L’affaire fait grands bruits dans la région. On a appris cette semaine que la compagne d’un chef d’entreprise du Haut-Doubs pourrait avoir été empoisonnée par l’anesthésiste bisontin mis en examen pour sept faits d’empoisonnement avec préméditation. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Le Parquet de Besançon a contesté cette décision. Opérée pour une épaule fracturée après une mauvaise chute à skis, cette jeune femme n’a pas survécu à son opération. Son ami a dernièrement appris qu’elle pourrait faire partie des patients empoisonnés lors d’opérations pratiquées à la Clinique Saint-Vincent et à la polyclinique de Franche-Comté.
Dans son édition de ce matin, le journal l’Est Républicain précise que « les juges d’instruction vont demander à des experts d’examiner une quarantaine d’autres problèmes graves survenus en bloc opératoire à Besançon ». « La moitié serait mortelle » conclut le quotidien régional.