Ce samedi 14 mai de 9h à 18h et ce dimanche 15 mai de 9h à 13h, la ville de Besançon organise une grande vente de livres des bibliothèques municipales au Centre Nelson Mandela à Planoise. Le « désherbage » des bibliothèques offre la possibilité d’acheter des ouvrages au prix de 2 €. Les associations bisontines sont autorisées à venir récupérer les invendus gratuitement, dès le lundi suivant. Les fonds récoltés permettront aux structures concernées d’acheter de nouveaux ouvrages. En moyenne, ce sont près de 7 000 livres et 3 000 CD qui sont mis en vente chaque année.
Selon une étude menée par des étudiants de l’université de Franche-Comté, en 2è année de licence en géographie, le nombre de cyclistes a augmenté à Besançon. Depuis le premier confinement, en mars 2020, 31% de pratiquants supplémentaires a été constaté dans la cité comtoise. Par ailleurs, selon plus de 3000 observations réalisées, il semblerait que les (18-35 ans) respectent moins le code de la route que les plus âgés. Il en serait de même pour les hommes par rapport aux femmes.
Ce vendredi 29 avril, à Besançon, se déroule la 11ème édition de la marche intergénérationnelle : « Y'a pas d'âge pour marcher » sur le quartier des Hauts-de-Chazal autour du thème « santé et nature, à fond la forme » Le départ est prévu à 13h30 devant le restaurant universitaire des Hauts-de-Chazal, situé 22 Rue Ambroise Paré. Les inscriptions se font au même endroit et au même jour à partir de 13 heures.
Le programme de cette journée se décline en deux temps :
La ville de Besançon invite les groupes, musiciens et commerçants qui souhaitent se produire durant la prochaine fête de la musique, qui se tiendra le 21 juin prochain, à se faire connaître par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Précisons que le comité technique dédié à l'événement est accessible, via cette adresse, pour répondre à toutes les questions et interrogations.
Que la fête est belle. Après deux années d’annulation successive en raison de la crise sanitaire, le Carnaval faisait son grand retour à Besançon ce dimanche. Pour cette nouvelle édition, le comité des fêtes de la ville avait tout prévu. Le soleil, les confettis, le public et bien entendu le spectacle étaient au rendez-vous.
Tout d’abord, en début d’après-midi, ce sont une vingtaine de jeunes serveuses et serveurs qui se sont défiés lors de la grande course de garçons de café. Cette compétition sympathique n’a pas récompensé le plus rapide, mais celui qui a su se montrer le plus agile en présentant à l’arrivée le plateau le plus complet. La deuxième partie de l’après-midi a réuni des dizaines de milliers de spectateurs. Plus d’une dizaine de chars, accompagnés de fanfares, ont déambulé dans les rues du centre-ville. Une superbe ambiance, que les batailles de confettis ont rendu encore plus savoureuse.
Le plaisir de se retrouver
Anne Vignot, Maire de Besançon, Karine Michel, élue en charge de la vie association et Stéphane Iemmolo du comité des fêtes ne cachaient pas leur plaisir de voir ce bel évènement se dérouler. Ce carnaval marquait le retour des grands évènements populaires en extérieur à Besançon. Même si l’épidémie de Covid-19 n’est pas encore terminée, chacun avait plaisir de participer à ce moment festif.
Le reportage de la rédaction / Anne Vignot, Karine Michel et Stéphane Iemmolo
Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Hier soir, vers 18h, en patrouille sur le secteur de Palente, les policiers de la BAC ont constaté qu’un individu, en scooter, ne respectait pas les règles élémentaires du code de la route. A la vue des forces de l’ordre, il a tenté de prendre la fuite, mais il a finalement été interpellé un plus loin. Il a été retrouvé en possession de 7 grammes de cocaïne, 5 grammes d’héroïne, 7 grammes de résine de cannabis et 290 euros.
Ce jeudi soir, la Ville de Besançon va adopter son budget primitif 2022. Un exercice comptable d’un montant de 202 millions d’euros. Anthony Poulin, l’élu en charge des finances y voit un budget d’action, « tourné vers la protection des habitants et la transformation de la ville ». La cité comtoise veut « agir pour la justice sociale et le climat ». Concrètement, le budget de fonctionnement s’élève à 145 millions d’euros. Celui consacré à l’investissement est de 56 millions d’euros.
Parmi les grands projets évoqués : un nouveau gymnase sur le secteur Diderot à Planoise, l’ouverture d’une nouvelle crèche, la création d’un lieu pour les jeunes sur le site Pierre Bayle, la rénovation du musée de la résistance et de la déportation, des tickets culture pour favoriser l’accès à la culture des familles les plus pauvres, la reconduction du programme de rénovation énergétique des écoles et des crèches ou encore la création du jardin des sciences et la réhabilitation du quartier Planoise.
