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Le 4 juillet, l’État lance son dispositif de « colos apprenantes Â». Une idée qui vise à « répondre aux besoins d’expériences collectives et de re-mobilisation des savoirs Â» après la crise sanitaire ayant éloigné les enfants de l’école. Mélanie Pepe, directrice adjointe de l’Espace Mont-d’Or s’est entretenue au micro de la rédaction pour nous parler de ce dispositif.

L’objectif principal de ces vacances apprenantes est d’ aider les jeunes en difficulté scolaire, en leur proposant plusieurs activités ludiques en plein air : « Habituellement, on organise des activités sportives ou de pleines natures. Dans le cadre actuel nous allons mettre des critères en place plus pédagogiques en parlant de développement durable, de transition écologique, etc… On rendra cela un peu plus éducatif Â».

Aider les enfants en difficulté

Une colo « Ã©ducative Â» qui s’adresse principalement aux publics prioritaires. L’enjeu est avant tout pédagogique et devrait compter environ une dizaine d’enfants par semaine : « Ce sont des colos labélisées où les collectivités, entre autre, font une liste d’enfants prioritaires et les inscrivent. Ça peut aller de 10 par semaine à deux par-ci par-là, ça dépend vraiment de la demande. Ces vacances apprenantes prendront place du 4 juillet prochain au 31 août. Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site internet dédié : https://www.education.gouv.fr/les-colos-apprenantes-304050

 

La ville de Dole a souhaité mettre en garde contre une nouvelle fraude. Et c’est l’hôpital Louis Pasteur qui en fait les frais. Depuis le 02 55 04 15 04, les fraudeurs tentent d’obtenir les informations personnelles des usagers, comme leur date de naissance, leur numéro de sécurité sociale ou encore leur complémentaire santé, en se faisant passer pour le centre hospitalier. « En cas de doute, n’hésitez pas à contacter le standard du Centre Hospitalier au 03 84 79 80 80 Â» conseille ainsi la municipalité.

Ce jeudi 2 juillet, peu après 16h, le corps sans vie d'un homme a été retrouvé à Montbéliard, au bord de la rivière l'Allan. D'après les premières observations, il aurait environ cinquante ans. Les circonstances de sa mort n'ont pas encore été établies.

Depuis le 17 juin, les Vaîtes sont occupés par des militants d’Extinction Rébellion et d’action non Violente Cop-21 pour s’opposer à la construction d’un écoquartier. Deux semaines de lutte et de vie en communauté avec un mot d’ordre: ne rien lâcher. 

Depuis 15 ans, l’idée d’urbaniser les Vaîtes est en pourparlers. La ville de Besançon a décidé d'engager, sur environ 34 hectares, le projet d'aménagement d'ensemble du quartier des Vaites destiné à accueillir 1800 logements. En 2014, Territoire 25 est désigné pour s’occuper des travaux lancés en 2017, provoquant la colère de certains habitants à l’origine d’une pétition. Le juge leur donne raison en mai 2019, estimant que le projet d’aménagement du quartier des Vaîtes ne répond pas à « une raison impérative d’intérêt public majeur Â». Une première victoire qui ne sera que de courte durée, Territoire 25 et la Ville se pourvoie en cassation auprès du conseil d’Etat. Celui-ci devait statuer sur cette décision au cours de la présente semaine. Les militants s’inscrivent alors pleinement dans cette lutte, une lutte pour la « biodiversité Â». 

Les Vaîtes aux mains des militants

Au début du siège, Claire Arnoux, présidente de l’association Jardin des Vaîtes et candidate LFI à la mairie de Besançon n’a pas caché son enthousiasme: « On est vraiment très satisfait de voir qu’il y a d’autres personnes qui s’emparent de cette cause. Et ça montre bien que cet endroit est un endroit qui mérite d’être préservé. Â» Habitante des Vaîtes, elle est très attachée à cet espace. Le projet d’écoquartier, Claire Arnoux le rejette en bloc, dénonçant la bétonisation inutile d’un espace vert: « A. Besançon on a une vacance de logement qui est passée de 6% à plus de 10% au dernier recensement de l’Insee. On a des logements qui se construisent, toujours plus mais qui sont de moins en moins occupés. Â»

Un futur encore à dessiner 

Deux semaines plus tard, la situation n’a que très peu changé. Aux Vaîtes, les militants sont toujours là. Nuit et jour, ils se relaient et cela risque de durer: « Notre but c’est de rester ici jusqu’à ce que le projet soit grandement révisé ou totalement abandonné. Â» confirme un militant présent. Seul changement, la nomination d'Anne Vignot en qualité de maire de Besançon À notre micro, la nouvelle maire écologiste de la cité comtoise est revenue sur le projet d’écoquartier: « Je suis allé les rencontrer deux jours avant les élections, pour discuter, reparler des enjeux. J’ai promis qu’on ferait une assemblée afin de délivrer les données factuelles dans lesquelles se feront le projet. Â» Elle défend son projet admettant tout de même que « certaines modifications Â» doivent être faites. L’écoquartier des Vaîtes ne cessera pas donc pas de cristalliser les tensions du moins tant que chacun défendra son point de vue. Rendez-vous au prochain épisode. 

Ce jeudi, le recteur Jean-François Chanet donnait une conférence de presse afin de faire le bilan de cette année scolaire. Accompagné de deux lycéennes et d’un étudiant en BTS faisant partie du conseil de vie lycéenne, le recteur a notamment parlé de la continuité pédagogique mise en place, ou encore des actions à venir pour la rentrée.

Dans un premier temps, le recteur a effectué un bilan de la fin d’année depuis mars. S’il concède volontiers que tout n’est pas parfait dans ce qui a été proposé, il assure que les décisions prises l’ont été dans une volonté de continuité pédagogique. La priorité était à la lutte face au décrochage scolaire, avec les cours à distance dans un premier temps, puis petit à petit grâce aux rentrées pour les élèves les plus en difficulté. Un propos appuyé par Alexia Marguier, lycéenne à Lons-le-Saunier, qui estime que de nombreux élèves souvent absents avaient pris plaisir à revenir le 23 juin.

Un retour en chiffres

Une reprise détaillée en chiffres par Jean-François Chanet. 77,8% des enfants ont retrouvé le chemin de l’école le 23 juin contre 39,4% la semaine précédente. Belle évolution pour les collégiens également, qui passent d’un taux de présence de 23,1 à 55,3%. Seul le taux de lycéens n’évolue pas beaucoup (11,7 à 14,7%). Pas de surprises pour le recteur, qui rappelle que même en temps habituel, peu de lycéens sont présents à ce stade de l’année. Ici, seuls les élèves en difficulté devant faire face à des examens ont été conviés à reprendre.

Lutter contre le décrochage scolaire

Optimiste, le recteur tire quelques leçons positives de cette crise : « Cette période a été un révélateur des problèmes que nous avions déjà Â». Celui-ci souhaite travailler en profondeur sur la question du décrochage scolaire. Jean-François Chanet veut notamment mélanger des élèves de lycée du centre-ville avec ceux des quartiers périurbains, estimant « qu’il n’y a pas d’actions efficaces sans travail entre pairs Â». Dans ce sens, la plate-forme « Rester school Â» a également été lancée par des élèves afin que certains en soutiennent d’autres sans passer par les professeurs. Une démarche parfois plus efficace et moins anxiogène pour certains élèves

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