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La police nationale dresse le bilan de l’opération « Place nette Â», qui s’est tenue les 11, 12 et 13 septembre derniers dans le quartier Battant à Besançon. La lutte contre les troubles d’usage de l’espace public, générés par la présence de marginaux et l’exploitation de commerces, employant des étrangers sans titres, sujets à des fraudes réglementaires, était visée. Ainsi, des contrôles ont été effectués dans les transports en commun, dans les bars et épiceries, avec verbalisations par les douanes et l’URSSAF. Des patrouilles de sécurisation et de contact au bénéfice de la population ont été effectuées.

Au total, 153 effectifs de police ont pris part à ces opérations, ainsi que 61 personnels d'autres administrations (douanes, URSSAF, police municipale, DREAL, Kéolis, SUGE), sur l'ensemble des trois jours. 878 individus ont été contrôlés, ainsi que 75 véhicules, et 23 commerces.

4 individus ont été interpellés. 4 amendes forfaitaires délictuelles, 7 contraventions, et 1 immobilisation de véhicule ont été relevées. 61 verbalisations de voyageurs ont été réalisées sur les réseaux Keolis et SNCF. Au terme des contrôles des transports en commun, un emploi irrégulier d'appareil de contrôle de conduite de bus a été relevé par la DREAL, entraînant une amende de 3000 €. Les contrôles des commerces ont amené l'ouverture de 4 procédures URSSAF suite à des constatations d'infractions.

A Besançon. L’enquête se poursuit après l’interpellation d’un collégien de 14 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’alerte à la bombe,  diffusée jeudi matin au collège Camus de Besançon, via l’application Pronote. Très rapidement,  les enquêteurs ont repéré l’adresse à partir de laquelle l’alerte a été émise. Placé en garde à vue, son auteur, en présence de son avocat, a reconnu les faits.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Dans son message, l’adolescent expliquait que plusieurs explosifs avaient été cachés dans différents endroits de l’établissement scolaire. Ce qui a engendré l’évacuation de ses occupants. Le smartphone du mis en cause et l’ordinateur familial sont actuellement scrutés par les policiers en charge de l’enquête.

La personnalité de ce jeune homme, introverti et grand consommateur de jeux vidéo, fait également l’objet de toutes les attentions. D’autant plus que le message faisait référence à la religion. Une enquête sur l’environnement social de l’adolescent  est également en cours. Elle est menée, sous l’autorité du juge des enfants, par les travailleurs sociaux de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Le Pontissalien de 25 ans, à l’origine de l’accident mortel,  survenu samedi dernier, le 7 septembre,  au carrefour entre la nationale 57 et la départementale 48 à la Vrine, a été placé en détention provisoire. Il sera jugé le 6 novembre prochain. Cet individu est très défavorablement connu de la justice. Il a été condamné à cinq reprises pour des violences, un refus d’obtempérer, une conduite malgré un solde de points nul sur son permis de conduire et des dégradations d’édifices religieux. En l’occurrence des croix de Lorraine, dessinées sur des mosquées à Morteau, Pontarlier et Besançon, en avril 2022.

 Une attitude de toute puissance

Lors de leurs auditions, plusieurs conducteurs, qui ont croisé cet automobiliste, quelques minutes avant le drame, évoquent une vitesse très excessive. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, décrit un homme, laissant apparaître « une toute puissance Â». Lors de la perquisition menée à son domicile, un gilet par balle de la police cantonale suisse a été découvert.  Ce jeune chauffagiste frontalier devra répondre de quatre faits. Tout d’abord, « homicide involontaire Â», avec deux circonstances aggravantes : « la conduite avec un véhicule non homologué Â», puisque le moteur avait été débridé, et « la vitesse Â»,  estimée, pour l’heure, a 150 km/h. Mais également, « blessures involontaires Â», ayant entraîné une incapacité totale de plus de 3 mois, « la conservation de la plaque d’immatriculation d’origine du véhicule Â», acheté en Suède, afin d’éviter toute poursuite en France ou en Suisse en cas d’excès de vitesse,  et « sa conduite dangereuse Â», quelques kilomètres plus tôt, lorsqu’il a dépassé d’autres véhicules.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

 

Les investigations se poursuivent

Rappelons qu’un homme de 70 ans, éjecté du véhicule accidenté, n’a pas survécu à ses blessures. Son passager est grièvement blessé. Ses jours ne sont plus en danger. L’enquête n’a pas encore rendu toutes ses conclusions. Les gendarmes s’intéressent notamment au calculateur de l’Audi RS6, qui donnera des informations précises et indiscutables sur la vitesse à laquelle ce chauffard circulait. Une inconscience qui a coûté la vie à un homme de 70 ans et gravement blessé son ami.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

 

Grand Besançon tire la sonnette d’alarme. Cet été, deux départs de feu sont survenus dans des camions bennes lors de la collecte à Besançon et Cussey-sur-l’Ognon. Ces incidents sont directement liés à la présence de produits interdits dans les bacs. Des objets dangereux, tels que des batteries au lithium, des bobines de cuivre ou encore des produits inflammables  y ont été déposés.