Des incertitudes pour l’avenir
Difficile pour la ville de Besançon de se projeter sereinement dans l’avenir. Le coût de l’énergie ne passe pas inaperçu. « Le montant des dérives énergétiques s’élève à 2 millions d’euros. Comme les foyers, les collectivités sont impactées dans leur fonctionnement » explique Anne Vignot. La Maire de Besançon constate également une hausse non négligeable du coût des matières premières qui, implicitement, va augmenter le coût des chantiers. Ce qui demande une gestion très pragmatique. Par ailleurs, les dernières prises de parole gouvernementales laissent entrevoir d’importantes restrictions financières, avec une contribution demandée à hauteur de 10 milliards d’euros aux collectivités locales pour éponger la dette du pays. Pour le moment, l’heure est au questionnement et aux interrogations. Si elle s’appliquait une telle mesure aurait des conséquences sur le fonctionnement des collectivités et la qualité du service apporté à la population.
Confiance en l’avenir
Néanmoins, même si elle reconnaît que certaines orientations pourraient être revues, au regard de la situation économique, Anne Vignot souligne que ce projet 2022 est volontariste et « dynamique », avec une augmentation nette de 3,5 millions d’euros, soit une hausse de 1,8%. Des moyens supplémentaires au service de l’économie et de la populations locales.
L'interview de la rédaction
Christopher Crawford, Consul des Etats-Unis à Lyon, s’est rendu ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Besançon dans le cadre d’une réunion sur le développement et l’investissement d’entreprises française aux Etats-Unis. Au cours de l’assemblée, des présentations ont été faite afin de mettre en lumière des programmes tel que Business France et Team France Export. Leur objectif étant d’accompagner au mieux les entreprises voulant se développer à l’international.
En compagnie du directeur Alexandre Arnodo et de plusieurs spécialistes animaliers, la maire de Besançon présentait ce lundi matin le nouveau projet de conservation animale ex-situ de la Citadelle, qui consiste à renforcer la santé animale en son sein.
Une méthode précurseur entre la science et le collectif
Site classé au patrimoine de l’Unesco, la Citadelle de Besançon accueille depuis plus de 20 ans plusieurs espèces animales. Investi dans leur protection et donc leur préservation, le Parc zoologique a décidé de travailler, depuis octobre dernier, en compagnie de divers scientifiques et autres spécialistes en biodiversité. L’objectivité apportée par ces derniers permet de proposer une expertise et d’accompagner les transformations entamées sur le long terme. De plus, la volonté de l’équipe est de changer le regard sur l’animal pour qu’il soit réellement considéré en tant qu’individu propre. Et c’est grâce à cette nouvelle méthode, mêlant apport scientifique et apport du collectif, que le projet pourra se développer. Afin de régler les derniers ajustements, une autre rencontre est prévue dans les prochaines semaines entre les différentes instances engagées.
Des premiers résultats concluants
« Lutter contre la maltraitance » et veiller au bon état « physique et mental » sont des mesures fondamentales du projet rappellent Fabienne Delfour, éthologue cognitive et spécialiste en bien-être animal, et Jonas Livet, titulaire d’un Master en biologie de la conservation. Ainsi, la première phase d’observation réalisée de janvier à février 2022 sur 4 espèces s’est avérée concluante. Les gibbons ont alors vu se complexifier trois aspects de leur quotidien, à savoir leur santé, leur habitat ainsi que leur accès à l’alimentation. Ces mesures résultent d’un travail exigeant réparti entre 24 observateurs passant leur temps à étudier les comportements sociaux des différentes espèces présentes à la Citadelle. Mais à ce jour, leur mission principale demeure la conservation animale ex-situ et le développement de cette approche transversale entre animal et science.
Ce jeudi matin, Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue chez un grossiste bisontin pour apprécier la consommation de produits locaux et français sur le lieu de vente. Avec sa charte « origine France », cette enseigne entend promouvoir l’agriculture française.
Pour la Maire de Besançon, il était important d’évaluer la situation et de constater si cette consommation locale, privilégiant les circuits courts et les produits nationaux, n’était qu’un effet de mode ou se confirmait. « J’ai besoin d’entendre le terrain et de savoir s’il s’agit de quelque chose de structurel, qui évolue de façon pérenne ou qui est très court » explique Mme Vignot. Une démarche pour essayer de comprendre comment les collectivités locales peuvent accompagner au mieux les filières pour répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommer si elles existent.

L’exemple de Métro
Le grossiste souhaite donner toute sa place à la production française et locale. C’est la raison pour laquelle, en 2020, il s’est engagé auprès de douze fédérations à promouvoir ces produits. « Nous sommes engagés à trouver des alternatives aux produits nationaux et internationaux pour mettre en valeur les produits du terroir » explique le directeur du site bisontin. Et de continuer : « nous sommes toujours à la recherche de nouveaux fournisseurs ». L’envie de promouvoir la production de qualité, contribuer à son échelle à la protection de l’environnement, en réduisant les distances de transport et répondre à une attente exprimée par ses clients et leurs consommateurs font partie des grands objectifs annoncés. Le patron de l’enseigne l’assure, « la dynamique est réelle et les labels origine France et produits du terroir sont de formidables arguments de vente ».
Le reportage de la rédaction