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Dans un communiqué de presse, Nathalie Bouvet, nouvelle élue bisontine, représentant le Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI), issue de la liste d’opposition d’Eric Alauzet, interpelle Anne Vignot sur la manière dont la Ville de Besancon appréhende les effets de la canicule dans la cité comtoise.

Mme Bouvet rappelle à Anne Vignot qu’elle a occupé durant six années la fonction d’adjointe au cadre de vie et à l’environnement et qu’elle ne doit pas « se défausser de « ses Â» responsabilités Â». Selon Mme Bouvet, « la Ville de Besançon n’a aucune stratégie pour atténuer le phénomène de surchauffe urbaine Â». Remontée, Nathalie Bouvet suggère à Anne Vignot et son équipe de s’inspirer « du programme et des propositions Â» de sa formation. Ambiance…

Mardi matin, vers 10h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à la base de loisirs de Brognard, dans le Pays de Montbéliard, après la découverte d’un homme de 25 ans en arrêt cardio-respiratoire. C’est le personnel du site qui l’a sorti de l’eau. Les secouristes n’ont pas pu le sauver. La victime a été déclarée décédée par le médecin présent.

Un homme de 80 ans a perdu la vie mardi matin, vers 9h, à Audincourt. Il était inconscient suite à une noyade dans le Doubs. Les secours ne sont pas parvenus à sauver la victime, qui a été déclarée décédée par le médecin du SMUR présent sur les lieux du drame.

Les très mauvais chiffres de la fréquentation de Vital’été durant cette période estivale inquiètent grandement la Ville de Besançon. Alors que les petits bisontins et leur famille aimaient les années précédentes venir profiter des animations proposées à la Malcombe, cet été, ils sont absents. De quoi interpeller Anne Vignot, la maire écologiste bisontine, qui y voit un signe avant-coureur de ce qui pourrait se passer dans quelques semaines lors de la rentrée des classes. Difficile de ne pas y voir un lien avec la crise actuelle provoquée par le coronavirus. Déjà en juin dernier, à Besançon, entre 10 et 20 % seulement des enfants de certains quartiers  avaient remis  les pieds en classe.

C’est la raison pour laquelle Anne Vignot s’est déjà emparée du problème et travaille avec ses équipes sur un projet, capable de rassurer les familles afin qu’elles retrouvent confiance aux institutions et rescolarisent leurs enfants dès le mois de septembre. « Nous expliquerons comment nous envisageons l’accueil dans les écoles et les crèches pour redonner confiance au système et pour que les enfants soient en capacité de réintégrer le système éducatif Â» explique Anne Vignot. Et de terminer « il n’est pas question, que l’on laisse à nouveau, à Besançon, comme ça l’a été au printemps dernier, cette situation perdurer ».