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Entre le 1er juillet et le 6 août, la chapelle des annonciades de Pontarlier accueillera la 93ème édition de son salon. Au programme, exposition, peinture, sculpture et gravure. Cet évènement rendra hommage à un exposant disparu, Denis Raliot, un peintre Franc-comtois. Un concert de l’ensemble Ariolica aura lieu le jeudi 13 juillet à 18h. Plus d’une vingtaine d’artistes exposeront à cette occasion.

Des jeunes du lycées Xavier Marmier de Pontarlier organisent une exposition d’art à la Chapelle des Annonciades du 9 au 12 mai prochain.

Depuis quelques mois, deux filières de l’établissement pontissalien sont à l’initiative et à l’organisation d’une exposition d’art qui se déroulera à la Chapelle des Annonciades durant le mois de mai. Les lycéens exposeront de nombreuses créations en s’inspirant d’une œuvre du musée des Beaux-Arts de Besançon. Derrière les pinceaux, des élèves de la section art, ayant carte blanche, laissant libre cours à leur imagination pour réaliser la création qu’ils souhaitent, que ce soit une peinture ou une maquette. Et à la baguette, pour coordonner toute l'organisation de l'événement, des élèves du bac professionnel « Métiers de l'Accueil » du lycée Xavier Marmier. Une filière qui forme des chargés de l'accueil exerçant dans toutes les organisations susceptibles de recevoir des visiteurs, des clients, des usagers et du trafic téléphonique. Cette initiative rentre dans le cadre de leur chef-d'œuvre, qui concerne tous les élèves de CAP ou de baccalauréat professionnel, apprentis ou scolaires. Il s’agit d’une réalisation, collective ou individuelle, qui permet d'exprimer des talents en lien avec un futur métier, tout en montrant et valorisant des compétences.

 

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Pour coordonner au mieux cet événement, les artistes du lycée Xavier Marmier ont requis l’aide de leurs homologues des métiers de l’accueil. Ces derniers ont pour objectif de gérer toute l’organisation de cette exposition, du planning, à l’affichage, en passant par la distribution de flyer ou encore le démarchage d’autres établissements. Effectivement, des écoles et collèges seront conviés à cet événement et pourront bénéficier de visites guidées. Le grand public sera aussi le bienvenu, et pourra aussi profiter des visites guidées ou se promener librement à travers cette exposition. L’entrée est gratuite, et cet événement artistique se déroulera du 9 au 12 mai, de 10h à 17h.

 

Inan et Maeva, lycéennes en Bac Pro « Métiers de l'Accueil » : 

 M. Léonard Gianadda, généreux donateur Suisse et grand amateur d’art, a fait l’honneur d’offrir à Besançon, ville natale de Victor Hugo, une sculpture monumentale de l’auteur humaniste réalisé par Rodin, l’un des plus prestigieux sculpteurs au monde. La statue de bronze noir de 2,50 m a été inaugurée ce jeudi 1er décembre au musée des Beaux-Arts de Besançon. Cette statue de 250 kilos représente l’auteur des Misérables debout, avec le visage d’un vieil homme et un corps jeune et musclé.

Ce grand modèle de Victor Hugo, initialement sans tête, a été redécouvert dans les réserves du musée Rodin à Meudon en 2019. Il n’avait jusqu’alors jamais été édité en bronze, que ce soit du vivant de Rodin ou depuis lors par le musée éponyme, ce qui rend sa fonte inédite. Aujourd’hui, à 88ans, Leonard Gianadda fait toujours partie du conseil d’administration du musée Rodin et de son comité d'acquisition. C’est lorsqu'il apprend en 2021 qu’un moule en plâtre représentant Victor Hugo par Rodin est retrouvé lors d'une mise à jour de l’inventaire du musée Rodin, qu’il décide à ses frais de faire réaliser trois bronzes. Numérotés I, II, III. Le numéro II sera destiné à Besançon.

 

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La ville de Besançon avait pris contact avec le musée Rodin dans les années 90, en prévision du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo. La cité comtoise voulait acquérir un exemplaire d'une sculpture de "Monument à Victor Hugo", ce qui ne s’était pas fait pour des raisons financières.

