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Le Musée comtois célèbre la réouverture de ses portes avec une exposition consacrée au photographe humaniste Marc Paygnard. Du 19 avril au 2 novembre, une cinquantaine de photographies en noir et blanc mettent à l’honneur les habitants de Franche-Comté, dévoilant la diversité et la richesse de la vie régionale. L’exposition s’étend également hors les murs, avec des reproductions grand format dans le centre-ville de Besançon. Une opportunité unique pour découvrir un regard captivant sur l’histoire sociale et culturelle de la région.

Une page méconnue de l’histoire intime et politique de Charles de Gaulle s’ouvre à Pontarlier, où une exposition inédite intitulée « Charles de Gaulle et la Suisse » est organisée du 26 avril au 12 mai à la Chapelle des Annonciades. Cet événement, porté par l’association Culture et Loisirs de Jougne en partenariat avec la Ville de Pontarlier, sera ponctué de conférences éclairantes sur les liens particuliers entre le Fondateur de la Vème République et la Suisse.

L’exposition mettra en lumière des moments marquants comme l’arrestation du Maréchal Pétain à la frontière franco-suisse dans le Haut-Doubs, le rôle de la Suisse durant la guerre d’Algérie et l’OAS, ainsi que le projet d’un mémorial dédié aux combattants suisses ayant rallié De Gaulle pendant la guerre. Cet événement s’inscrit dans le cadre des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, avec le soutien de nombreux partenaires prestigieux, dont la Fondation Charles De Gaulle, la Fondation de la Résistance et l’ambassade de Suisse en France. Il est placé sous le marrainage de Madame Anne de Laroullière, petite-fille du Général. Une occasion unique de redécouvrir une facette oubliée de l’histoire gaullienne, mêlant mémoire, engagement et transmission entre les deux nations.

Jusqu’au 30 mars, le FRAC Franche-Comté présente l’exposition « Etonner la catastrophe », emprunté aux Misérables de Victor Hugo,  à Besançon. Cette initiative réunit cinq jeunes artistes, issus de l’ISBA, l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Il s’agit de June Balthazard, Mégane Brauer, Mathilde Chavanne, Hippolyte Cupillard et Jordan Paillet. En proposant des films, des installations et des dessins, les artistes explorent différents thèmes, tels que l’environnement, la société et la politique, des sujets contemporains plus que jamais d’actualité et chers à Victor Hugo.

Le Musée du Temps de Besançon vous invite à participer au grand Pique-Lip , qui se déroulera le dimanche 29 septembre de 10h à 18h. Il marque le dernier jour de l’exposition « Lip.logie : une histoire horlogère ». Il se déroulera dans la cour du Palais Granvelle. Cette date coïncide également avec l'anniversaire de la Grande Marche des Lip, une manifestation emblématique de la solidarité ouvrière.  Au programme : pique-nique musical, visites guidées, visites théâtralisées, conférences, projections, animations et ateliers pour petits et grands, et bien d’autres surprises encore. Entrée et animations gratuites, dans la limite des places disponibles.

Appel à participation :

Par ailleurs, l’établissement recherche un ancien employé de l’entreprise, un historien, un collectionneur ou un passionné d’horlogerie pour témoigner de cette lutte historique. Les personnes intéressées doivent remplir le questionnaire en ligne, avant le 20 septembre : https://framaforms.org/invitation-au-grand-pique-lip-du-musee-du-temps-le-dimanche-29-septembre-2024-1721288138

L’exposition « Made in Germany” est proposée jusqu’au 23 septembre au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Elle est dédiée aux peintures germaniques de la renaissance, issues des collections publiques françaises, datant de 1500 à 1550.

Le Musée du Temps de Besançon annonce la prolongation de l’exposition « LIP.ologie. Une histoire horlogère ». Elle est visible jusqu’au 29 septembre prochain. Une nouvelle programmation culturelle pour petits et grands sera également mise en place. Lors de la dernière journée, le 29 septembre, il sera proposé des visites théâtralisées, des visites guidées de l’exposition, des ateliers et des rencontres avec les commissaires de l’exposition.

