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Ils partiront de la Rochelle et parcourront 4 500km pour la bonne cause. Franck Ormayer de Naisey-les-Granges et sa sÅ“ur Caroline Guerra, domiciliée dans le Var, se retrouveront pour le Bab El Raid en février 2021. Il s’agit d’un raid solidaire organisé par Maïenga, également à l’initiative du rallye Aïcha des gazelles. L’évènement regroupera entre 120 et 130 binômes de tout âge et horizon, qui devront rallier la préfecture de Charente-Maritime à Marrakech. Le périple comprendra la traversée de l’Espagne, où ils pourront emprunter le chemin de leur choix.

Du 6 au 17 février, les équipages auront plusieurs défis à relever à pieds afin de récolter des points tout au long de leur parcours. Des distributions de dons, en lien avec l’association carritative CÅ“ur de Gazelles, et une « Green Day Â», une journée dédiée à la plantation de palmiers, seront également au rendez-vous. « On ne peut pas dire que ce soit une compétition, c’est plutôt aventure humaine Â» assure Franck.

 

L’humain et l’environnement au cœur du rallye

Concernant l’association CÅ“ur de Gazelles, la collecte de dons a d’ores et déjà commencé en France. Il est possible pour cela de contacter Franck et Caroline sur leur page Facebook, qui porte par ailleurs le nom de leur association, créée pour l’occasion. Vêtements, jouets sans pile ou encore produits d’hygiènes : les équipages embarqueront avec les donations récoltées les mois précédent leur départ. Elles seront ensuite distribuées tout au long du parcours, selon les besoins de chaque village.

Et parmi les nombreux défis lancés aux équipages : la Green Day. Lors d’une journée, dont la date n’a pas encore été décidée, les équipages feront un arrêt à Arfoud et retrousseront leurs manches afin de planter des palmiers, achetés localement, aux côtés des agriculteurs locaux. Le but ? Faire naître la plus grande palmeraie solidaire du Maroc. Les enjeux sont multiples : lutter contre le réchauffement climatique, la désertification du pays et l’exode rural, en proposant notamment de meilleurs revenus aux villageois à proximité de leurs lieux de vie. Un point pouvant également impacter positivement l’éducation. Cette plantation solidaire engendrera des fonds afin de financer la rénovation de canaux d’irrigation. « Il faut que ce soit une action qui soit sur la durée Â» explique Caroline.

 

Une expérience inédite

Il s’agira d’une première pour le duo fraternel, même si l’intérêt pour ce genre d’évènements a toujours été plus ou moins présent. Le frère est passionné d’automobile quand la sÅ“ur rêve depuis toujours de participer à un rallye. C’est d’ailleurs elle qui a soumis l’idée du Bab El Raid. « Ce qui m’a donné le plus envie, c’est ce côté humanitaire, témoigne-t-elle. On va se rapprocher de populations qu’on ne connait pas forcément Â». Franck, de son côté, n’a « pas hésité à lui dire oui Â».

Pour l’occasion, l’équipage a remis à neuf une Peugeot 205 déjà en leur possession. Car, même si la voiture sera toujours utilisable pour les trajets quotidiens, plusieurs spécificités sont propres au rallye. Des plaques vont ainsi être disposées sous la voiture afin de protéger le moteur et des amortisseurs plus résistants doivent être installés. Les filtrations vont également être changées pour être adaptées au désert et éviter au moteur d’être engorgé de sable.

Des deux côtés, la motivation prend le pas sur le manque d’expérience. Pour Franck, qui avoue légèrement appréhender le périple, « Ã§a va être un grand moment à vivre, que ce soit humain ou sportif. On y va à fond, on ne réfléchit pas Â». Caroline ne ressent quant à elle aucun stress et se réjouit même à l'idée de sortir de sa zone de confort. « On sait qu’on est bien entourés Â».

 

À la recherche de sponsors

Le binôme a déjà trouvé un parrain. Il s’agit de Thomas Vergniaud, un humoriste bisontin, créateur de « La Bouffée de rire Â», un comedy club installé dans la cité comtoise.

Côté sponsors, ils se sont entourés de trois entreprises : Just in Cuir, basée à Besançon, Véranda Bois Concept à Moncey et Netto Solliès-Pont. Un nombre, pour l’heure, encore insuffisant. Le binôme est à la recherche d’autres sponsors, une dizaine voire plus, afin de rendre ce projet possible. Si une entreprise souhaite accompagner le duo dans cette belle aventure, il est possible, là encore, de les contacter sur leur page Facebook.

Arrivée en tête au second tour des élections municipales, Anne Vignot sera officiellement élue maire de Besançon à l’issue du conseil municipal ce vendredi 3 juillet. Au micro de la rédaction, l’écologiste revient sur cette élection et sur le futur de la cité bisontine.

Anne Vignot bonjour. Après la joie de dimanche, votre travail de maire commence. Dans quel état d’esprit êtes vous ?

Bonjour. Écoutez, on a commencé à travailler dès le départ. J’ai rencontré lundi matin Jean-Louis Fousseret et les différents services pour gérer les prochains conseils municipaux. Il y a du travail, on le sait, il y a une crise économique importante. Les dossiers doivent redémarrer, il est donc urgent qu’on soit opérationnels dès cette semaine.

Pour revenir à cette élection, Ludovic Fagaut a déclaré avoir payé « l’obstination d’un seul homme Â», en parlant d’Éric Alauzet. Si ce dernier s’était retiré, seriez-vous maire ?

