La 2è édition de la Transju’Cyclo se déroulera les 16 et 17 septembre. Après le succès de la 1ère édition, les organisateurs ont décidé de resservir le couvert en 2023. Différents parcours seront proposés. Ils permettront à tout un chacun, quel que soit son niveau, de découvrir ou redécouvrir les paysages des Montagnes du Jura. Une évolution remarquable sur les lacs, grandes étendues, vallées et monts du secteur. Au programme, des parcours allant de 70 à 250 kilomètres au cœur de ces paysages époustouflants.
Les inscriptions sont possibles sur le site : https://www.latransju.com/evenements/la-transju-cyclo/infos-pratiques/ . Le nombre de dossards est limité.
La semaine dernière, près de Louviers (Eure), plus de 1400 athlètes s’affrontaient dans six épreuves. Au sortir de cette compétition, la Société Nautique de Besançon ressort 3ème club de France.
“Une pente ascendante”
Benjamin Courbet, animateur et entraîneur de la Société Nautique de Besançon, décrit la progression du club comme "assez fulgurante". La SNB, qui s’installera prochainement dans ses nouveaux locaux à la Rhodia, a surpris beaucoup de monde à ces championnats. A Louviers, base nautique qui s’agrandit pour accueillir, peut être, les Jeux Olympiques, les habitués étaient admiratifs du club bisontin. “J’ai des coachs de partout qui sont venus me voir pour me demander comment on formait les jeunes pour qu’ils soient aussi bons”.
Axelle Renard, une native du club qui vise les JO
Sur ces 14 médailles, une belle parité existe, symbole d’une formation plurielle. Aussi, de nombreux titres prennent part parmi les breloques dont deux d’Axelle Renard. Un en individuel où elle s’impose très largement et un en bi-place avec sa partenaire Pauline Martin. Les quotas pour les Jeux Olympiques seront lancés à l’automne et l'athlète bisontine espère bien viser un podium en 2024.
La SNB continue de s’imposer dans le canoë kayak français et propage sa très bonne formation des jeunes.
Le podcast de la rédaction / Benjamin Courbet
Au complexe sportif du Rosemont, du 6 au 9 juillet, plus de 10 000 spectateurs sont attendus. L’organisateur Stéphane Barroca dépeint le programme et le coureur Mikael Robert nous décrit l’ambiance festive aux abords de la piste et dans le camping.
“C’est une grande chance” lance Stéphane Barroca, grand sourire. La capitale franc-comtoise accueille pour la première fois la plus grande compétition continentale de BMX, ce sport cycliste qui mêle “adrénaline et vitesse”. C’est surtout la première édition d’une telle ampleur de ces championnats avec 2400 pilotes de 26 nations différentes.
La piste du Rosemont est prête dès ce jeudi, elle accueille les séances d’essai avant de voir les premières courses s’élancer vendredi.
Une logistique colossale
Pour recevoir les compétiteurs et les spectateurs qui forment un joli total de 15 000 personnes, la tâche est ardue. Stéphane Barroca indique le chiffre de 2000 bénévoles. Dans les quartiers du Rosemont et de la Malcombe, les vélos sont partout. Au complexe sportif Michel Vautrot, plus de 2000 campings-car prennent place avec des spectateurs et participants venus de toute l’Europe.
Le BMX, “une grande famille”
Mikael Robert et sa femme Cynthia sont venus de Quimper (Bretagne) pour l’évènement. Le premier prendra le départ des courses en catégorie “Cruiser + de 50 ans” vendredi. Il a participé aux championnats du monde à Nantes l’année dernière et plusieurs fois aux championnats de France. Mikael, qui pratique le BMX depuis ses 13 ans, décrit ce sport comme “une grande famille”. Il retrouve à chaque compétition des amis de longue date. L'ambiance au camping est joyeuse, toute la famille va découvir la ville aujourd'hui et Cynthia a hâte des rencontres avec les internationaux.
Des champions à voir le samedi
Ce sera la journée à ne pas manquer. Avec les deux champions olympiques Bethany Shriever (Royaume-Uni) et Niek Kimmann (Pays-Bas), les courses du samedi après-midi seront primordiales pour obtenir des points pour les JO de Paris l’année prochaine. Le club de Besançon aura aussi des cartouches à jouer avec des bonnes chances dans certaines catégories. Il sera chargé de faire briller la ville, lui qui a été nommé pour la seconde année consécutive meilleur club de France.
Les “trial”, courses par équipes de nations, clôtureront l'événement dimanche sur une belle note. On espère vous retrouver sur le bord de la piste, longue de 390m, pour admirer le gratin de la discipline.
Le podcast de la rédaction / Stéphane Barroca, Mikael Robert, Cynthia et Matéo Bonin
Depuis jeudi dernier, des violences urbaines éclatent dans certains quartiers de Besançon, comme dans le reste de la France, suite à la mort de Nahel. Le quartier prioritaire de Planoise est particulièrement touché. Alors, comment comprendre cette colère et agir à long terme pour que cette situation structurelle ne se reproduise pas ?