Les coûts engendrés par ces erreurs, pour le traitement des déchets dangereux via des filières spécifiques et la réparation des dommages sur les bennes, sont élevés. La collectivité rappelle que les produits dangereux, notamment les piles, batteries ou produits chimiques, sont strictement interdits dans les bacs car ils présentent un risque élevé d'incendie, d'explosion et de pollution.

Le SDIS du Doubs fait savoir qu’un détachement de secouristes, composé de soldats du feu d’Amancey, Montbéliard, Pontarlier et de la plateforme départementale,  s’est rendu dans les Pyrénées Orientales où de nombreux renforts sont attendus pour un feu de forêt sur la commune de Camélas.

Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer le 3 décembre prochain devant le délégué du procureur dans le cadre d’une ordonnance pénale. Le 11 septembre,  rue Durer, à Besançon, il a insulté les effectifs de la police municipale lors d’un contrôle d’identité, mené sur un point de revente de produits stupéfiants. Il a été remis à la police nationale. Sur lui, il a été découvert un couteau à cran d’arrêt de type « laguiole Â» et près de 6 grammes de résine de cannabis. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Expliquant son attitude par l’effet de groupe.

Un homme de 42 ans a été placé en détention provisoire en attendant son jugement, qui se tiendra demain, vendredi 13 septembre. Cet individu, qui présentait un taux de 1,14 gramme d’alcool par litre de sang, a outragé des sapeurs-pompiers en intervention et dégradé un véhicule. Il a également voulu en découdre avec les forces de l’ordre. Les faits ont été constatés mardi après-midi, vers 15h, sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon.

Une opération « place nette Â» a été menée ce mercredi 11 septembre dans le quartier Battant à Besançon. Une centaine de policiers nationaux et d’agents des corps de contrôle des services de l’Etat ciblaient le travail illégal et la fraude fiscale et sociale, comme en matière de lutte contre le trafic de tabac et le respect des règles sanitaires et d’hygiène. Quatorze établissements ont fait l’objet de contrôles conduisant à la constatation de plusieurs infractions.  

Ce mercredi après-midi, vers 16h15, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour un feu de voiture sur l'autoroute A36 à Champvans-les-Moulins. A l'arrivée des secours, le véhicule était totalement embrasé. L’Extinction a été réalisée au moyen d'une lance. Afin de sécuriser la zone d'intervention les voies ont été coupées. La gendarmerie et le service autoroute se sont rendus sur place.

Six ans après. Il aura fallu six ans avant que la justice se positionne sur l’affaire concernant l’agression d’un footballeur amateur du CS Frasne, en septembre 2018, face au club de Planoise Saint-Ferjeux, aujourd’hui dissous. La victime dénonce la lenteur et les dysfonctionnements administratifs, avec, notamment la perte de son dossier, qui ont eu des répercussions, selon elle, sur les condamnations prononcées. Précisons que les quatre prévenus étaient défavorablement connus de la police et de la justice. L’un d’eux, actuellement incarcéré suite au règlement de compte à Planoise, sur fond de trafic de drogue, n’était pas présent lors de l’audience de ce lundi. Il n’a pas souhaité être jugé par visioconférence. Il comparaîtra en février prochain. Quant aux trois autres protagonistes, aujourd’hui âgés d’une trentaine et d’une quarantaine d’années, ils vont devoir payer des dommages et intérêt, dont le montant n’a pas encore été fixé. Ils devront également s’acquitter, individuellement, de la somme de 700 euros.

Des séquelles physiques et psychologiques

Aujourd’hui jeune père de famille de 30 ans, ce jeune sportif du Haut-Doubs dénonce « une justice bien trop tardive Â». Cette agression, « pour un simple match de foot Â», hante encore son quotidien. « Cela reste douloureux. Psychologiquement, c’est dur. J’ai failli mourir. J’ai perdu en acuité visuelle, au niveau de mon Å“il droit Â» déclare-t-il. La passion du football n’est plus la même. Les crampons ont été rangés. Le papa footballeur est devenu un papa supporter. Son intérêt pour le ballon rond se conjugue aux performances de son jeune fils de 5 ans. Le parcours judiciaire est loin d’être terminé. Ses agresseurs seront fixés en juin prochain sur les indemnités qu’ils devront payer. Affaire à suivre.