Je n’ai pas eu le temps de faire une analyse sociologique des votes. En tout cas, depuis 3 jours, j’ai énormément de personnes qui viennent me voir et qui sont contents du résultats, malgré qu’ils n’aient pas voté. Ce qui m’intéresse surtout, c’est de comprendre pourquoi il y a autant d’abstentionnisme, et comment travailler cela.

Parlons justement de ce taux record d’abstention. Quel regard portez-vous dessus ? À quoi est-ce dû ?

Déjà on remarque que c’est national, ce n’est pas propre à Besançon. C’est une vraie interrogation sociétale. L’abus de mensonges chez la classe politique a forcément eu un impact, et les gens ont perdu confiance. C’est pour ça que mon projet est centré sur la place des citoyens, c’est-à-dire que pour chaque projet, les citoyens devront être intégrés de manière diverse à la réflexion.

Si on se concentre sur la situation actuelle de la ville, quel regard portez-vous sur les actions aux Vaites, où une sorte de "siège" a lieu depuis plusieurs semaines maintenant, et comment comptez-vous régler ce problème ?

Je suis allé les rencontrer deux jours avant les élections, pour discuter, reparler des enjeux. J’ai promis qu’on ferait une assemblée afin de délivrer les données factuelles dans lesquelles se feront le projet parce que beaucoup de bêtises ont été dites. C’est un projet qui a vocation à densifier l’urbanisme, mais également à préserver les terres et la biodoversité. Il y aura certainement des modifications à faire dans tous les cas.

La semaine dernière, Luc Bruder (Racing Besançon) lançait une sorte de cri d’alerte sur le sport bisontin, estimant ne pas bénéficier des infrastructures et moyens nécessaires. Est-ce quelque chose sur lequel vous comptez travailler ?

On a mis dans notre programme qu’on voulait mettre en construction de nouveaux équipements pour compléter l’offre. L’université aussi, dans le cadre du NPNRU sur Planoise, proposait qu’on puisse intégrer un nouveau gymnase. Donc oui, la question sera traitée.

Plus globalement, dimanche a été une victoire nationale pour les écologistes. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle vague verte et comment l’expliquez-vous ?

Vous constaterez que c’est une vague de très grandes villes que nous avons remporté. Hier, Anne Hidalgo m’a appelé pour me dire qu’elle mettait son cabinet au service de l’implantation d’une politique écologique. Mes collèges d’EELV se sont emparés de Lyon, Marseille, Bordeaux. On va mettre nos expériences en commun et on fera en sorte que notre réseau mette en place une transition beaucoup plus massive que si nous étions chacun isolés.

Le rassemblement mensuel des Coquelicots, qui refusent l’usage des pesticides Â», se déroulera ce vendredi 3 juillet sur la place du 8 septembre à Besançon. Cette manifestation se déroulera dans le respect des gestes barrières.

A cette occasion, le collectif lancera une nouvelle campagne : « Pourquoi ne cherche-t-on pas les métabolites dans l’eau du robinet ? Â».

Ce vendredi, un tout nouveau conseil municipal se réunira afin d’élire Anne Vignot maire de Besançon. Un conseil municipal neuf dont fera parti Nathan Sourisseau, benjamin de la promotion. L’étudiant géographe de 19 ans parle au micro de notre rédaction d’écologie, et de jeunesse.

Son intérêt pour l’écologie ne date pas d’hier. Au lycée déjà, Nathan Sourisseau tentait à sa manière de contribuer à la question écologique : « J’avais monté un club de développement durable avec mes camarades, ce qui avait notamment permis de réduire les déchets à la cantine Â». Cette année, l’étudiant à l’université de Franche-Comté saute le pas politique en s’engageant auprès d’Europe Écologie Les Verts. Une adhésion pour « rendre les choses encore plus concrètes et changer les choses Â».

La jeunesse au pouvoir

Un engagement pour une cause qui ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment chez la jeunesse. À l’image de Greta Thunberg, la situation urgente de la planète développe de plus en plus la conscience écologique de toutes et tous, et ce dès le plus jeune âge : « Il est temps d’agir, il y a beaucoup à faire, et de ce côté, la jeunesse prend conscience de ces choses là. Les plus anciens aussi mais les changements de mentalité et l’évolution passera par les jeunes Â».

La vague verte des municipales

Quelques jours seulement après la victoire de nombreux candidats écologistes dans de grandes villes de France comme Lyon, Annecy, Tours, ou Besançon, la cause et le parti semblent gagner en crédibilité. Une prise de conscience sur une problématique qui ne peut plus être écartée de la politique menée : « C’est un enjeu majeur mais ça doit surtout être quelque chose qui nous guide sur les réflexions concernant la politique menée Â».

« Je ne pense pas qu'on doit leur en vouloir Â»

Un engouement écologique bienvenu mais tardif. Pour autant, le jeune vert n’en veut pas aux anciennes générations, qui n’avaient pas forcément conscience de l’enjeu : « Je ne pense pas qu’on doit leur en vouloir. J’en veux plus à ceux qui actuellement restent dans une logique qu’on estime du 20ème siècle, avec une course à la croissance infinie. Évidemment qu’il faut de la croissance mais il faut la cibler dans le cadre spécifique de la transition écologique Â».

Suite à la disparition de l’auteur de bande dessinée français Albert Uderzo (1927-2020), le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches des films relatant les exploits gaulois d’Astérix et Obélix. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 4 juillet au 29 août.

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