Tentatives de réponses dans ce dossier avec, en première partie Fodé Ndao, champion de karaté et fondateur du Club Sauvegarde.
Réfléchir, avant tout. C’est ce que Fodé Ndao ne cesse de répéter aux jeunes qu’il encadre et à son propre fils. On le rencontre au 6 rue Pablo Picasso, le Club Sauvegarde, en plein cœur du quartier de Planoise. Avant de mener l’interview, le champion de karaté nous demande quelques minutes pour régler un conflit à propos d’une sortie au lac avortée au sein du club. Pour comprendre les tensions, la recette est simple : écouter, chacun, chacune. Avant d’émettre un quelconque avis, Fodé veut entendre tout le monde isolément.
Cet exemple met en lumière l’avis et la philosophie de vie du karatéka qui “voit dans le sport les valeurs fédératrices” d’où peuvent émerger la paix.
Le sport, une visée éducative
Fodé est vice-champion du monde de karaté et plusieurs fois champion d’Afrique. Véritable légende dans son quartier et dans son pays d’origine, le Sénégal, il veut mettre à profit son expérience pour éduquer les jeunes. Dans son Club Sauvegarde, fondé en 2003, il discute tous les jours avec des mineurs et essaie d’initier chez eux des réflexions, sans imposer son point de vue. Le sport, pour lui, “n’est pas politique”. Éloigné de ces considérations, il peut avoir des “valeurs éducatives” avec les moments de partage qu’il suscite. Quand on lui demande si l’Etat est assez présent pour l’aider dans son action, nécessaire et bénéfique dans ce quartier, Fodé affirme : “il ne faut pas toujours se demander ce que l’Etat peut faire pour nous, il faut aussi se demander ce que l’on peut faire pour l’Etat”. Il remercie les collectivités pour leur aide financière mais estime que c’est par les relations humaines, avant tout, que la société peut sortir par le haut.
Préférer la responsabilité de chacun à la responsabilité des parents
On entend beaucoup dans les médias que la responsabilité de ces violences, réalisées par des très jeunes, revient en premier ordre aux parents. Fodé préfère imputer un rôle à toute la société qu’il voit “comme un village”. “Le village, c’est le boulanger, le voisin, le passant, l'instituteur qui doit être respecté par tout le quartier”. Chaque personne sur le passage d’un jeune le construit. Et quant au rôle des “grands frères”, c’est un terme fondé politiquement selon lui. La responsabilité doit être collective pour Fodé et la solution dans le dialogue.
“Les violences, on ne les traite pas, on les juge”
Ce dialogue, il ne peut être seulement répressif et Fodé déplore le jugement de ces violences, sans compréhension. Dans ses actions, comme avec l’initiative des caravanes des pieds d’immeubles qui débute dès ce lundi 10 juillet, il prône le dialogue. Cet évènement, qui présente des activités sportives aux jeunes, durera près de deux mois dans six quartiers différents de Planoise. Il est réalisé en collaboration avec le Centre de loisirs de jeunes de la Police Nationale.
Le podcast de la rédaction/ Fodé Ndao
Mercredi dernier a été donné le coup d’envoi de la huitième édition de la Ponta’Beach. Cet évènement populaire, dont le succès se confirme d’année en année, fermera ses portes le dimanche 16 juillet. Pour Philippe Besson, l’élu en charge des sports à la ville de Pontarlier, ce rendez-vous 100% pontissalien, qui a fait des émules sur d’autres territoires, porte des valeurs "de partage, de convivialité et de vivre ensemble", où toutes les générations cohabitent.
Les aménagements pensés plongent les visiteurs dans un univers agréable, invitant à la farnienté. Au programme : des sports sur sable, du basketball, du football et du roller sur une autre surface. Il est également possible de découvrir d’autres sports comme le golf, la pétanque, le ping-pong, le babyfoot, le tir à l’arc, l’escalade, … . Durant ces trois semaines, des tournois sportifs et des soirées sont également organisées. Des petits coins détente et restauration apportent une touche vacances supplémentaire.
Les nouveautés
Chaque année, quelques nouveautés sont apportées. L’édition 2023 est plus que jamais concernée. Les 8 et 9 juillet, une tour d’escalade de 8 mètres sera installée sur le site du parc du Grand Cours. Un parc aventure verra également le jour. Il permettra de pratiquer l’accrobranche. On notera également la présence de nouvelles structures gonflables pour les enfants.
Pour tout savoir sur la Ponta’Beach 2023, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.ville-pontarlier.fr/sortir/agenda/fiche/pontabeach
L'interview de la rédaction : Philippe Besson
Il y aura deux Francs-Comtois engagés sur le Tour de France. Il y a quelques jours, on a appris que Thibaut Pinot, le coureur de Groupama FDJ, serait sur la ligne de départ de la Grande Boucle. Ce lundi après-midi, c’est le Bisontin Clément Berthet qui a été confirmé par son équipe (AG2R Citroën). Mauvaise nouvelle pour le Jurassien Alexis Vuillermoz qui n’a pas été retenu par Total Energie.
