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L’opération de secours engagée depuis samedi 8 mai pour porter assistance au spéléologue blessé suite à une chute dans le gouffre de Vauvougier, à Malbrans dans le Doubs, s’est achevée cet après-midi à 15h. Après 48h d’intervention, le cinquantenaire a pu être héliporté au CHU de Besançon. Ce sauvetage aura mobilisé plus de 69 bénévoles du Spéléo Secours Français dont 39 à l’intérieur du gouffre, 25 sapeurs-pompiers ainsi que 10 effectifs de la gendarmerie nationale.

 

Coincé à plus de 120m de profondeur

C’est aux alentours de 17h samedi, qu’un spéléologue d’origine dijonnaise est tombé dans un des puits du gouffre de Vauvougier, à plus de 120m de profondeur. Blessé au dos, aux côtes et à la hanche, l’homme s’est retrouvé piégé. Dans une zone éloignée de l’entrée de la cavité, à environ 1h30 de descente. Une expédition s’annonçant longue et éprouvante s’est alors mise en place sur le site. Parmi les professionnels mobilisés, plus d’une soixantaine de bénévoles du Spéléo Secours Français, ainsi qu’une vingtaine de sapeurs-pompiers, dont des membres du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP). Un poste de commandement a même été installé à la mairie de Malbrans.

Un sauvetage périlleux

La remontée à la surface a débuté la nuit dernière à 23h15 mais s’est heurtée à 2h40 à un passage trop étroit pour permettre le passage de la civière médicalisée à l’horizontale. La désobstruction a dû être menée par outillage manuel et microcharge d’explosif afin de permettre la poursuite de la progression. A 5h00 du matin, les équipes de secours engagées se sont heurtées à de nouvelles difficultés, la victime étant au pied du puits « Asco Â». A 9h45, le puits d’une hauteur de 12 mètres était franchi et la progression a pu à nouveau se poursuivre. Ensuite, l’équipe de secours a poursuivi sa progression en direction du puits du Pendule d’une hauteur de 20 mètres, la dernière étape avant de rejoindre la surface.

Plus de 48H sous terre

C’est donc après 48 heures d’intervention, mobilisant le Spéléo-Secours Français, le GRIMP, le service départemental d’incendie et de secours et la gendarmerie nationale, que la victime a pu atteindre la surface. Bilantée, elle a ensuite été transportée sur le CHRU Jean Minjoz à Besançon par voie aérienne. Cette opération de secours d’envergure tant dans les moyens que dans la durée, a mobilisé sur l’ensemble du week-end environ 200 personnes et a nécessité l’intervention de nombreux moyens de transport et d’intervention en milieu contraint, dont l’usage de micro-charges explosives pour élargir divers points d’accès. 

La première partie des épreuves de présélection du Concours international de jeunes chefs d'orchestre vient de se terminer à Paris et Besançon.

Sur les 143 candidats initialement inscrits dans ces deux villes, 104 se sont présentés avec l'espoir d'intégrer la sélection des vingt candidats pour les épreuves finales du 13 au 18 septembre. Les épreuves de présélection doivent se poursuivre à Pékin, du 21 au 23 juin, et à Montréal, du 27 au 29 juin 2021.

En raison du contexte sanitaire et de la quarantaine obligatoire pour se rendre sur place, il a été décidé que ces deux étapes internationales se dérouleraient en visio-conférence.

Un moment de recueillement en l'honneur du brigadier de police Éric Masson, le policier abattu, le 5 mai dernier, sur un point de deal au centre-ville d'Avignon. sera observé ce mardi 11 mai à 15h dans la cour de l'hôtel de police de Besançon et dans le respect des gestes barrières.

Le grand public est invité à y participer. Dans ces conditions, afin d'assurer la sécurité sur le site, les personnes qui souhaitent s'y associer devront se présenter à compter de 14h40 au niveau de l'entrée arrière du commissariat ( côté Conseil Départemental, parking préfecture)

Hier après-midi, l’ESBF accueillait le Metz Handball dans le cadre de la dernière journée de Play-Off en Ligue Butagaz Énergie. Une rencontre non sans enjeu, car une victoire aurait permis aux bisontines d’attendre le match de placement avec la certitude d’être troisièmes. Malheureusement, les Engagées ont cédé face à la force physique messine, 35-26.

