En cette fin d’année, le Musée comtois de la Citadelle de Besançon accueille petits et grands pour une visite-atelier ludique et magique. Le public est tout d’abord invité à découvrir les histoires de la crèche comtoise et des marionnettes bisontines. Puis, ils fabriqueront leur propre marionnette, avant de lui donner vie, derrière un castelet. Rendez-vous, les mercredis, samedis et dimanches, du 13 au 27 décembre, de 14h30 à 16h. Les inscriptions s’effectuent sur citadelle.com
Cette année, durant trois jours, jusqu’au 27 octobre, le Réseau des sites majeurs de Vauban, dont la Citadelle de Besançon fait partie, fait escale à Besançon. Des représentants des douze fortifications de Vauban, inscrites sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO, se réunissent pour renforcer leur lien afin de faire émerger une nouvelle dynamique et faire vivre ce label.
L’épidémie de covid 19 a mis un coup d’arrêt à la collaboration passée. D’où l’envie de relancer la belle endormie. Sous les conseils de Michèle Virol, la présidente du conseil scientifique et technique du réseau Vauban, les participants ont à cœur de mettre en valeur ce patrimoine local et de faire connaître au plus grand nombre l’œuvre et la personnalité du Marquis de Vauban. Ce stratège, ingénieur de génie et visionnaire qui est à l’origine de nombreuses constructions militaires aux frontières du pays sous Louis XIV.
Deux axes principaux de travail
Au cours de ces deux jours en terre bisontine, les participants réfléchissent à comment mieux collaborer et créer des synergies. Les échanges portent également sur le projet de révision de la zone tampon, afin de s’assurer de la préservation des sites, et le lancement d’un nouveau projet stratégique. Les membres, élus, techniciens et partenaires techniques, scientifiques et institutionnels de l’association veulent s’inscrire dans le futur et continuer à travailler ensemble pour représenter une force nécessaire pour imaginer de nouvelles actions et obtenir les financements nécessaires à la préservation de ces forteresses. L’idée de créer des opérations pédagogiques et de faire vivre des partenariats européens sont dans les cartons.
L'interview de la rédaction, Michèle Virot
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon rouvrira ses portes ce vendredi 8 septembre 2023 après 16 mois de travaux. Fermé depuis le 6 janvier 2020, le musée a fait l’objet d’une rénovation complète. Ses espaces ont été entièrement repensés afin de renouveler son discours et ainsi poursuivre sa mission essentielle de transmission de l’Histoire. L’occasion de découvrir trois parcours avec une exposition permanente, une exposition temporaire, ainsi qu’un espace consacré aux trésors des collections, avec le fonds d’art en déportation. Il s’agit de l’une des collections les plus importantes d’Europe.
Des espaces entièrement repensés
« Nous sommes fiers du travail accompli qui a été long. Ça fait plusieurs années, presque 10 ans pour certains sur ce projet ! On a hâte de le confier au public et d’avoir les réactions des visiteurs pour savoir ce qu’il en est » indique Vincent Briand, le directeur du musée de la Résistance et de la Déportation. Ce musée, élément indissociable de la Citadelle de Besançon, a subi une véritable métamorphose depuis sa première exposition des années 1980, qui restait inchangée et n’était plus adaptée au public. Le musée proposera désormais aux visiteurs un nouvel accueil, des espaces extérieurs réaménagés, une nouvelle muséographie, mais aussi un centre de ressources accessible sur demande et des espaces de médiation. Le nouvel aménagement intérieur du musée présentera une exposition permanente sur 11 salles (330m²), une exposition temporaire sur 6 salles (200m²) et un espace composé de deux salles dédiées au fonds d’art en déportation (70m²). « Le but et toujours de transmettre la connaissance de l’histoire. C’est une page de notre histoire qui est sombre et dramatique, tout le monde doit la connaître. Parce que c’est une connaissance importante, mais elle doit aussi nous interroger au présent, pour le monde qu’on doit construire tous ensemble » rappelle Vincent Briand.
Un fonds d’art en déportation
« Le musée contient à la fois une partie des collections qui étaient déjà présentées auparavant, mais aussi beaucoup de renouvellement, puisqu’on a 60% des collections qui n’étaient pas présentées jusqu’à présent. Elles étaient soit en réserve, soit données entre temps. Donc à la fois des choses que le public peut connaître, mais aussi beaucoup de nouveautés » explique Vincent Briand. Et en plus de ces expositions, le musée donnera à voir au public le trésor de ses collections, son fonds d’art en déportation, l’un des plus riches en Europe. Dans un nouvel espace de 70m², une sélection d’œuvres réalisées clandestinement par les déportés dans les prisons et les camps nazis sera présentée, et plusieurs rotations annuelles seront effectuées afin de leur assurer les meilleures conditions de conservation. « On a un tout nouvel espace consacré aux trésors des collections, le fonds d’art en déportation. C’est un fonds qui est exceptionnel en Europe. L’une des plus belles collections. Et on a la chance d’avoir à Besançon environ 600 œuvres, des petits dessins, statuettes, peintures, réalisés clandestinement par les déportés. Une sélection de ces collections sera présentée et accessible pour tous les publics » souligne le directeur.
