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Le lundi 1er mars, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports sera en visite en Haute-Saône. Il se rendra tout d’abord dans le village de Lavoncourt, à l’occasion du déploiement de la campagne de tests salivaires. Il échangera avec des élèves qui se feront tester, puis avec le personnel de l’école, les parents d’élèves, et le personnel de santé. Dans l’après-midi, le ministre ira à Vesoul, au lycée professionnel du Luxembourg. Il rencontrera des apprentis, leurs maîtres d’apprentissage et des professeurs, dans le cadre du dispositif « 1 jeune, 1 solution Â» et de la Semaine de la persévérance scolaire. 

Le 18 janvier dernier, le monstre du cinéma français Jean-Pierre Bacri nous quittait des suites d’un cancer. Près de deux mois plus tard, un hommage lui sera rendu du 2 au 27 mars à l’Hôtel de Ville de Pontarlier, où une exposition consacrée à son oeuvre lui sera dédiée.

Il faisait partie des murs du cinéma français. De ses débuts dans les années 80 jusqu’à sa mort en janvier dernier, Jean-Pierre Bacri était « l’éternel bougon Â» du cinéma français. Connu et aimé du public pour ses rôles de râleur, l’acteur était aussi, derrière les caméras, un homme accessible que Claude Bertin Denis, directeur du CRIC, a eu la chance de rencontrer : « Dans la vie de tous les jours c’était un homme charmant et plutôt agréable, malgré ses rôles de bougon au cinéma Â». Touché par la disparition du comédien comme tout amoureux de cinéma, Claude Bertin Denis a décidé de lui rendre hommage en lui consacrant son exposition mensuelle à l’Hotel de Ville de Pontarlier. L’exposition, qui aura lieu du 2 au 27 mars, n’aura pas demandé un travail d’archives compliqué au président du CRIC, tant les affiches de sa réserve personnelle étaient nombreuses : « Le plus compliqué a surement dû être de faire un choix entre les affiches. Mais cela n’a pas demandé un travail d’archive phénoménale, tant j’en possédais dans ma réserve personnelle Â».

Le sens de la fête

Les curieux pourront donc, dès mardi, observer l’hommage rendu à Jean-Pierre Bacri, qui retrace les films connus, mais également moins connus de sa carrière : « On pourra voir une vingtaine d’affiches qui courent des années 1980 à 2018. On commencera par La Septième Cible, avec Lino Ventura. Et puis on finira par Place Publique, qui est un film de 2018 ayant obtenu un succès intéressant Â». Cette rétrospective de la vie cinématographique de Bacri sera également l’occasion de se souvenir des tournages francs-comtois de l’acteur, ainsi que de ses films moins connus : « On l’a vu aussi dans Place Vendôme, dont une partie des scènes ont été tournées à Besançon. Il y aura aussi des affiches de Le Goût des autres, Femme de ménage, Selon Charlie, ou encore Parlez-moi de la pluie. Un tas de films qui n’ont pas eu une côte extraordinaire, mais qui ont toujours été bien reçus par le public ».

Du 7 au 9 mars prochain se tiendra la grande collecte nationale des Restos du Cœur, organisée tous les ans à cette période. Les 8 centres du Jura déploieront leurs bénévoles dans 156 magasins du département afin d’assurer cette collecte. Malgré le contexte qui peut alarmer, Georges Leneez, le président de l’antenne départementale, espère obtenir au moins 40 tonnes de denrées alimentaires, ce qui serait une réussite compte tenu de la situation sanitaire.

 

Une action nécessaire pour lutter face à la crise

Depuis un an, les Restos du CÅ“ur font face à la crise sanitaire et sociale inédite qui provoque un basculement dans la grande pauvreté de dizaines de milliers de personnes qui vivaient déjà en situation de précarité. Du 5, 6 et 7 mars, les bénévoles des Restos, épaulés par des milliers de bénévoles d’un jour, seront donc présents dans les magasins pour récolter des denrées alimentaires non périssables et des produits d’hygiène. Ces produits permettront aux personnes accueillies de bénéficier de repas diversifiés et équilibrés.