 

Léonard Gianadda : 

 

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C’est grâce aux recherches menées par les équipes de conservation du musée Rodin, que le moule aujourd’hui réalisé a pu être reconstitué. En effet, l’étude des archives a mis en lumière le réemploi de la tête de Victor Hugo, pour plusieurs de ses sculptures. Le moule de la tête a ainsi été retrouvé dans le moule de la version assise de Victor Hugo. Or, il est avéré que celle-ci s’adaptait parfaitement aux deux versions. La fonte, réalisée par la fonderie Coubertin, révèle un bronze puissant, revêtant une patine sombre, montrant toute la vigueur du poète bisontin et sa force créatrice. L’artiste a choisi de l’exposer nu et non entouré d’attributs tels qu’une plume à la main, car comme le signifie Rodin lui-même, « on ne revêt pas un dieu d’une redingote ». Un pas en avant, Rodin présente un poète déterminé, concentré, avec une démarche semblable à celle de « l’Homme qui marche », qu’aucun événement ne pourrait venir entraver.

 

Hugues Herpin, chef de service au musée Rodin : 

 

 

Jusqu’au 20 novembre se tient l’exposition « Charles Belle, un souffle de la Nature » au Musée de Pontarlier. Des classes scolaires de tout âge visitent régulièrement l’exposition depuis la rentrée et participent à des ateliers. Ce jeudi, une classe de CE2 de l’école Joliot-Curie réalisait des dessins au fusain en essayant de reproduire les taureaux de Charles Belle. 

 

Découvrir Charles Belle

« L’objectif, c’est de découvrir l’exposition Charles Belle, le peintre, ses œuvres, ses techniques, et puis que les élèves réalisent à leur tour les dessins au fusain […] Je pense que pour la plupart, ils n’ont pas trop l’habitude d’utiliser le fusain, donc c’est vraiment l’occasion d’essayer » indique Elise Berthelot, responsable du service des publics au Musée. Avec l'École de peinture comtoise du paysage qui constitue les collections du Musée, l’exposition met en valeur le lien puissant qui unit le peintre et la nature. En 2022, sept institutions culturelles franc-comtoises s’associent pour présenter la première grande rétrospective sur Charles Belle en France. « Le but est aussi d’essayer d’imaginer. Les tableaux, ce n’est pas juste regarder quelque chose. Mais essayer d’ouvrir l’esprit, de rêver, d’imaginer, de ressentir les choses. Et à travers ces petits exercices, essayer de concrétiser tout ça. C’est aussi l’occasion de sortir du cadre scolaire. Quand on est en classe, ce sont des questions, avec des réponses justes ou fausses. L’imagination ce n’est pas ça. On essaye de sortir de ce carcan, de se libérer, d’imaginer ce qu’on veut » explique Elise Berthelot.

 

Des ateliers qui plaisent

Ces visites se déroulent assez régulièrement au Musée de Pontarlier. Elles concernent tous les niveaux, de la petite section aux lycées, sont différentes en fonction des classes, mais font découvrir à chaque fois Charles Belle. Cela débute par la visite de l'exposition avec toute la classe, qui ensuite est divisée en deux groupes. Un qui va faire du dessin au fusain, et l’autre, un travail d’imagination avec l’enseignant. Une démarche qui plaît puisque « beaucoup de demandes ont été faites depuis la rentrée » souligne Elise Berthelot. « Ça fonctionne vraiment bien. De mon côté, dans le groupe au fusain, les élèves sont toujours très concentrés, et les résultats sont toujours différents, c’est ce qui est intéressant. Ils ont le même fusain, le même modèle, et les résultats sont très différents. C’est sympa de voir tout ce qu’ils peuvent proposer, même pour les plus petits » indique Elise Berthelot.  

 

Elise Berthelot, responsable du service des publics au Musée : 

 

 

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Du 25 juillet au 29 juillet, de 9h à 12h et de 13h à 16h, un atelier graff à destination des 14-18 ans sera proposé gratuitement à Pontarlier. Encadré et animé par un intervenant professionnel qualifié, Benjamin Locatelli, cet atelier se déroulera tous les jours. La fiche d'inscription est à télécharger sur le site internet de la Ville ou à retirer à l'accueil du Pôle Éducation, Jeunesse, Politique de la Ville, situé 69 rue de la république (en face de la Sous-Préfecture), ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h. L’inscription est obligatoire et le nombre de places est limité.

