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Une femme devra s’expliquer prochainement devant le tribunal correctionnel de Besançon. Cette Pontissalienne est soupçonnée d’avoir volé des chèques a une personne qu’elle prétendait venir aider.

Neuf chèques ont été utilisés. Cette personne s’est rendue au commissariat de police de Pontarlier pour s’expliquer.

A Saint-Claude, 200 élèves de l’école Jeanne d’Arc ont été évacués de leur établissement scolaire ce mardi, à la mi-journée. Ils ont été mis en sécurité dans une salle communale.

Une forte odeur indisposait les jeunes et les adultes. Certains craignant qu’il s’agisse d’une odeur de gaz. L’odeur provenait des égouts. L’établissement a été ventilé avant que les élèves regagnent leur établissement.

Des malfrats ont dérobé pour 800.000 euros de matériel ce week-end à l’hôpital de Vesoul. Les individus sont entrés dans le centre hospitalier et ont pu atteindre le service d’endoscopie.

Pour aider le service à poursuivre son activité, des cliniques et des hôpitaux de la région vont lui prêter du matériel.

Le Parquet de Besançon est revenu cet après-midi sur l’affaire impliquant un médecin anesthésiste soupçonné d’avoir empoisonné sept patients de la polyclinique de Franche-Comté et de la clinique Saint-Vincent à Besançon.

Le parquet relate qu’en janvier, il a été informé par l’Agence Régionale de la Santé « de deux évènements indésirables graves (EIG) Â» survenus les 11 et 20 janvier derniers sur deux patients de la clinique Saint Vincent, « patients qui avaient pu être réanimés après avoir présenté des arrêts cardiaques en cours d'opération Â». « Les analyses toxicologiques réalisées sur les poches de soluté de réhydratation pour le premier cas et de paracétamol pour le second cas permettaient de retrouver de fortes quantités de potassium ou d'anesthésiques, à dose létale Â» explique le communiqué de presse. Pour le Parquet bisontin, « au regard de la nature et des doses des substances introduites dans ces poches de perfusion, il ne pouvait s'agir que d'actes volontaires, de nature à entrainer la mort des patients à qui ces substances étaient destinées Â» .

Dans ces conditions, une enquête préliminaire a été diligentée et confiée à la police judiciaire de Besançon conjointement à la Sureté départementale de la police de Besancon. Ce qui a permis d’effectuer un rapprochement avec deux autres évènements indésirables graves survenus en 2008 et 2016, à l'issue desquels les patients étaient décédés. Ces faits ayant déjà fait l'objet de l’ouverture d'informations judiciaires. Ces cas également survenus à la clinique Saint Vincent avaient permis à chaque fois d'établir un surdosage d'anesthésiques locaux. De même que trois autres évènements survenus en 2009, cette fois ci à la polyclinique de Franche Comté. L'enquête avait permis de déterminer que, dans un cas au moins, des doses inhabituelles de potassium avaient été retrouvées, là encore, dans une poche de ré hydratation.

Au regard de tous ces faits, les instructions ont été requalifiées en faits d'empoisonnements commis avec préméditation. Les investigations, menées sous le contrôle de deux magistrats instructeurs, ont conduit à l'interpellation samedi 4 mars d'un médecin anesthésiste ayant exercé au sein des deux cliniques pendant les périodes de temps où les sept évènements indésirables graves sont survenus. Ce médecin a été mis en examen hier du chef de sept empoisonnements avec préméditation. Il a été ensuite présenté au juge de la liberté et de la détention aux fins de placement en détention provisoire, sur saisine des magistrats instructeurs, conformément aux réquisitions du parquet.

A l'issue du débat contradictoire, un placement sous contrôle judiciaire a été décidé avec notamment l'interdiction de paraitre à la clinique Saint Vincent et à la Polyclinique de Franche comté ainsi qu'une interdiction d'exercer la profession de médecin anesthésiste. Le parquet a fait appel de ce contrôle judiciaire. Les investigations vont à présent se poursuivre sur commission rogatoire. Des expertises médicales ordonnées par les juges d'instruction sont également en cours.

Marie Guite Dufay a réagi ce matin au rapprochement entre PSA et Opel. La Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ne cache pas sa satisfaction. « Après l’investissement de 200 M€ à Sochaux, la 3008 élue voiture de l’année 2017, voici encore une bonne nouvelle pour PSA et pour le territoire Â» écrit-elle.

« Ce rapprochement va permettre au groupe français d’atteindre une taille critique au niveau mondial. Le groupe PSA pourra plus aisément amortir ses coûts de recherche et développement et mieux asseoir ses positions, notamment sur le marché européen Â» explique Mme Dufay.

Et de conclure : « La région, en lien avec le groupe PSA et avec tous les acteurs du territoire, fera tout pour faire de ce rapprochement PSA-Opel une opportunité pour toute la filière automobile de Bourgogne-Franche-Comté. La filière des mobilités est un des phares industriels de notre région. L’industrie a un avenir dans notre territoire Â».

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