Une baisse des demandes dans le Jura

« Aussi bizarrement que ça puisse paraître, les demandes dans le Jura sont légèrement en baisse comparées aux autres années, mis à part dans les villes de Lons-le-Saunier et Dole. Mais globalement, sur les 8 centres, il y a une baisse de 4% des demandes Â» souligne Georges Leneez. Il explique que cet amoindrissement serait dû à la pandémie de Covid-19 et la peur qu’elle engendre auprès des solliciteurs, réticents et angoissés, à l’idée de venir pousser les portes des centres du Jura.

« On est presque prêts Â»

Dans le Jura, ce sont des bénévoles d’un jour et ceux des 8 centres du département qui investiront les 156 magasins du vendredi 5 au dimanche 7 mars. L’année dernière ils avaient été 539 à récolter 41 tonnes de denrées alimentaires, contribuant à plus de 500.000 repas. Pour l’heure il ne devrait pas y avoir de manque sur les villes de Lons-le-Saunier, Dole et Morez, mais plutôt du côté de Saint-Claude, Poligny, Arbois et Salins-les-Bains, ou quelques bénévoles seraient les bienvenus. « On espère pouvoir couvrir tous les magasins Â» clame Georges Leneez. « Et malgré le couvre-feu, la Covid, et toute cette situation difficile, on espère au moins récolter plus de 40 tonnes cette année Â» poursuit-il.

L’ESBF retrouve le palais des sports Ghani Yalouz ce samedi pour y affronter Brest. Deux semaines après la déception de la défaite face à Chambray qui aurait offert une troisième place aux bisontines, les Engagées auront fort à faire. Leader du championnat et immense favori pour le titre, Brest fera tout son possible pour ne pas perdre de terrain sur son dauphin Metz. Aux bisontines de contre-carrer les plans bretons en remportant une victoire référence. Éléments de réponse à 19h, au palais des sports Ghani Yalouz.

La carte scolaire 2021 dans le 1er degré est en cours de construction dans le département du Doubs. Ce vendredi, Patrice Durand, l'inspecteur d'académie, tenait une conférence de presse pour expliquer la méthode utilisée pour l'élaborer. Cette dernière répond aux critères définis par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'éducation nationale. Pour l'heure, sa publication répond à de nouveaux enjeux. L'inspection académique rendra le fruit de sa première réflexion qu'à la fin du mois de juin, avant de corriger définitivement sa copie en septembre.

Patrice Durand évoque une réflexion plus globale dans la construction de cette carte 2021. Tout d'abord, il a fallu répartir les moyens alloués en tenant compte d'une mesure phare gouvernementale, à savoir, la limitation des effectifs à 24 dans les classes de CP. Ce qui oblige à pratiquer une certaine gymnastique mathématique pour atteindre les objectifs attendus. Cela peut passer notamment par la création d'un groupe classe composé de deux niveaux. L'amélioration du remplacement et de la formation des enseignants, la poursuite de l'accompagnement des élèves en classe Ulis ou allophone et l'application du nouveau régime de décharges des directeurs d'école sont également au cœur des nouvelles mesures annoncées.

Un rééquilibrage des moyens

Malgré une baisse des effectifs (-1302 élèves) dans le 1er degré, le recteur de l'académie de Besançon a décidé d'accorder 10 postes d'enseignants supplémentaires dans le Doubs. Il ne s'agit pas de créations de postes, mais d'un transfert de moyens entre département. On notera également la création de trois classes Ulis supplémentaires, avec des professeurs spécialisés. Ainsi, 45 écoles se voient doter de tels moyens. Concernant le second degré, Alors que l'académie perd 41 postes, le département du Doubs s'en sort plutôt bien avec l'octroi de quatre postes supplémentaires.

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