Un jeune pontissalien de 18 ans a fait l’objet d’un rappel à la loi pour des faits de corruption de mineur. Il a été reconnu que cet individu avait envoyé des SMS insistants à un jeune homme de 17 ans. La plainte avait été prise par la brigade de gendarmerie d’Ornans. Le jeune harceleur a été entendu au commissariat de police de Pontarlier. Il a reconnu les faits et évoqué une plaisanterie, plutôt qu’une réelle envie de nuire.
Le 2 juillet dernier à Besançon, Mohammed Boumaaza avait renversé et grièvement blessé un policier de la brigade anticriminalité en scooter. Ce dernier est resté plus d’un an en convalescence, et se déplace aujourd’hui encore en fauteuil roulant. En premier instance, le prévenu avait écopé de 5 ans de prison ferme devant le tribunal de Besançon. Il avait alors interjeté appel. Ce jeudi 4 novembre, devant la cour d’appel du tribunal de Besançon, sa peine a été confirmée. Une réponse jugée « satisfaisante » pour le commandant Christophe Touris, à la tête de la sûreté départementale.
Un accident entre deux voitures s’est produit hier soir, vers 19h30, à hauteur d’Etalans. On déplore trois blessés. Les victimes, trois femmes, âgées de 52, 34 et 20 ans, ont été examinées sur place par un médecin et transportées sur l’hôpital de Besançon.
Ce sont les maîtres de stage qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Le 14 octobre dernier, ils sont une cinquantaine à avoir signé un appel, qui a été transmis à la présidente de l’Université de Franche-Comté, mais aussi à des députés, à la direction de l’école et au président du syndicat national des orthophonistes, et à l’Agence Régionale de Santé. Ils racontent l’enfer vécu par ces étudiants, pour la plupart des femmes. Vomissements, crainte d’aller en cours, boule au ventre, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil, troubles dépressifs, prise d’anxiolytiques et d'antidépresseurs, la liste est très longue.
Après la suspension des cours, trois membres de l'équipe pédagogique ont démissionné de leurs fonctions au sein de l'école d'orthophonie. Le directeur en fait partie. La présidente de l'Université, Macha Woronoff, a saisi le procureur de la république de Besançon. Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement. Seulement, pour voir ces signalements aboutir, il invite les victimes à se manifester par téléphone au commissariat de Besançon, afin de permettre des poursuites pénales. Une dizaine de signalements ont été reçus, mais certains sont anonymes et d’autres prescrits, car ils datent de plus de dix ans. Pour l’heure, une enquête administrative va être diligentée afin de faire le point sur l’organisation au sein de l’école d’orthophonie.
Les proches de Madame Chantal Soulier sont toujours sans nouvelles. Cette personne, domiciliée à Ecole Valentin, transportée à l’hôpital Jean Minjoz, à la suite d’une chute dans sa commune de résidence, n’a plus donné signe de vie depuis le 29 octobre.
Elle a quitté l’établissement après y avoir été conduite. Ce jeudi, une nouvelle opération était menée pour tenter de la retrouver. Ce matin, les participants se sont donnés rendez-vous sur le parking d’une boulangerie à Franois. Cet après-midi, un nouveau rassemblement s’est tenu aux Tilleroyes.
Un individu, âgé de 22 ans, a été interpellé par les policiers bisontins ce mercredi après-midi, vers 16h30, rue des Causses. Un autre a pris la fuite. Ces deux hommes ont été aperçus sur un point de deal. Ils effectuaient un échange de stupéfiants de main à main. L’individu interpellé a été trouvé porteur d’un couteau et de 430 euros. Ce dernier a reconnu que l’argent découvert sur lui provenait de la vente de produits stupéfiants. Il était toujours en garde à vue ce mercredi, en fin d’après-midi.
Un homme, âgé de 29 ans, devra s’expliquer le 28 février prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Le 2 novembre, lors d’un contrôle routier, il a multiplié les infractions. Interpellé car son véhicule était démuni de la vignette du contrôle technique, il a utilisé une fausse identité pour échapper aux sanctions. Plus tard, les policiers ont constaté qu’il était au volant malgré une annulation du permis de conduire. Il a été placé en garde à vue.
Le 2 novembre dernier, vers 16h30, les policiers bisontins se sont rendus au centre commercial de Chateaufarine à la suite d’un appel dénonçant un homme, âgé de 20 ans, qui aurait exhibé son sexe aux passants dans la galerie commerciale. Il a été intercepté par des vigiles. L’un d’eux a reçu un coup de poing au visage par cet homme. Ce dernier a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Il s’expliquera en janvier prochain devant la justice. La victime a déposé plainte. Aucun passant n’a été identifié.
Demain soir, lors du prochain conseil municipal, les élus bisontins vont devoir se positionner sur l’engagement de la ville de Besançon dans l’aide apportée aux réfugiés. Il s’agit de la mise en place d’un Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés. Il doit permettre de répondre aux besoins des primo-arrivants et des réfugiés.
La Ville compte ainsi favoriser leur intégration à Besançon, mais également créer des temps de partage avec les locaux. Il est signé avec les services de l’état. Sa durée est d’un an et peut être renouvelé deux fois. L’état apporte 150.000 euros dans les domaines de la prise en charge de la santé mentale, la jeunesse, le logement, l’accès à la culture et l’insertion professionnelle, notamment dans les métiers en tension. Philippe Cremer, élu en charge de l’accueil des sans-abris et l’accompagnement des migrants est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction : Philippe Cremer, élu en charge de l’accueil des sans-abris et l’accompagnement des migrants
Entre le 31 octobre et le 2 novembre, les policiers pontissaliens ont enregistré quatre conduites sous l’effet de stupéfiants et d’alcool. Des défauts d’assurance ont également été constatés. Deux rétentions de permis de conduire ont été effectuées. Les contrevenants seront convoqués ultérieurement lorsque les résultats de tous les dépistages seront connus. Les mis en cause sont âgés de 19 et 21 ans.