La marche était certainement trop haute pour les bisontines au palais des sports Ghani Yalouz. Seule équipe à n’avoir jamais connu la défaite face à l’ESBF de Raphaëlle Tervel, Metz avait à cœur de poursuivre sa série d’invincibilité, mais aussi de ne pas céder de terrain à l’autre co-leader du championnat, Brest. Pour ne rien arranger, Besançon se présentait ce dimanche affaibli par les blessures. Pourtant, le début de rencontre est accroché. Menées par une Alizée Frécon en grande forme, les Franc-Comtoises jouent crânement leur chance et rendent coup pour coup aux Messines dans le premier quart d’heure (10e, 5-5 ;16e, 10-10). Malheureusement, les bisontines, éprouvées physiquement, vont complètement lâcher dans le second quart d’heure. Dépassé par la vitesse du Metz HB, Besançon va subir un 8-0 pour conclure cette première mi-temps. Sandrine Mariot tente pourtant toutes les options qui s’offrent à elle, jusqu’à faire rentrer Raphaëlle Tervel, 42 ans, et retraitée depuis 7 ans, afin d’apporter un peu de taille à une défense grandement mise à mal par Camila Micijevic. Mais rien n’y fait, pas le moindre but lors des 14 dernières minutes pour Besançon. Une situation qui condamne les Engagées à l’exploit lors du second acte, et ce avec une Alizée Frécon diminuée car touchée à la hanche. (MT : 18-10)

Mission impossible

Au retour des vestiaires, et bien que largement distancées, les bisontines font preuve d’un esprit de résilience remarquable. Les Engagées mettent fin à leur misère offensive dès les premières secondes de la deuxième mi-temps grâce à Clarisse Mairot, qui sonne la révolte des siennes. L’arrière marque les 4 premiers buts de l’ESBF en seconde période, et permet à ces dernières de croire à un come-back exceptionnel. Après seulement 10 minutes, Besançon a fait la moitié du chemin est n’est plus qu'à - 4 (41e, 23-19). Malheureusement, le déficit est bien trop important, qui plus est face à une formation de la qualité de Metz. Les lorraines, à l’expérience, remettent le pied sur l’accélérateur (47e, 27-20) au moment où certains auraient pu douter. La suite n’est qu’anecdotique, les messines gérant tranquillement l’avance obtenue en première période. Sur un ultime but de la gardienne Hatadou Sako, les lorraines se payent même le luxe de remporter la deuxième mi-temps 17-16. L’ESBF s’incline finalement 35-26. Un score final dur au vu de la prestation bisontine, mais finalement logique tant l’adversaire semblait supérieur. Les bisontines auront désormais le regard tourné vers le match de mercredi opposant Brest à Nantes. Une victoire bretonne permettrait d’assurer la troisième place aux bisontines, et donc de s’assurer un match retour à domicile lors des rencontres de placement.

Les stats

ESBF 26-35 (10-18) Metz Handball

                ESBF                                                Metz Handball

Sakura HAUGE 10/33 (30% d’arrêts)       Hatadou SAKO 8/32 (25% d’arrêts)

Roxanne FRANK 0/9 (0% d’arrêts)          Ivana KAPITANOVIC 1/2 (50% d’arrêts)

 

Clarisse MAIROT 6/12 (50% au tir)         Astride N’GOUAN 8/9 (88% au tir)

Lara GONZALEZ 6/10 (60% au tir)          Camila MICIJEVIC 6/9 (67% au tir)

Lucie GRANIER 4/7 (57% au tir)             Tjasa STANKO 6/7 (85% au tir)

Le spéléologue, coincé sous terre depuis le 8 mai dernier, a enfin retrouvé la terre ferme. Il est sorti, en civière, du gouffre de Vauvougier, à Malbrans, vers 15h ce lundi. La victime a été prise en charge par les secours et conduite à l'hôpital en hélicoptère. Rappelons qu'il s'est blessé à la suite d'une chute de 5 mètres, l'handicapant au dos et l'empêchant de remonter.

La remontée en surface a débuté dans la nuit de samedi à dimanche, mais les sauveteurs ont dû gérer des passages trop étroits, nécessitant l'usage de microcharge d'explosif pour permettre la poursuite de la progression. 69 bénévoles du Spéléo Secours Français, dont 39 à l'intérieur du gouffre, 25 sapeurs-pompiers, ainsi que 10 effectifs de la gendarmerie nationale, étaient mobilisés sur site.

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