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A l’heure où la demande est moindre, les prix des carburants sont à la baisse dans la région, toutefois dans une moindre mesure que les semaines précédentes.

Si les tarifs restent légèrement différents entre les régions de Besançon, le Haut-Doubs, Dole, Lons le Saunier et le Haut-jura, à la pompe, c’est le prix du gazole qui s’affiche à un prix sensiblement encore inférieur.

Les professionnels du secteur semblent indiquer que si les cours du pétrole ne cessent de s’effondrer, le prix à la pompe n’y est que peu corrélé, notamment le gazole, dont le prix final ne pèse que pour 10% du prix du baril. Les carburants restant un produit extrêmement fiscalisé. 

Le CHU Minjoz à Besançon vient de s’illustrer dans la lutte contre le coronavirus. L’équipe de radiologie du Professeur Eric Delabrousse est parvenue à établir un lien entre embolie pulmonaire et le covid-19. Grâce à un angioscanner pulmonaire, l’équipe bisontine parvient à déceler les embolies pulmonaires qui ne le sont pas de prime à bord. Cet examen d'imagerie médicale consiste à explorer les veines et les artères et à injecter un traitement par anti-coagulants pour fluidifier le sang. L’étude a été menée entre le 16 mars et le 4 avril auprès de 100 patients atteints de covid-19 présentant des signes de pneumonie. 23 avaient une embolie pulmonaire.

Ce résultat a été salué par la très célèbre et respectée revue médicale internationale « Radiology ». A Besançon, tous les patients présentant des symptômes respiratoires bénéficient de cette pratique. L’équipe bisontine plaide pour l’utilisation de l’angioscanner dans tous les hôpitaux français et d’ailleurs.

Dans un communiqué de presse un ensemble de laboratoires d’analyse médicale de la région Bourgogne Franche-Comté tiennent à informer la population sur l’inefficacité de certains tests sérologiques, parfois attractifs, mais avec une fiabilité peu élevée. Sans pour autant être remboursés par la sécurité sociale. Il est ainsi par exemple fait allusion au TROD COVID-19.

 Pour éviter certains débordements, il est expliqué qu’un test doit être « prescrit par un médecin après discussion avec le biologiste médical, à même de vérifier la pertinence de la démarche Â».  Ainsi, ces professionnels bourguignons et francs-comtois ont décidé « de privilégier une utilisation raisonnée de la sérologie COVID-19, au bénéfice des patients, en facilitant leur parcours de soins, du médecin jusqu’au laboratoire, en lien avec tous les professionnels de santé Â». Selon eux, il ne s’agit pas de se précipiter et qu’il est préférable « d’attendre les propositions des sociétés savantes et la Haute Autorité de santé, qui feront bientôt des recommandations sur les types de tests au niveau national Â».

Et de conclure : « Notre exigence consiste à réaliser des analyses en vue d’une information pleine et entière au service des patients et loin d’une logique mercantiliste de court terme Â».

Le Sénateur Jean-François Longeot indique dans un communiqué de presse qu’il a co-signé avec 25 de ses collègues sénateurs, la tribune du Sénateur Pierre Médevielle, soutenant la reprise partielle d'activités du secteur de l'hôtellerie-restauration.

« Alors que le Gouvernement prépare le plan de déconfinement progressif du pays, l'arrêté ordonnant leur fermeture au 15 mars demeure pourtant applicable au-delà du 11 mai » commente le parlementaire. Il rappelle « l'inquiétude qui ne cesse de croître chez ses professionnels (plus d'un million d'emplois),qui, pour certains pourraient ne plus jamais pouvoir rouvrir leurs portes si la situation perdure ».

Il demande notamment de tenir compte de la situation sanitaire actuelle du pays, dans lequel l’épidémie de coronavirus ne s’est pas diffusée avec la même ampleur.

Selon les derniers chiffres communiqués par l’Insee, il apparaît qu’entre le 1er mars et le 13 avril dernier, 4.736 décès ont été enregistrés en Bourgogne Franche-Comté, soit 24% de plus qu’en 2019 et 11% de plus qu’en 2018 sur la même période. Près de 90 % des décès sont le fait de personnes âgées de 75 ans et plus. Les hommes sont aussi davantage affectés que les femmes.

Le département du Doubs, en raison de sa proximité avec la région Grand-Est, fait partie des départements où le taux de mortalité est le plus important, avec une progression de 52%. L’évolution concernant les autres départements est la suivante : Territoire-de-Belfort (+45%) et Haute-Saône (+38%). Dans le Jura, elle reste moindre, puisqu’elle est estimée à +8%.

Par ailleurs, il est constaté qu’entre le 1er mars et le 13 avril, le nombre de décès a augmenté de 37% dans les Ehpad de la région. Cette évolution est très marquée dans le Doubs où le nombre de décès en Ehpad est deux fois plus important qu’en 2019 (+104 %).

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