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La Bourgogne-Franche-Comté reste la région de France la plus touchée par la deuxième vague de l’épidémie qui s’amplifie dans tous les départements. Tous les indicateurs de surveillance montrent que l’épidémie, qui atteint déjà un niveau très élevé dans la région, s’inscrit de nouveau dans une phase de croissance préoccupante.

Deux départements restent particulièrement touchés en Franche-Comté : le Doubs et le Jura. Les flux d’entrées à l’hôpital (en moyenne 75 par jour) continuent d’alimenter un plateau proche des 1 800 personnes hospitalisées. Depuis le 1er octobre, 20 patients de réanimation ont été transférés vers des établissements de Grand-Est, Ile-de-France, Nouvelle Aquitaine.

La puissance de cette deuxième vague continue de se mesurer malheureusement en termes de mortalité : 2 335 décès enregistrés dans les établissements de santé cette semaine et 1 299 décès en établissements médico-sociaux sur cette période de 7 jours.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h30, les policiers de la brigade anticriminalité de Besançon ont contrôlé trois individus dans un véhicule stationné dans coin sombre, au fond du parking d’un commerce, rue de Belfort à Besançon.

A son arrivée, la patrouille a constaté qu’un jeune homme fumait du cannabis. Il était également en possession d'une boule de cellophane contenant plusieurs bonbonnes de cocaïne (2,4 grammes), d’héroïne (9,4 grammes) et de l’herbe de cannabis (21 grammes). Il a également remis un cutter qui se trouvait dans sa poche. Le jeune majeur a été conduit au commissariat. Lors de la fouille de sécurité, il est apparu qu’il était également en possession de 25 euros en numéraire et d’une barrette de résine de cannabis.

L’auteur, défavorablement connu de la police, s’est vu remettre une convocation pour le mois de mars prochain. Les trois individus ont également fait l'objet d'une verbalisation pour non-respect du couvre-feu.

Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, est dans le département du Doubs ce vendredi. Ce déplacement s’effectue dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution Â».

Après une matinée passée dans le Pays de Montbéliard, Mme El Haïry s'est rendue à Besançon  pour échanger, en début d’après-midi,  avec les représentants des associations Pari et Afev, des jeunes en service civique et des jeunes de la cellule 2è chance de la mission locale.

La ville de Besançon accueille un nouveau centre de dépistage rapide durant les fêtes de fin d’année. Il sera situé au centre sportif Rosemont, rue des Vignerons et proposera des tests antigéniques qui garantissent un résultat en 30 minutes. Il sera ouvert du 21 au 24 décembre et du 28 au 31 décembre de 9h à 12h et de 14h à 18h, fermeture les 24 et 31 décembre.

Les personnes intéressées devront se munir de leur pièce d’identité et de leur carte vitale. Les mineurs de moins de 18 ans doivent venir accompagnés d’un adulte. Aucun frais ne sera à avancer (le tiers payant est assuré pour toutes et tous).

Les étudiants de la filière « Info-Com Â» grondent. A Besançon, les élèves se mobilisent face aux décisions de la présidence de l’université qu’ils déplorent. Ils dénoncent le manque de moyens, les classes surchargées, l’enseignement dégradé du fait du manque d’enseignants. Les étudiants se disent inquiets pour leur filière très convoitée, et demandent à rencontrer la présidente de l’université, afin de trouver des solutions.

Des conditions de travail difficiles

« Pour parler de mon expérience professionnelle, il y a un TD dans lequel on était 35. Et à la rentrée on s’est retrouvé avec plus de 10 élèves qui ne pouvaient pas rentrer dans les salles. On a été obligé de faire des cours chez nous pour pallier ce problème Â», évoque Julie Langlois, étudiante en 3ème année de licence Information-Communication. Des classes surchargées, des moyens matériels insuffisants, une dégradation nette des conditions de travail, et pourtant, des postes de professeurs qui ne sont pas renouvelés. « Il y a un réel manque d’enseignants. Cela nuit beaucoup aux enseignements, c’est assez compliqué » souligne l’étudiante.

La présidente de l’université sollicitée

Les étudiants se sont adressés à la présidente de l’université par le biais d’un courrier, pour lui exposer les faits, et dans l’optique d’éclairer cette situation, qui est actuellement désolante pour les élèves d’info-com. « Pour l’instant, on n’a pas eu de retour de la part de la présidente de l’université ni de la hiérarchie Â» annonce Julie Langlois. « Cependant, la lettre a été envoyée assez récemment Â» précise-t-elle. Cette situation est tout à fait dommageable, étant donné que la filière Info-Com attire un bon nombre d’étudiants chaque année. Sur 1000 demandes, seuls 90 élèves ont pu entrer en première année à la rentrée au mois de septembre. « On est tous inquiets pour notre future formation » regrette Julie Langlois. 

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