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Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps ». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares ».

« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone » s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.

Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.

Comme l’an dernier, les deux ports  du Grand Besançon : la halte de Deluz et la halte de Besançon – Moulin Saint-Paul conservent le label « pavillon bleu ». Cette année, 536 sites en France ont été labellisés. Le pavillon bleu est un label de tourisme durable remis aux collectivités et aux ports de plaisance qui mènent, de façon permanente, une politique respectueuse de l’environnement, dans le cadre de la gestion de leurs équipements. On notera également que la plage du grand lac de Clairvaux, dans le Jura,  bénéficie également de cette reconnaissance.

La transhumance des chèvres a fait son grand retour ce dimanche à Besançon. Et ce, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Cette année encore, l’évènement a connu un bel écho populaire. Parties de la promenade Chamars, plusieurs centaines de personnes ont suivi la trentaine de chèvres qui rejoignaient les hauteurs de Planoise pour y entretenir la colline et les prairies.

Une centaine de chèvres et de moutons

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La Ville de Besançon dispose d’une centaine de chèvres et de moutons qui, le printemps venu, quittent leur lieu d’hivernage pour rejoindre les pâtures dans les collines et prairies de la ville. Cette démarche écologique participe à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Comme l’explique Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, aux espaces verts et à la biodiversité, « les rôles sont bien définis ». « Il y a les débroussailleurs et les tondeurs. Les chèvres débroussaillent. Elles s’attaquent par exemple aux petits arbustes. Tandis que les moutons, mangent l’herbe. Autrement dit, ils tondent ».

Une randonnée de huit  kilomètres

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Les participants ont quitté le parking Chamars, vers 10h, ce dimanche matin. Huit kilomètres de balade les attendent. A leur arrivée, la Ville a tout prévu, puisque pour réconforter tout ce petit monde, en plus de la présence de la formation musicale bisontine « Folk », des activités en pleine nature seront proposées. Les marcheurs seront également sensibilisés aux fonctionnements de l’éco-pâturage et se verront également dispensés quelques précieux savoirs sur l’indispensable protection de la biodiversité.

Le reportage de la rédaction / Fabienne Brauchly et des participants

Située dans le petit village des Planches-près-d’Arbois, la cascade des Tufs fait partie du domaine de la reculée des Planches. C’est un domaine majestueux, très prisé par le tourisme qui demande à être protégé. 

La protection du lieu

Ce lieu, depuis plusieurs années, est très prisé par les touristes qui laissent parfois trace de leur passage. Ce qui entraîne la dénaturation de l’endroit.  De plus, le village, situé près de la cascade,  accueille plus de 150 à 200 voitures par jour en pleine saison pour apprécier la cascade, ce qui gènebeaucoup les habitants. Les offices du tourisme d'Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura, ont décidé de mettre certains événements en place pour éviter l'afflux de touristes et veiller à la sauvegarde de ce lieu.  Philippe Markarian directeur de l’office de tourisme évoque la possibilité de mettre en place une navette depuis le village d’Arbois comme cela a été fait l’année passée.
Mais il pense également organiser des randonnées guidées gratuites sur l’ensemble de la reculée des Planches pour comprendre l'histoire de la cascade.

L'interview de la rédaction / Philppe Markarian

Un dépliant éducatif

En plus des événements qui vont être mis en place pour la haute saison, l’office du tourisme propose de munir chaque promeneur d’une brochure intuitive.  Dans ce document, on retrouve des conseils, mais aussi les bonnes pratiques à mettre en place pour profiter de la cascade le plus longtemps possible. Elle est construite sous forme de dessins et personnages humoristiques pour une meilleure compréhension des conseils.
La brochure est distribuée à l’office du tourisme de Salins les Bains, Arbois et Poligny. 

Le micro-forêt de la rédaction

Info plus : La cascade comme son nom l’indique est composée de Tufs qui est une roche calcaire. Ce caillou est une roche secondaire composée de sédiments ce qui la rend particulièrement fragile.

Ce jeudi 7 avril, les élèves du collège Saint Joseph, à Levier, nous ont présenté leur tout nouveau projet. Organisés en mini-entreprise, les jeunes découvrent le monde professionnel.

 

Une expérience immersive

Doub’Se plante, c’est le nom de la petite société fondée par une douzaine de volontaires en classe de quatrième. Accompagnés par leurs professeurs, les élèves doivent réfléchir à la conception d’un produit et le concevoir de A à Z. Avec des postes bien définis, tels que Directeur ou Chargé de communication, les collégiens se plaisent à avoir de plus amples responsabilités. Cette année, suivant une logique écologique, ils ont décidé de créer des « cartes à planter ». Sur fond de papier recyclé, décoré, celles-ci sont à planter directement en terre et donneront place, peu de temps après, à de jolis bouquets de fleurs. Certains détails restent encore à corriger, puis les produits finaux pourront voir le jour. Ils seront alors vendus sur plusieurs stands d’ici la fin de l’année scolaire. Un geste pour l’environnement et une occasion de faire plaisir à ses proches.

