Butte. Par ailleurs, 15 novembre à 18h30, il y aura un moment d’échanges avec l'élue Marie-Thérèse Michel, conseillère municipale déléguée à la condition animale. Elle fera une présentation d’animaux héros de guerre de l’Antiquité à nos jours et d’animaux victimes des dommages occasionnés par les guerres et les incendies.

 

La fabuleuse histoire de Dick

« Dick était un chien de l’armée américaine lors de la seconde guerre mondiale, qui faisait partie du 30ème régiment d’infanterie. Le régiment américain qui a vraiment eu l’histoire la plus fameuse dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. Ce chien a participé à des combats majeurs dans beaucoup de pays. Il a fait quatre débarquements dans quatre pays différents. Il est même allé dans la demeure d’Hitler environ deux semaines après qu’il ait mis fin à ses jours. Enfin, il a participé à la libération de Besançon, et le hasard a fait qu’à ce moment-là, son maître, un caporal, s’est lié d’amitié avec un civil Bisontin. Et à la fin de la guerre, ce civil a gardé ce chien, l’a adopté, et il a pu vivre ses dernières années à Besançon. Bien sûr avec les traumatismes que ça implique d’avoir été un chien de guerre, mais il a pu connaître quelques temps la vie d’un chien de compagnie » 

 

Orianne Vatin, historienne : 

 

 

 

L’exposition “Charles Belle, Un souffle de la nature” est à retrouver au musée de Pontarlier du 2 juillet au 20 novembre 2022. La nature est à l’honneur à travers la première grande rétrospective sur l’artiste. Plusieurs peintures sont à retrouver pour l’occasion comme les arbres et le taureau, les fleurs, les rivières, … .   

Du 22 juin au 7 juillet, la Ville de Pontarlier présente l’exposition, « Opex, mémoires combattantes et engagements français en opérations extérieures ». Elle se déroulera dans le hall du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville de Pontarlier. Cette exposition s’est donnée comme objectifs de faire comprendre les mécanismes mémoriels et les décisions politiques à l’œuvre dans leur déploiement.

Depuis aujourd’hui et jusqu’à samedi a lieu l’exposition sur le grand livre de la laïcité. Dans un premier temps réservé aux scolaires, elle sera ouverte au grand public samedi 11 décembre.

Une exposition qui vise la jeunesse

Organisée par la ligue de l’enseignement et soutenue par l’Observatoire de la laïcité et la préfecture du Doubs, cette exposition retrace l’histoire de la laïcité en France. L’objectif de cette exposition est avant tout éducatif, notamment envers la jeunesse. En effet, du mardi 8 au vendredi 11 décembre, ce sont des classes allant du CM2 jusqu’à la terminale qui se rendront sur les lieux pour assister à l’exposition. L’occasion pour ces élèves de compléter leurs connaissances sur le sujet, mais également d’interroger les guides par rapport au rapport à la laïcité dans notre société.

Une notion centrale

Dans notre société, la laïcité est une notion qui peut paraitre complexe. Pour Philippe Claus, président de la ligue de l’enseignement du Doubs, cette exposition permettrait de décomplexifier la chose. « Le but de cette exposition a pour but de faire comprendre ce qu’est la laïcité, c’est-à-dire quelque chose de très important et compréhensible par tous ». Il nous explique également les éléments fondamentaux de la laïcité. « La laïcité c’est d’être libre de croire, ou de ne pas croire, en ce que l’on veut, tant au niveau religieux que politique. Cela correspond également au fait de pouvoir exprimer ses croyances librement et sans gêner les autres ».

 

Interview de la rédaction, Philippe Claus (Président de la ligue de l'enseignement du Doubs) :

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté présente l’exposition : « des photos à l’envers pour remettre les idées à l’endroit ». Cette exposition, tout particulièrement destinée aux publics scolaires, a été réalisée par le Collectif Droits des femmes 21, qui rassemble des associations luttant pour les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce sont des bénévoles, issus du collectif, dont la photographe Latifa Messaoudi, qui l’ont pensée. Elle est à découvrir jusqu’au 17 décembre à l’accueil de l’Hôtel de Région à Besançon.

L’exposition « De sa majesté la Montbéliarde à son Excellence le Comté » était programmée pour 2020 et le Super-Comice, mais la crise sanitaire en a malheureusement décidé autrement. Cette exposition sur la race montbéliarde et le comté, s’affiche à partir de ce samedi à la Chapelle des Annonciades, à Pontarlier.

 

 

Un événement qui se réalise enfin

 

L’exposition devait se tenir à l’occasion du Super-Comice de Pontarlier, qui aurait dû se dérouler ce samedi, sauf que les conditions d’application du passe sanitaire en ont décidé autrement. Initialement elle aurait même dû se dérouler l’an dernier, mais la crise ne permettait encore pas ce genre d’événement qui rassemble beaucoup de public. Mais « De sa majesté la Montbéliarde à son Excellence le Comté » aura bien lieu dès ce samedi 23 octobre jusqu’au 14 novembre, tous les jours de 14h à 18h30. Un événement important dans la capitale du Haut-Doubs, puisque des thèmes chers à la population y seront abordés. On y parle de Montbéliardes et d’un des produits phares qu’elles contribuent à fabriquer : le comté.

 

Des archives inédites

 

Ce sont les frères Gurtner, Michel et Jean-Pierre qui en sont à l’initiative, ainsi que Philippe Marguet. En 2015, en marge du Super-Comice de 2020, les deux frères accompagnés d’Annie Brischoux, directrice des archives municipales de Pontarlier, avaient monté une exposition sur les fruitières à comté. Philippe Marguet avait quant à lui mis en avant la race Montbéliarde.

« Cette exposition présente le lien étroit et indispensable pour avoir une qualité de comté entre les producteurs de lait, les fromagers, et les affineurs. A travers la filière comté, à travers l’élaboration du cahier des charges, et à partir des archives du CIGC (comité interprofessionnel de gestion du comté) qui jusqu’à présent n’avaient pas été exploitées » souligne Annie Brischoux.

Ces deux expositions exposeront donc le travail des archivistes, avec des documents qui n’avaient jamais été exhibés jusque-là. Pour pouvoir en profiter pleinement, tout cela se passe dès samedi 23 octobre, à la Chapelle des Annonciades, à Pontarlier.  

Jusqu’au 22 septembre, le photographe norvégien Ulf Andersen expose à Besançon. Tout au long de son parcours professionnel – il exerce à l’agence Gamma, « le peintre des écrivains » a immortalisé les plus grands. Cinquante portraits sont ainsi présentés sur les grilles de l’hôpital Saint-Jacques.

À chaque plume, son visage. Aux quatre coins du monde.

EXPOSITION 2

 

Une fresque unique qui ne passe pas inaperçue en plein cœur de la cité comtoise. Une exposition qui vaut le coup d’œil. Une initiative du collectif Hôp Hop Hop

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