A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Musée départemental Gustave Courbet présente l’exposition « Colosses. Lutteurs, culturistes et costauds dans les arts ». Précisons que cette création a bénéficié du label « Exposition d’Intérêt National » et du label « Olympiade culturelle » du comité d’organisation de Paris 2024. Grâce à la présentation de plus de 200 œuvres et objets, composés de peintures, de sculptures, d’affiches, d’imprimés, d’un film, … répartis dans cinq salles, cette exposition évoque, à travers ces combattants, le culte du sport, du corps sportif, de l’image, des stéréotypes et  du développement de la culture physique et leur impact, physique et moral,  sur nos sociétés modernes.  Une vraie exposition de l’art et du visuel qui nous plonge dans cet univers, qui devient un véritable phénomène de société.

expo colosses 2

L’idéal sportif devient un idéal corporel et masculin. On suit avec grand intérêt le parcours de ces apollons, mis en lumière par le tableau « les lutteurs » de Gustave Courbet au 19è siècle. Ce voyage artistique nous emmène dans les méandres de la médiatisation et la spectacularisation du corps sportif, faisant évoluer le statut de ces personnes, les considérant comme des nouvelles vedettes populaires. Elles passeront ainsi de phénomène de foire au statut de canon physique et artistique.

L'interview de la rédaction / Benjamin Foudral, conservateur-directeur du musée et pôle Courbet.

Cet évènement a bénéficié de la participation exceptionnelle de l’Etablissement du Musée d’Orsay et du Musée national du sport de Nice qui a prêté plus de 50 pièces. Cette exposition est à découvrir du 1er juin au 13 octobre au musée départemental Gustave Courbet à Ornans.

A compter du 9 mars et jusqu’au 24 mars, le Centre de Ressources Iconographiques pour le cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’acteur français Jean-Paul Belmondo, qui nous a quittés en 2021.  A la Chapelle des Annonciades, les visiteurs pourront découvrir l’ensemble de sa filmographie en affiches. Pour inaugurer cette riche création, l’association a fait appel à Mathias Moncorgé, le fils de Jean Gabin, et le comédien Antoine Duléry. Avec Jean-Paul Belmondo, ce dernier  entretenait une belle amitié de plus de 25 ans. Les deux hommes ont notamment joué ensemble, en 1994, dans le film « Les Misérables » au château de Joux. Ils ont également été partenaires au théâtre.

« Jean-Paul Belmondo fait partie de notre vie » explique Fabrice Hérard, chargé de mission de l’association des Amis du Musée de Pontarlier. Et de poursuivre : « C’était important de lui rendre un hommage plus complet que ce que l’on avait fait quant il est disparu en 2021. Cette fois-ci, nous proposons une très grosse exposition avec 90 affiches, une centaine de photos et des objets » explique Fabrice Hérard.

« J’accours »

Il n’a pas fallu très longtemps pour convaincre Antoine Duléry pour parrainer cet évènement. « Dès que l’on rend hommage à mon ami Belmondo, j’accours, nous a-t-il dit » relate  le responsable pontissalien. « C’était quelqu’un que j’adorais, et grâce à Claude Lelouch, j’ai réussi à tourner avec lui au théâtre, au cinéma. Ensuite, on est devenus amis, ce qui m’a énormément touché parce que j’ai rencontré mon idole, qui était aussi sympathique dans la vie que dans ses films », explique Antoine Duléry.

Projection

En parallèle de cette exposition, l’organisateur a programmé une séance au cinéma l’Olympia à Pontarlier. Vendredi soir, à 21 heures, sera diffusé le film « le voleur » de Louis Malle, tourné en 1967, avec Jean-Paul Belmondo, Charles Denner, Marie Dubois, Julien Guiomar et Marlène Jobert dans les rôles principaux.

