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Alexandra Cordier prépare les futures élections municipales. Suite à son expérience de l’an dernier, l’ancienne attachée de presse, a appris de l’expérience vécue lors de la dernière campagne électorale. Ancienne attachée de presse de Jean-Louis Fousseret, passionnée par la vie publique et désireuse de contribuer au développement et au rayonnement de la ville de Besançon, elle a décidé de préparer dès maintenant l’élection 2026. Cependant, pas question de partir seule. Elle peut compter sur les 55 colistiers engagés à ses côtés depuis un an. Un collectif solide qu’elle compte bien agrandir et enrichir.

Certes la route est encore longue, mais il est important de se projeter d’ores et déjà dans une réflexion et une démarche collective pour faire naître des projets. L’objectif est bien entendu d’ouvrir cette réflexion à la population la plus large. « Nous devons être capable de parler et d’intéresser les 70% d’abstentionnistes qui ne croient plus en la vie publique et ses acteurs » explique Alexandra Cordier. L’objectif est clairement annoncé : « faire grossir les rangs » pour faire émerger des idées, des pensées et des initiatives nouvelles. Alexandra Cordier en est convaincue, c’est en impliquant la population que cette dernière aura envie de se mobiliser et ne se détournera plus de la chose publique.

Tout le monde est le bienvenu. A l’exception des extrêmes de droite et de gauche, invitées à rester chez elles. En septembre prochain, Alexandra Cordier lancera son Think Tank bisontin. Un moyen de sensibiliser et d’informer le plus grand nombre sur les intentions et les ambitions de celle qui n’a pas dit son dernier mot.

Alors que les pires records possibles semblaient avoir été atteints lors des dernières élections municipales de 2020, les élections régionales et départementales 2021 ont établi de nouveaux tristes standards en termes d’abstentionnisme. À l’échelle nationale, c’est près de 7 français sur 10 qui ne se sont pas rendus dans les bureaux de vote ce dimanche. Ras-le-bol général, manque de confiance envers la classe politique, ou encore désintérêt total de la jeunesse, les causes ne manquent pas. Retour sur une catastrophe démocratique 

Les crises sociales s’accumulent au fil des mois. Avant l’épisode COVID-19, le président de la République Emmanuel Macron a du faire face à la crise des gilets jaunes. Un symbole du ras-le-bol général du peuple, et de la défiance de ce dernier envers la classe politique. Si les français se désintéressent de la politique, c’est chez les jeunes que le constat est le plus alarmant. 82% d’abstention chez les 18-35 ans et 84% chez les 18-24 ans. Le timing et l’organisation de ces élections peuvent également être un facteur de l’abstention record. De nombreuses personnes n’étaient pas au courant qu’il s’agissait d’une double élection (Régionales / Départementales), et quelques jours seulement après le déconfinement, la tête des français était peut-être ailleurs.

Hier, la présidente sortante de BFC Marie-Guite Dufay qualifiait de « catastrophe démocratique », le taux d’abstention anormalement élevé. Un constat juste qui manque cependant de remède. Alors que faire, pour redonner gout à la politique et au vote ? Plusieurs pistes sont évoquées, certains souhaitant faire du vote un devoir obligatoire et non un droit. D’autres estiment que le salut passe par la pédagogie avec de l’instruction civique dédiée dès le collège ou le lycée. Enfin, le vote électronique apparait comme une solution viable et plus simple que le traditionnel déplacement dans les urnes.

Ce lundi après-midi, à 14h, Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste sortante du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, et Stéphanie Modde, la chef de file écologiste, tiendront  une conférence de presse commune. Elle se tiendra à Dijon.

Sans aucune surprise, les deux candidates devraient annoncer la fusion de leur liste pour le second tour. Un accord a été trouvé au petit matin, après une longue nuit à négocier, notamment concernant les postes attribués aux écologistes sur la nouvelle liste.

Rappelons que Marie Guite Dufay est arrivée en tête du 1er tour dimanche soir avec 26,45% des voix. Stéphanie  Modde est cinquième avec 10,33% des suffrages.

Le deuxième tour des élections régionales et départementales se déroulera ce dimanche 27 juin. Pour l’heure, en raison d’un très fort taux d’abstention, très peu de candidats ont décroché la victoire.

Rappelons, par exemple, que pour les départementales, les candidats doivent obtenir la majorité absolue, mais aussi, 25% des suffrages des inscrits dans leur canton. Ce qui n’a pas été souvent le cas.

A Champagnole, Clément Pernot et Eloïse Schneider, seuls candidats en lice sur leur territoire, ont réussi à atteindre ce deuxième objectif. Satisfait de cet épilogue, le président LR sortant du conseil départemental du Jura s’est empressé de saluer ses concitoyens via sa page Facebook.

Ce lundi matin, Denis Thuriot le candidat de la majorité présidentielle aux élections régionales en Bourgogne Franche-Comté a annoncé qu’il se maintenait au second tour, qui se déroulera dimanche prochain. « Nous constatons le refus de la Présidente sortante de constituer un arc politique républicain, préférant le sectarisme d’un accord rétréci avec les communistes et les verts » écrit-il. Et de conclure : « Nous rejetons bien évidemment les extrémistes des droites ». Un moyen de signifier qu’aucune fusion n’est envisagée avec les listes de droite de Gilles Platret et du Rassemblement National de Julien Odoul.

Tout est encore possible pour Gilles Platret, le chef de file de la droite aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. Ce dernier n’a pas dit son dernier mot et entend bien batailler dur pour aller chercher les électeurs qui se sont abstenus. Rappelons que les scrutins de ce dimanche ont réalisé les pires scores en termes de participation à des élections sous la cinquième République. Sept électeurs sur dix ne se sont pas déplacés pour aller voter.