La huitième édition du panoratrail se déroulera ce dimanche 25 juin en forêt de Chailluz à Besançon. Cet évènement, qui avait accueilli environ 1500 personnes en 2022, a pour objectif de récolter des fonds pour l’association « nos enfants d’ailleurs », qui est composée de parents d’enfants autistes. L’évènement se déclinera en deux formats. Le public pourra participer à l’un des trois trails ( 22, 10 et 5 kilomètres) ou l’une des deux marches ( 10 et 5 km) proposés.
A travers cette manifestation, l’association y voit également un belle opportunité d’ouvrir le monde du handicap sur l’extérieur. Eric Cuenot convient que la place des enfants en situation de handicap est insuffisante. Les prises en charge sont compliquées et demandent un combat de tous les instants pour obtenir ce que chacun est en droit d’attendre.
Infos pratiques : Concernant la manifestation sportive de ce dimanche, des places sont encore disponibles. N’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://www.helloasso.com/associations/nos-enfants-d-ailleurs/evenements/panora-trail-2023-8eme-edition-le-trail-bleu
L'interview de la rédaction : Eric Cuenot, président de l'association organisatrice
Ange Ahoussou, défenseur central ivoirien de 19 ans, est prêté pour une saison avec option d’achat par l'OGC Nice au FC Sochaux Montbéliard après avoir satisfait à la visite médicale d'usage. Il évoluait en 2022/2023 dans le cadre d'un prêt à la Berrichonne de Châteauroux, où il a disputé 20 matchs en National.
Après avoir accueilli la journée des débutants, samedi dernier, où 400 petits footballeurs ont été conviés par la ligue de Football de Franche-Comté, le CA Pontarlier organise ce dimanche 18 juin la 18è édition de la Pontacup. Pour cette nouvelle édition, 32 équipes, venues de Franche-Comté, du nord de la France et du Grand Est disputeront ce tournoi.
Cette année, l’équipe en charge de l’évènement a prévu quelques surprises. Un maillot sera remis à tous les participants dès leur arrivée. Par ailleurs, cette année, un challenge sera organisé. L’équipe, qui aura été en capacité de le remporter trois années de suite, pourra repartir avec le trophée. A Pontarlier, on a conscience de l’importance de ces rendez-vous qui mettent à l’honneur la génération de demain. « Il y a la vitrine de la N3, mais le club travaille beaucoup pour faire vivre ce foyer que sont les jeunes » explique Anthony Invernizzi, le Vice-président du CA Pontarlier football.
Cet évènement est le dernier grand rendez-vous footballistique de la saison au complexe Paul Robbe. S’en suivront deux courtes semaines de repos, avant de préparer le nouvel exercice 2022/2023. Le coup d’envoi du tournoi sera donné ce dimanche à 9h. La remise des récompenses est programmée à 17h.
L'interview de la rédaction : Anthony Invernizzi, Vice-président du CA Pontarlier Foot
La ville de Besançon accueille jusqu’au 8 juin le championnat de France UNSS rugby minimes garçons excellence. Un évènement qui se tient au stade Maurice Jabry à Besançon auquel 12 équipes venues de toute la France participent. Des jeunes rugbymen, venus de Montpellier, Versailles, Poitiers, Bordeaux, Toulouse, Clermont Ferrand, sont présents en terre bisontine. Les heureux finalistes en sont passés par des épreuves qualificatives dans leur académie, avant de décrocher leur billet pour la Franche-Comté.
Des jeunes pleinement acteurs
C’est le principe même de la pratique sportive en milieu scolaire. Certes il y a la compétition, mais il y a aussi la formation et l’implication des jeunes participants et la transmission de valeurs autour d’une discipline. Ainsi, au côté de Serge Mommessin, le directeur du service régional de l’UNSS pour l’académie de Besançon, et de ses équipes, la jeunesse franc-comtoise répond présent pour le bon fonctionnement du tournoi. Les missions ne manquent pas. Entre l’organisation et la bonne tenue de l’évènement et les tâches liées au secourisme et à la promotion de la compétition, les jeunes sont au rendez-vous. « L’UNSS, c’est pour les élèves et par les élèves » explique Serge Mommessin. Et de poursuivre : « on essaie de mettre l’élève dans toutes les fonctions d’organisation, de gestion et de coordination ».
Promouvoir la Coupe du Monde de rugby et les JO de Paris
Cet évènement a également souhaité fait la part belle à deux grandes compétitions à venir. Dans 100 jours, le Pays accueillera la Coupe du Monde de rugby. Dans un peu plus d’un an, ce sont les Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris. Alors pour sensibiliser la nouvelle génération, des animations sportives et culturelles ont été mises en place. Pratique sécurisée du rugby, expositions sur l’olympisme, … . Les initiatives ne manquent pas. Ce superbe évènement fermera définitivement ses portes ce jeudi 8 juin, avec la grande finale nationale, qui se disputera à partir de 15h20 au stade Maurice Jabry.
L'interview de la rédaction / Serge Mommessin