Fin de vie: approches très différentes en France et en Suisse
Récemment encore, au centre hospitalier de Morteau se déroulait une réunion publique au sujet la fin de vie. En France, la loi Claeys-Leonetti aborde le droit des patients en fin de vie, l'obligation de respecter la volonté de la personne et le droit à la sédation profonde. Elle permet aussi la désignation d’une personne de confiance afin de faire respecter ces dernières volontés. Des directives anticipées peuvent également être rédigées les siennes afin de faire survivre l'expression de sa volonté malgré la survenue d'un état d'incapacité.
A quelques kilomètres seulement de chez nous, en Suisse, le législateur va plus loin avec le droit au suicide assisté au cœur des débats au niveau mondial ces jours derniers puisqu’un australien âgé de 104 ans, a choisi de mettre un terme à sa vie demain 10 mai dans une clinique proche de Bâle. Bien qu’autorisée très prochainement dans son pays mais uniquement en cas de maladie en phase terminale, l’australien, qui ne souffre d’aucune pathologie de ce type, a donc choisi de se rendre en Suisse où « toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu’on appelle la mort volontaire assistée ».
La procédure lors de ces derniers instants est à la fois simple et précise : le patient décline son identité, sa date de naissance, réitère son souhait de mettre fin à ses jours et ouvre ensuite la valve qui libère le produit létal qui va stopper les battements de son cœur. Le tout est filmé par une caméra, preuve du caractère volontaire d’un tel acte.