Quelles nouveautés ?
Si l’ancienne exposition a vraiment été reconnue par sa qualité scientifique et pédagogique, elle a été conçue dans les années 1980 et n’était plus adaptée au public d’aujourd’hui. « C’est la raison pour laquelle on a essayé de réfléchir aux moyens qu’on pouvait développer pour la rendre plus accessible. Des textes plus visibles dans les salles avec une organisation plus claire. Quelques outils audiovisuels, des manipulations, des enregistrements audios, le fond reste le même, la forme change un peu ! » détaille Vincent Briand. « Dans chacune des salles, un ou plusieurs objets phares incarnent le discours de la salle. C’était aussi la volonté de mettre en avant certaines de nos collections. Et puis, quand on visite un musée, on cherche à comprendre mais on est aussi pris par des émotions, et la place de l’objet elle est là. Je pense que c’est ça qui reste assez unique dans l’expérience du musée. On est confronté directement aux traces de l’histoire […] Par ailleurs, nous exposons beaucoup de parcours personnels. On a cette chance au musée d’avoir des collections qui proviennent intégralement de dons d’anciens résistants, de déportés, de leurs familles. Et toutes ces collections sont très incarnées dans l’histoire. On a des photographies, des objets qu’ils ont pu utiliser dans un contexte, on a beaucoup d’histoires à raconter et à découvrir »
Une meilleure accessibilité
L’accessibilité pour tous a guidé la rénovation. Elle a été pensée aussi bien au niveau technique pour l’accès du musée, que pédagogique pour que les visiteurs de divers horizons et nationalités puissent avoir accès aux collections et aux différents parcours proposés. Ainsi, ils auront la possibilité de suivre l’exposition permanente dans sa globalité, ou en se focalisant sur des objets phares ou des parcours filés selon le temps dont ils disposent.
Ce mardi soir, si Dame météo le permet, la Citadelle de Besançon propose sa dernière séance de cinéma en plein air de la saison. « L’armée du crime » clôturera cet été 2023. Le tarif est de 5 euros par personne. Informations complémentaires et réservations sur www.citadelle.com.
Ce dimanche 20 août, la Citadelle de Besançon ouvre ses portes aux amateurs de photographie afin qu’ils puissent immortaliser les lieux de coucher du soleil à la tombée de la nuit, dans les belles lumières du crépuscule et de « l’heure bleue ».
Un parcours sera suggéré aux participants pour les orienter vers les meilleurs points de vue sur la Citadelle d’une part, la ville et la nature environnante d’autre part. Du parc Saint-Etienne, jusqu’en haut des remparts, en passant par la cour principale et la Tour de la Reine, ce cheminement pourra néanmoins évoluer en fonction des envies des photographes. Le groupe sera accompagné par l’équipe de la Citadelle.
Lancés en 2017, les chantiers de jeunes, organisés par la Citadelle de Besançon, connaissent en 2023 leur septième année d’existence. Pour ce nouveau rendez-vous, le site bisontin a réitéré la confiance qu’il accorde au club du Vieux Manoir. Cette structure, basée dans l’Oise, s’est spécialisée dans l’organisation de chantiers de jeunes.
Cette dernière dispose d’un véritable savoir-faire en la matière. Depuis 1952, elle forme ses intervenants aux techniques d’animation liées à l’encadrement de jeunes et aux techniques d’intervention sur un chantier. Travaux de maçonnerie, de taille de pierre et pavage font partie des savoirs enseignés. Des temps de formation théorique et pratique sont organisés. Au sein de cette association, à la manière de ce qui se passe dans le mouvement scout, les jeunes sont cooptés par leurs aînés. C’est ainsi que Paloma, l’actuelle directrice, a gravi les échelons. Après avoir participé à ces chantiers en tant qu’adolescente, elle est devenue animatrice, puis aujourd’hui responsable d’un projet. Un deuxième l’attend dans quelques semaines, ailleurs en France.
