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L’ESBF a connu une confrontation difficile en Coupe d’Europe ce samedi, s’inclinant 25 à 29 à Chambray lors du match aller. Les Bisontines devront redoubler d’efforts pour renverser la tendance lors du match retour, qui se disputera samedi prochain au Palais des Sports. Une rencontre qui s’annonce décisive : seule une victoire convaincante leur permettra de poursuivre l’aventure européenne. Le public bisontin est attendu en nombre pour pousser son équipe vers l’exploit.

L’ESBF prépare avec sérieux son rendez-vous européen face au club de Most. Cette fois-ci, le match retour s’effectuera, ce dimanche, en République Tchèque. Entre récupération, travail tactique et gestion de la dynamique de groupe, le staff et les joueuses abordent cette parenthèse européenne avec ambition et humilité.

L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue, coach de l'ESBF 

Une préparation millimétrée

Après la victoire de mercredi en championnat, les Bisontines n’ont pas tardé à replonger dans le travail. Jeudi a été consacré à la récupération – soins, cryothérapie et remise en jambes – avant une première séance axée sur la défense vendredi matin, pour s’adapter aux spécificités du jeu tchèque. L’après-midi a été dédié au déplacement vers Most, avec une arrivée prévue en soirée. Le programme du week-end est clair : récupération et soins samedi matin, entraînement offensif l’après-midi, puis le match tant attendu dimanche.

Une dynamique positive

« On a fait le plein de confiance mercredi. La dynamique est enclenchée », confie Jérôme Delarue, l’entraîneur, satisfait de l’état d’esprit de son groupe. La qualification européenne constitue un objectif majeur, mais la motivation ne semble pas poser problème : « Dans ce groupe, elle est naturelle. Ce qui compte, c’est d’activer l’énergie au bon moment, malgré la fatigue et les voyages. »

L’Europe, une parenthèse enrichissante

Participer à la Coupe d’Europe reste un privilège rare dans une saison. « C’est ma cinquième campagne européenne et c’est toujours un moment qui me fait vibrer. On représente son club, sa ville, son pays. C’est un plus pour les joueuses, le staff et l’ensemble du club », explique le technicien, conscient de l’opportunité. Au-delà de la compétition, l’Europe offre aussi un enrichissement culturel et sportif : « Chaque pays aborde le handball différemment. La République Tchèque n’est pas une grande nation de handball, mais Most est habitué à l’Europe et a même connu la Ligue des Champions récemment. Il faut aller là-bas avec beaucoup d’humilité. »

Un soutien décisif, à domicile comme à l’extérieur

Si la salle de Besançon a montré toute sa force ces dernières semaines, avec un public « phénoménal », les matchs à l’extérieur représentent aussi une richesse. « Jouer à l’étranger soude le groupe. On vit autre chose ensemble, on grandit en tant qu’équipe. »

L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue, coach de l'ESBF 

Rester concentrées sur l’instant

Pas question de se projeter trop loin : « Le match le plus important, c’est toujours le prochain. Aujourd’hui, c’est Most. Ensuite, on basculera sur Toulon », insiste l’entraîneur, conscient que championnat et Coupe d’Europe sont indissociables : sans résultats réguliers en France, l’Europe resterait inaccessible.

Dimanche, l’ESBF jouera donc bien plus qu’un simple match : une étape de son histoire européenne et un moment fort pour renforcer encore sa cohésion et ses ambitions.

L’ESBF n’a pas tremblé. Hier soir, pour leur retour en Coupe d’Europe les handballeuses bisontines ont vaincu leurs adversaires tchèques de Most sur le score de 34 à 28. Dans une ambiance enflammée, les Engagées n’ont pas tremblé pour leur grand retour au plus haut niveau international. Rappelons qu’il s’agissait du deuxième tour de qualification de la Ligue européenne féminine. Retour au championnat ce mercredi, avec la réception de Saint-Amand au Palais des Sports Ghani Yalouz.

Se qualifier et retrouver de la stabilité : tels sont les objectifs de l’ESBF qui se déplace ce samedi à San Sebastian en Espagne pour y affronter Bera Bera. Il s’agit du match retour de Coupe d’Europe. Les Engagées s’étaient imposées lors du match aller 32 à 29 au terme d’une rencontre rudement disputée au Palais des Sports Ghani Yalouz. Ce vendredi matin, Sébastien Mizoule, l’entraîneur de la formation bisontine, sondait encore son groupe afin de déterminer quelles joueuses seront du voyage. Seule certitude à l’heure actuelle : il y aura 3 pivots et 3 gardiennes qui iront en Espagne. Après un match « complétement raté Â» ce mercredi en Ligue Butagaz Energie face à Nice (27-28), il sera capital d’arracher cette qualification en Coupe d’Europe. La rencontre débutera ce samedi à 12h.

Sébastien Mizoule évoque l'importance de ce match pour la suite de la saison : 

À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.