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Le soutien affiché de Jean-Louis Fousseret à Emmanuel Macron et à sa politique et son choix de rejoindre la République En Marche ne passent pas au sein de la majorité municipale de gauche. Ce vendredi, des élus écologistes, communistes et socialistes ont officiellement fait savoir qu’ils créaient un intergroupe pour « affirmer la parole de gauche Â» au sein du conseil municipal.

Interpellés par leurs militants et électeurs, ces derniers ont voulu mettre un terme à cette « confusion Â». « Nous voulons une ville de gauche écologique Â» explique Anne Vignot, élue Europe Ecologie Les Verts et membre de la majorité plurielle de Jean-Louis Fousseret. Selon le nouveau collectif, ce choix de prendre ses distances avec l’édile bisontin remonte à plus d’un an, lorsque Jean-Louis Fousseret a clairement fait savoir ses nouvelles couleurs politiques.

Les communistes Thibaut Bize et Christophe Lime, les écologistes Anne Vignot et Anthony Poulin ou encore le socialiste Jean Sébastien Leuba, à qui le Maire de Besançon a récemment retiré sa délégation d’adjoint aux quartiers et aux associations, expliquent que « Jean-Louis Fousseret soutient une politique nationale qui a de graves répercussions au niveau social et local » et contraire aux valeurs qu’ils défendent. Ils lui reprochent sa nouvelle trajectoire politique, son manque de clarté et ses contradictions. « Comment être contre un arrêté anti-mendicité en 2011 et en prendre un en 2018 ? » dénonce Jean-Sébastien Leuba. « Comment dans une ville de gauche, peut-on soutenir la disparition du logement social, la baisse des APL ou la baisse des dotations de l’état ? » s’emporte Anne Vignot.

Démissionner ?

Selon l’élu communiste Christophe Lime, « cette hypothèse est souvent évoquée Â». Dans un premier temps, élus expliquent vouloir rester aux responsabilités « pour pouvoir peser encore sur les décisions prises et faire appliquer le programme politique mise en Å“uvre en 2014 Â». La présentation du prochain budget aura également valeur de test. Jean-Louis Fousseret est prévenu,  s’il veut préserver le peu d’unité qu'il reste au sein de sa majorité, l’un des derniers exercices de son mandat ne devra pas décevoir une partie de ses membres.

La situation est particulièrement délicate pour la filière Comté. « Certains agriculteurs nous avaient fait part d’une baisse de production de lait de 20% et ce sera pire cet hiver car les réserves en regain sont inexistantes. Les dispositions du cahier des charges limitent les compléments alimentaires et interdisent d’acheter du fourrage à l’extérieur Â» explique Danielle Brulbois.

Plusieurs dérogations ont été présentées par la Commission européenne comme par exemple la possibilité de considérer les cultures d'hiver, normalement semées en automne pour les récoltes/le pâturage, comme des cultures intermédiaires si elles sont utilisées pour des pâturages ou pour produire du fourrage ou encore l'extension à la France de la dérogation accordée auparavant à certains pays concernant l'utilisation des terres en jachère pour nourrir les animaux. Une déclinaison concrète de ces mesures sera mise en œuvre au niveau de la Préfecture dès que les textes européens seront publiés soit d’ici fin septembre.

La proposition de permettre des avances de paiements, déjà annoncée il y a quelques semaines, a été également officiellement présentée. Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70 % de leurs paiements directs et 85 % des paiements, au titre du développement rural, dès la mi-octobre 2018. Ils ne devront ainsi pas attendre le mois de décembre pour assainir leur trésorerie

La consultation publique relative au changement d’heure ne finira sans doute pas au fond d’un tiroir au milieu d’autres études. Avec 80% d’opposants ayant répondu sur le site internet de la commission européenne, les autorités ne pouvaient rester sans réagir. La présidence a donc réagi : « Lorsque l’on consulte les citoyens sur quelque chose il convient aussi ensuite de faire ce qu’ils souhaitent Â». Et elle annonce que la décision finale devra toutefois être prise par le Parlement européen. En tout état de cause, c’est l’heure d’été qui devrait être la règle.

Depuis plus de 40 ans, le tuyé du Papy Gaby est un point fort du tourisme au cÅ“ur de la République du Saugeais. Construit dans les années 70 par Gabriel Marguet, boucher-charcutier, il abrite un savoir-faire traditionnel qui remonte aux siècles passés, au temps où chaque ferme disposait de cette étrange cheminée, époque où viandes de porc et de bÅ“uf étaient régulièrement fumées pour être conservées.

D'importants travaux ont été menés pour rendre le site plus attractif et conforme aux attentes actuelles. La réflexion sur ce nouveau concept a dû être menée dans son ensemble en tenant compte des contraintes liées à nos différentes activités : production, tourisme et vente, avec également les nombreuses normes en vigueur.

Parcours ludique, son et lumière avec la voix off du papy Gaby, espace multiculturel et un bâtiment de type ferme comtoise abritant le nouveau magasin, ce nouvel ensemble est à découvrir lors de deux jours de fête au tuyé les 8 et 9 septembre.

Notaires franc-comtois et suisses ont scellé symboliquement leur union sur le lac de Chaillexon entre Villers-le-Lac et Les Brenets. Ces professionnels du droit vont ainsi travailler plus étroitement ensemble pour une meilleure connaissance de leurs législations respectives, échanger sur l’évolution de leur métier et participer à des formations communes. Un partage de savoir et de savoir-faire des deux côtés de la frontière matérialisé dans une convention de jumelage signée bien sûr devant notaires !

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