S’il annonce aucune fusion de sa liste avec d’autres candidats, Gilles Platret prévient qu’il ira chercher toutes les voies qui lui donneront la victoire finale. Il explique que compte tenu de l’abstention et du faible écart de voix entre les candidats, le sacre est possible. C’est la raison pour laquelle dès ce dimanche soir, le Maire de Chalon-sur-Saône a fait connaître aux rédactions ses premières destinations sur le terrain.

Hier, vers 17h30, à Laissey, les sapeurs-pompiers du Doubs ont porté secours à un homme qui avait chuté de trois mètres suite à un malaise dans un bois. La victime a été treuillée et transportée sur l’hôpital Minjoz à Besançon.

Les Régionales 

Ce dimanche s’est déroulé le 1er tour des élections régionales et départementales. Ce scrutin est marqué par un fort taux d’abstention, qui s’élève à 65% dans la région. Concernant les résultats, la surprise vient de celui réalisé par le Rassemblement National (23,27%) et l’arrivée en tête de la présidente socialiste sortante Marie Guite Dufay, qui recueille 26,45% des suffrages.

Avec 20,82% des suffrages, Gilles Platret, le candidat de la droite arrive en troisième position. Le député jurassien Jean-Marie Sermier, soutien de la première heure du chef de file de la liste de la droite en Bourgogne-Franche-Comté, veut encore croire à l’alternance. Pour Mr Sermier, « la campagne débute officiellement ce soir ». Il rappelle que son parti n’entrera pas dans les habituelles discussions du dimanche soir d’après 1er tour. Pas de fusion de listes envisagée. Le député jurassien veut « mettre un terme à 20 ans de socialisme ».

Denis Thuriot, le candidat de la République-en-Marche, a pris la quatrième place du 1er tour des élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. Il recueille 11,7% des suffrages.
Pour l’heure, difficile de savoir quelle décision il prendra. Plusieurs hypothèses sont sur la table. Une situation particulière. D’autant plus que Marie Guite Dufay a clairement annoncé qu’elle ne souhaitait pas échanger avec le parti d’Emmanuel Macron.  La cinquième revient à l’écologiste Stépahanie Modde (10,3%). Bastien Faudot, le chef de file du Temps des Cerises et Claire Rochet de Lutte Ouvrière occupent respectivement la 6è et 7è places avec 4,43% et 2,72% des suffrages.

Les départementales 

Concernant les élections départementales dans le Doubs. Compte tenu du mode de scrutin et de la faible participation des électeurs, des candidats de la majorité départementale n’ont pas encore validé leur victoire. Ils n’ont pas obtenu les 25% nécessaires des inscrits pour s’imposer dès le 1er tour. C’est le cas par exemple de Christine Bouquin dans le canton de Maîche, Philippe Alpy dans le canton de Frasne et Jacqueline Cuenot Stalder dans le canton de Morteau. Un deuxième tour sera nécessaire dans les cantons de Pontarlier, Saint-Vit et de Besançon. Quelques surprises apparaissent comme le score très serré entre la droite de Ludovic Fagaut et la gauche de Bruno Aebischer dans le canton 5 de Besançon, la deuxième place d’Odile Petitjean, candidate de la majorité sortante, dans le canton de Besançon 4 et l’arrivée en tête de Marc Paulin de l’union de la gauche dans le canton de Besançon 3.

Dans le Jura. On notera la bonne tenue des grands élus comme Marie Christine Dalloz dans le canton de Moirans-en-Montagne, Marie-Christine Chauvin dans le canton d’Arbois et la députée La République-en-Marche Danielle Brulebois dans le canton de Bletterans. Les résultats sont à découvrir sur pleinair.net

À l’issue de ce 1er tour des élections régionales, la candidate de Lutte Ouvrière Claire Rocher a réagi aux différents résultats. Pour la dijonnaise, l’abstention record est symbolique du désintérêt profond, voir du dégout des français pour la politique, « qui ne fait que désigner ceux qui auront à gérer les affaires de la bourgeoisie dans les différentes institutions ». Avec 2,7% des suffrages, Claire Rocher ne sera pas au second tour de cette élection, et ne donnera aucunes consignes de vote : « Le premier tour étant passé, le seul où le camp des travailleurs a pu s’exprimer, le deuxième tour n’a ni enjeu, ni intérêt pour les travailleurs et les classes populaires. Lutte ouvrière ne cautionnera pas la supercherie consistant à présenter des  hommes politiques qui sont aussi réactionnaires, aussi anti-ouvriers que ceux d’extrême-droite, comme un rempart contre la menace du RN au pouvoir ».


Denis Thuriot, le candidat de la République-en-Marche, a pris la quatrième place du 1er tour des élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. Il recueille 11,7% des suffrages.
Pour l’heure, difficile de savoir quelle décision il prendra. « Nous avons plusieurs hypothèses. Je vais en parler avec mes 115 colistiers. Nous prendrons une décision ensemble ». explique le candidat de la majorité présidentielle.

Concernant le résultat de sa liste, Mr Thuriot regrette que « les électeurs de LREM ne se soient pas déplacés ». Il ira chercher les abstentionnistes durant cette deuxième partie de campagne qui débute. Le Bourguignon admet qu’il aurait aimé un meilleur score du parti d’Emmanuel Macron. Preuve que les déplacements de Gérald Darmanin, Jean Castex et Gabriel Attal n’ont pas été suffisants.