L'interview de la rédaction / Paloma, directrice du chantier
Suivi scientifique
Mener un tel chantier, dans un site classé comme celui de la Citadelle, demande rigueur et organisation. Pas question de faire n’importe quoi. Les équipes de la Citadelle assurent leur rôle de référent, mais l’établissement fait également appel aux experts de la DRAC et aux services archéologie et architecture et bâtiments de la Ville de Besançon. Une architecte du patrimoine suit également le chantier. Cette experte porte un regard spécifique sur la rénovation du moulin de la Citadelle, pour lequel ces jeunes sont associés.
L'interview de la rédaction / Gaëlle Cavalli (responsable du service Valorisation du Monument)
Trois chantiers en cours
Trois chantiers sont actuellement menés par le groupe de 18 adolescents, âgés entre 14 et 17 ans. Cet été, ils poursuivent deux chantiers qui avaient été lancés l’an dernier et ont investi le moulin, qui fait l’objet d’une grande réhabilitation, avec la mise en place d’un nouveau parcours guidé. Au programme : des opérations de dévégétalisation, de maçonnerie, de dégarnissage de joints en ciment ou encore de création de joints en mortier de chaux. Les travaux ne manquent pas.
Vie de groupe
En parallèle, parce que ce camp a aussi une vocation pédagogique et d’ouverture culturelle, les adolescents participent à différents ateliers et sorties. Hébergés au camping de Chalezeule, ils vivent aussi des moments collectifs. Les temps de vie quotidienne, le partage des repas, la baignade, … rythment les riches journées. Du haut de ses 14 ans, Lou participe à son premier chantier de jeunes. Cette bisontine reconnaît découvrir autrement la Citadelle. Elle assure qu’elle reviendra très prochainement montrer à sa famille le fruit de son travail. Une véritable fierté que de concourir à la mise en valeur de l’une des forteresses de la cité bisontine.
L'interview de la rédaction / Lou ( jeune participante)
Jusqu’au 20 août, la Citadelle de Besançon ouvre ses portes aux amateurs de photographie afin qu’ils puissent immortaliser les lieux du coucher du soleil à la tombée de la nuit. Un parcours sera suggéré aux participants pour les orienter vers les meilleurs points de vue sur la Citadelle d’une part, la ville et la nature environnante d’autre part. Le groupe sera accompagné par l’équipe de la Citadelle.
Infos pratiques : Tarif : 8 euros. Réservation en ligne sur citadelle.com – Rubrique Billetterie en ligne. Âge minimum : 16 ans (mineur accompagné). Précisons que la soirée est réservée aux photographes amateurs. Les photographies réalisées à cette occasion sont à usage personnel exclusivement, aucune utilisation professionnelle ou commerciale n’est possible. Équipement fortement conseillé : pied et appareil photo reflex ou bridge avec possibilité de réglage manuel.
La toile estivale de la Citadelle s’installe de nouveau cette année. A partir de mardi prochain, le 11 juillet, et jusqu’au 29 août, les nouveaux et habitués pourront apprécier un film par semaine avec une vue panoramique sur Besançon.
Chaque mardi, l’ouverture des portes sera à 20h30 et le film débutera à la tombée de la nuit. La programmation est variée entre longs métrages historiques, comédies ou films d'animation. Passeront sur le grand écran “Jojo Rabbit” “La grande vadrouille”, “La guerre des boutons” (1962) ou encore “OSS 117, Rio ne répond plus”.
Pour ce premier mardi, c’est “Retour vers le futur” qui est à l’affiche.
Le tarif est de 5euros par personne. Réservations disponibles sur www.citadelle.com.
Hier, jeudi 6 juillet, les groupes Tetra Hydro K et Mystical Faya ont initié trois jours de “panorama sonore” sur les hauteurs de Besançon.
A l’Amphithéâtre naturel Parc Saint-Etienne de la Citadelle, deux autres belles soirées sont prévues vendredi et samedi. Pour la première nuit, nous aurons une soirée Jazz avec les groupes Gogo Penguin et Matsutake. Et pour terminer ce bel évènement, samedi sera plus pop avec le chanteuse Emilie Simon et le groupe Poligone.
Les concerts débutent tous les soirs à 21h et le tarif est de 15euros.
Vous pouvez réserver vos places sur www.citadelle.com. Attention tout de même à la météo de ce soir, en cas de mauvais temps, l'événement sera annulé.
La toile estivale de la Citadelle s’installe de nouveau cette année au cœur du monument Vauban. Les spectateurs sont attendus chaque mardi soir du 11 juillet au 29 août dans le parc Saint-Etienne de la Citadelle pour découvrir un film par semaine, avec une vue panoramique sur la ville. La programmation fera en grande partie écho à la réouverture du Musée de la Résistance et de la Déportation, avec des films évoquant ou se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Au programme, Retour vers le futur, OSS117, La grande vadrouille, ou encore La guerre des boutons. Toute la programmation est à retrouver sur https://www.citadelle.com/