 

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Une finale en guise de bonus

Organisé par l’association Entreprendre Pour Apprendre depuis 2016, le projet des mini-entreprises permet aux élèves et étudiants de « découvrir la vie économique et le monde de l’entreprise », nous dit-on à Levier. Ainsi, les collégiens sont amenés à rencontrer et faire face à différents obstacles durant l’année, un bon moyen d’exploiter toute leur capacité de réflexion. Cette approche pédagogique différente révèle chez certains des qualités parfois insoupçonnées : « sa maman me demandait si c’était vraiment sa fille », en rigole Séverine, professeur à Saint Joseph, « c’est un bon projet. On est fier d’eux. » poursuit-elle. De la fierté, ils en ont auront d’autant plus lorsqu’ils représenteront leur établissement lors de la finale régionale des mini-entreprises, le 17 mai prochain à Dole.

 

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Infos pratiques :

Pour les contacter, vous pouvez envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Retrouvez le reportage de notre équipe sur 4 des collégiens engagés dans le projet :

Dans le cadre de l’appel international de Fridays for Future, le groupe local « Youth For Climate » organisait un rassemblement au centre-ville de Besançon ce vendredi après-midi. Environ 250 jeunes, lycéens et étudiants, et moins jeunes ont répondu à l’invitation. Pour la nouvelle génération, il était important  d’agir à quelques semaines de l’élection présidentielle. Les participants regrettent que les candidats à la présidence de la république ne fassent pas de la protection de l’environnement une priorité. « C’est criminel de ne pas agir » ont scandé les participants, qui veulent assumer pleinement la responsabilité dont ils se sentent investis.

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Le capitalisme a également été pointé du doigt. Selon les organisateurs de la manifestation « les nations riches sont responsables de 92% des émissions mondiales ». C’est avec crainte et colère que ces jeunes ont manifesté. Clairement, ils demandent « des mesures pour lutter ». De futurs rassemblements sont d’ores et déjà envisagés. Le futur président de la République est prévenu.

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L'interview de la rédaction

Suite aux résultats peu convaincants de la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow en Ecosse, la coordination des élus écologistes des conseils régionaux ont rédigé une lettre ouverte pour les présidentes et présidents de région afin qu’ils s’engagent sur 10 mesures pour sauver l’accord de Paris.

Parmi lesquelles : la réouverture de petites lignes ferroviaires, une rénovation thermique d’ampleur des lycées et la création de centaines de milliers d’emplois verts. Stéphanie Modde, vice-présidente, et Claire Mallard, présidente du groupe « Écologistes et Solidaires » en Bourgogne Franche-Comté font partie des signataires.

Hier, samedi, à la veille de la COP26, des citoyens  ont choisi de s'asseoir, seuls, bloquant des routes, pour exprimer la peur et l’angoisse qu’ils ressentent face à l’inaction du gouvernement concernant le réchauffement climatique et ses conséquences. A Besançon, à 15h, des actions se sont tenues dans le quartier Battant. Ces militants, soutenus par les collectifs RebellionofOne et ExtinctionRebellion,  portaient une pancarte délivrant un message personnel exprimant leurs détresses et leurs peurs face aux conséquences de la crise écologique.

Dans le cadre de ses actions pour la sauvegarde de l’environnement, la Ville de Maîche vient d’équiper ses services municipaux d’un triporteur électrique. L’engin remplace un véhicule thermique. Il est utilisé  pour collecter les déchets dans les corbeilles mais aussi pour les travaux en lien avec les espaces verts, qu’il s’agisse du désherbage, de la taille ou des plantations.

La Ville de Maîche indique que cette action s’inscrit dans une politique plus globale de préservation de l’environnement et de réduction de son empreinte carbone. Elle tient également à préciser que l’achat du nouveau véhicule sort des usines d’une société spécialisée basée à la pépinière d’entreprises Technoland à Etupes.

Ce jeudi après-midi, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a remis ses trophées « écolycée ». Ce label a pour objectif de récompenser les établissements qui engagent des actions en faveur du développement durable. Sur les 125 lycées que comptent la région,  96 sont engagés dans cette démarche. La collectivité y voit un moyen de sensibiliser les jeunes à la préservation de l’environnement, de les rendre acteurs et leur permettre de prendre des initiatives.

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Quatre lycées ont été récompensés : Cuvier à Montbéliard, Toussaint Louverture à Pontarlier, Victor Bérard à Morez et Hyacinthe Friand à Poligny. Dans chacun de ces établissements scolaires, des actions sont pilotées par les jeunes, encadrés par les adultes, qu’il s’agisse  des équipes chargées de la pédagogie ou de l’entretien de ces lycées. Les initiatives ne manquent pas et chaque entité à trouvé les outils et les projets capables de mobiliser et de transmettre les savoir-faire et les savoir-être nécessaires.

L'interview de la rédaction : Hugo et Tatiana

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