Une partie des professeurs et du personnel du lycée Jules Haag – site Marceau à Besançon a décidé de nouveau d’exercer son droit de retrait « afin de protéger les élèves et les personnels ». Il s’agit de la quatrième période de droit de retrait. Ce matin, ils ont distribué des tracts devant le lycée. La présence d’une arme, détenue par un élève, à l’internat et la tentative de suicide d’une personne travaillant au sein de l’établissement sont à l’origine de ce nouveau mouvement . Les personnes mobilisées dénoncent l’attitude de la région Bourgogne Franche-Comté, qui a la responsabilité de la gestion des lycées, et qui tarde à donner « des réponses claires et précises ».
L'interview de la rédaction
Les enseignants du lycée Jules Haag – site Marceau à Besançon ont décidé d’exercer leur droit de retrait après leurs nombreuses alertes concernant la sécurité au sein de cet établissement scolaire. En octobre dernier, des individus cagoulés et armés se sont introduits dans le lycée et, le 16 octobre, un élève a exhibé un gros couteau en cours. Le 28 novembre, un lycéen a été interpellé après la découverte d’un pistolet 9 mm à l’internat. Actuellement onze personnels sont en arrêt de travail et une personne de l’établissement a tenté de mettre fin à ses jours cette semaine.
Ce mercredi, à Besançon, l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l’agrasc, organisait une vente aux enchères de 162 montres de luxe, confisquées aux délinquants et criminels partout en France. Cette agence est notamment chargée de gérer les biens confisqués au nom du procureur de la République. Le montant de la vente bisontine s’élève à 1,5 millions d’euros, qui sont reversés à l’état. Cette opération avait un intérêt tout particulier parce qu’il s’agissait de la vente de rolex la plus importante de l’année. L’enchère la plus haute a atteint 81.200 euros.
« Toutes ces montres ont été saisies ou confisquées à des personnes qui ont commis ou suspectées d’avoir commis des infractions » explique Mme Hautemanière, cheffe du département mobilier de l’agrasc. Et de poursuivre : « Ces infractions concentrent des faits d’escroquerie, de blanchiment, du trafic de stupéfiants, d’or, … . L’agrasc intervient soit pendant l’enquête, soit après décision définitive pour valoriser ces biens ».
Après une matinée, durant laquelle chacun a pu prendre connaissance des différents produits présentées, la vente aux enchères s’est tenue l’après-midi. Cette dernière s’est déroulée en présentiel, mais également en distanciel. Ce qui a permis à un très large public, composé de connaisseurs et de collectionneurs, de participer à cet évènement.
L'interview de la rédaction : Mme Huatemaître, cheffe du département de l'agrasc
Une violente explosion, suivie d’un feu, s’est produite hier soir, vers 20h, à Montbéliard, rue Bauhin. Elle est survenue dans un bâtiment mitoyen de deux étages. Une lance a été déployée par les secours. Le bilan définitif fait état de deux victimes, transportées sur le centre hospitalier Nord Franche-Comté, et de 14 impliqués. Un homme de 41 ans, en urgence absolue, a été médicalisé sur place. Une femme de 30 ans présentait des blessures plus légères. Six personnes ont été relogées par la mairie. Les autres ont pu regagner leur logement. Des expertises bâtimentaires sont en cours.
Un pontissalien de 56 ans s’est fait piéger sur internet par l’association « d’Argus », qui s’est fixée comme mission de repérer les pédophiles sur la toile. Cet individu, croyant échanger avec un mineur, discutait avec un membre de ce collectif. Le quinquagénaire a été interpellé sur son lieu de travail mardi par la police nationale.
Au cours de son audition, il a reconnu les faits, expliquant qu’il compensait ainsi une absence de relation sexuelle. Selon lui, il ne serait jamais passé à l’acte. Les perquisitions menées n’ont rien donné, tout comme les regards portés sur son téléphone portable et ses outils informatiques. Le mis en cause devra s’expliquer devant la justice. Il devra également se soigner.
Ce mercredi, lors du 3è jour de son procès en appel, le Chilien Nicolas Zepeda, l’assassin présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, en décembre 2016, à Besançon, a reconnu avoir menti devant la cour d’assises de Haute-Saône. Pour la première fois depuis son périple judiciaire, il a admis s’être rendu dans la résidence de l’étudiante le soir de sa disparition. Les commentateurs y voient une avancée majeure. Le procès se poursuit, jusqu’au 22 décembre prochain, à Vesoul.
Hier soir, vers 20h45, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour une intoxication au monoxyde de carbone à Besançon, rue Stendhal. Les occupants, qui n’avaient pas de chauffage, ont allumé un barbecue sur le perron de la maison, laissant la porte ouverte, pour que la chaleur se diffuse. A l’arrivée des secours, une femme de 53 ans, un homme de 42 ans et deux garçons de 11 et 7 ans avaient les jambes lourdes et présentaient des céphalées. Les quatre victimes ont été transportées sur le CHRU Minjoz de Besançon.
Un homme de 30 ans devra s’expliquer devant la justice. Il est soupçonné d’avoir commis des violences sur son ex-compagne à Pontarlier. Après les faits, confirmés par la victime, ce dernier est parvenu à prendre la fuite. Il a été interpellé plus tard par les forces de l’ordre. Alors qu’il s’était positionné devant le domicile de sa jeune victime, âgée de 21 ans.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mardi matin à Villers-le-Lac pour un accident de circulation impliquant un seul véhicule. Une femme de 33 ans n’était pas blessée à l’arrivée des secours et n’a pas été prise en charge.
Un grave accident de la route s’est produit hier soir, vers 19h, entre la commune d’Orve et le col de Ferrière. Une automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture, qui a percuté un arbre. La conductrice de 19 ans a dû être désincarcérée. Gravement blessée, elle a été médicalisée sur place, avant d’être héliportée sur le CHU Minjoz à Besançon.