L'interview de la rédaction : Fabrice Hérard, chargé de mission de l’association des Amis du Musée de Pontarlier

La nouvelle exposition du musée du Temps retrace les 110 ans d'existence de Lip. Intitulée « LIP.ologie, une histoire horlogère », elle revient sur l'évolution de la marque, de l'Atelier Lipmann, créé en 1867 en centre-ville, à son développement en manufacture à la Mouillère dès 1902, puis à son implantation à Palente dans une usine de 24.000m2 ultramoderne à l'époque. L'exposition évoque également la lutte ouvrière, la fameuse « affaire Lip », survenue il y a tout juste 50 ans. Élaborée par les Archives départementales du Doubs, cette exposition présente la collection du musée du Temps, constituée au fil des années depuis 1970.

 

Cette exposition s’inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l’affaire Lip. Mais au-delà du conflit lui-même, l’exposition LIP.ologie s’interroge sur ce qui a fait de Lip un nom marquant et emblématique. Aujourd'hui encore, citée en France dans le top 5 des marques de montres, et 40 ans après sa fermeture, Lip voit sa mythologie exposée à Besançon. Des montres précises et accessibles à toutes et tous, une communication inventive, des innovations techniques et des usines ultra modernes, des dirigeants atypiques, sans oublier une identité forte partagée par ses salariés : tout ceci confère à la marque une place à part dans l’histoire de l’horlogerie française, et particulièrement dans le cœur des bisontins.

 

« On a souhaité élargir et expliquer en quoi Lip, une entreprise qui a vécu 110 ans, est une entreprise emblématique à bien plus d'un titre. Pas uniquement le conflit lui-même, mais également le côté visionnaire de ses dirigeants, la politique très innovante en matière de communication, la production avec des modèles iconiques que beaucoup de français ont eu, comme le T18 ou la Dauphine. C'est un large panorama qu'on donne à voir, pour comprendre aussi pourquoi cette affaire Lip a eu tant de retentissements » Laurence Reibel, conservateur en chef du musée du Temps.

 

 

Chacun est légitime à voir Lip de son point de vue. C’est également le parti pris de cette exposition. LIP.ologie est à l’image de la collection du musée du Temps : représentative mais non exhaustive. Elle se décline au fil de chapitres, détaillant l’histoire de l’entreprise. Cette exposition est une porte ouverte sur des recherches à poursuivre, une histoire à compléter, pour rendre compte de la vie de l’entreprise, de sa production et de ses ouvriers. « 10 millions de français avaient une Lip, c’est impressionnant. On espère apporter notre petite pierre à l'édifice, et surtout inciter les chercheurs, les universitaires, les étudiants à s'intéresser à cette histoire. Parce qu'on parle beaucoup du conflit, mais toute l’histoire de Lip, dans sa globalité, contribue énormément à la connaissance et à comprendre pourquoi ce conflit a été si emblématique » indique Laurence Reibel. « Nous avons réuni nos propres collections essentiellement, qui n'étaient pas exploitées, qu'on conservait depuis des années. Dès les années 70-80 le musée a collecté beaucoup d’œuvres, notamment dans l'usine qui était désertée, et donc nous avons énormément d'archives. On espère que le public sera présent, mais on n’en doute pas trop, parce que les bisontins sont très attachés à Lip. Mais on espère bien toucher au-delà des bisontins, parce que Lip, c'était la première entreprise horlogère française » poursuit Laurence Reibel.

 

Laurence Reibel, conservateur au Musée du Temps : 

 

Cette exposition, ouverte depuis le 18 novembre le restera jusqu’au 30 juin au Musée du Temps de Besançon. Plus d’informations sur : www.mdt.besancon.fr

 

Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales », portée par la Ville de Besançon et son pôle culture, est présentée l’exposition « vies d’ouvrières », jusqu’au 29 octobre, sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers à Besançon. 22 photographies de Raphaël Helle rendent hommage aux ouvrières de l’industrie. Ces clichés nous emmènent chez PSA à Sochaux, à Saint-Claude, dans le Jura, chez MBF et dans l’industrie textile.