Le Musée Courbet rouvre ses portes ce jeudi après plusieurs mois de travaux. À cette occasion, une exposition sur Courbet et Picasso nommée « Révolutions ! » est présentée au public jusqu’au 18 octobre.

C’est l'événement artistique de l’été à Ornans. Après de longs mois de travaux, le musée Courbet rouvre ses portes ce jeudi. À cette occasion, le directeur du musée Benjamin Foudral a vu les choses en grand. Une exposition sur Courbet et Picasso nommée « Révolutions ! » sera présentée aux visiteurs, et ce jusqu’au 18 octobre. Les amateurs d’arts pourront ainsi y découvrir une soixantaine d'œuvres réalisées par les deux peintres, grâce à un partenariat prestigieux avec le Musée d’Orsay, ou encore les Musées Picasso de Paris et Barcelone. Plus qu’une simple vitrine de leurs œuvres, l’exposition, et son commissaire scientifique Thierry Savatier, nous plongent directement au cœur de la vie de ces deux peintres de renom. Si leurs styles sont bien différents, l’exposition nous en apprend davantage sur leurs similitudes avec un parcours divisé en 5 thèmes distincts : « Jeux d’images », « Le faiseur de chair et le diseur de nu », « Liberté d’abord », « Misères », et « Picasso regarde Courbet ».

Deux « révolutionnaires » dans l’art

Tout au long de l’exposition, on apprend de quelle manière Courbet et Picasso sont, chacun à leur manière, des « révolutionnaires », des artistes ayant marqué une rupture avec l’art conventionnel de leur temps. Il s’agit par exemple d’une rupture avec l’idéal, notamment dans la représentation des corps féminins. Les deux maîtres de la peinture rompent avec les œuvres sans défauts de leur temps et souhaitent montrer les corps « tels qu’ils sont réellement ». Courbet peint par exemple les femmes avec une pilosité pubienne et des formes généreuses, ce qui faisait scandale à l’époque au sein de l’habituel académique. Picasso s’en inspire grandement en effectuant plusieurs peintures montrant le nu de manière crue et dérangeante (Les Demoiselles d’Avignon - 1907), symbole de sa liberté de création.

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Les Demoiselles des bords de la Seine, Gustave Courbet (1857) : Tous droits réservés au Musée des Beaux-Arts de Paris et au Musée Courbet d'Ornans

Les Demoiselles des bords de la Seine, Pablo Picasso (1950) : Tous droits réservés au Kunstmuseum de Bâle (Suisse) et au Musée Courbet d'Ornans

Des artistes engagés

Un autre point commun partagé par Gustave Courbet et Pablo Picasso est l’engagement politique et social. Chacun vit au cours de sa vie plusieurs mutations politiques importantes, mais tous deux font front à leur manière aux figures d’autorités. Courbet s’oppose à Napoléon III, quand Picasso, lui, se confronte à Franco, dictateur espagnol du XXème siècle. Concernant leur rapport aux mutations sociales, l’essor industriel dans l’Europe du XIXème donne naissance au prolétariat, et la misère qui en découle marque particulièrement les deux artistes. Courbet montre la réalité que les élites refusaient de voir dans sa série « Les Grands Chemins », quand Picasso peint la misère dans sa « période bleue » via des portraits de paysans, prostituées, ou autres ouvriers, dans des tons bleutés.

Bohémienne

 

La Bohémienne et ses enfants, Gustave Courbet (1853-1854) : Tous droits réservés à la collection privée de Hong Kong, et au Musée Courbet d'Ornans

Le Musée Courbet fait peau neuve

Outre la grande exposition « Révolutions ! » qui sera bien évidemment son attraction majeure du ces trois prochains mois, le Musée Courbet fait peau neuve pour cette réouverture. L’éclairage, la décoration, le placement des œuvres… Tout ou presque a été amélioré afin de plonger en immersion totale les visiteurs, et afin de mettre en valeur les œuvres inestimables mises en avant. Aux côtés du département, le musée prend également ses responsabilités en termes d’écologie. Le système d’éclairage ainsi que la méthode de conservation des œuvres sont désormais plus respectueux de l’environnement.