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Ce vendredi matin, dans les locaux du Grand Besançon, Jean-Louis Fousseret, le Président du Grand Besançon, et Grégoire Junod, le Syndic de Lausanne, ont signé une convention-cadre de coopération transfrontalière. Cette coopération s’inscrit dans le Projet de Territoire du Grand Besançon, dont le renforcement de ses alliances constitue l’une des quatre grandes orientations.

La culture, le tourisme et le sport sont les thématiques prioritaires retenues. A travers cette dynamique, ce sont aussi les acteurs de ces territoires qui s’associent . Concrètement, un projet de coopération culturelle transfrontalière, associant Les 2 Scènes et le Théâtre Vidy-Lausanne a été conclu afin d’augmenter l’offre culturelle, développer le secteur culturel franco-suisse et assurer un accompagnement des artistes et une meilleure diffusion de la culture et des spectacles. Dans ce même état d’esprit, la ville de Lausanne sera l’invitée d’honneur du premier festival Grandes Heures Nature, organisé à Besançon en 2019, et durant lequel des conférenciers, des clubs sportifs et des équipementiers lausannois seront conviés. Des partenariats seront également tissés avec la Rodia, la salle des musiques actuelles de Besançon, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, l’université et même l’hôpital.

Pour les élus français et suisses présents, ce partenariat associe « deux villes proches, ayant des spécificités communes Â». Leur situation géographique, leur richesse patrimoniale, leur intérêt pour le sport, la culture, les loisirs, leurs universités,… autant de similitudes qui ont donné lieu à ce rapprochement, engagé dès 2017.

La gestion de l’eau est plus que jamais au cÅ“ur des préoccupations des élus locaux qui ont évidemment évoqué le sujet lors du récent Congrès des Maires à Paris. Le Département du Doubs fait savoir qu’il est « engagé depuis longtemps, aux côtés de ses partenaires, dans la gestion des ressources en eau et de l’assainissement. Il a toujours considéré qu’il avait des responsabilités particulières à assumer du fait du caractère karstique de son territoire et de sa position en tête de bassin versant Â».

Le Département revendique être engagé dans une démarche volontariste « et contribuer ainsi à un développement répondant aux besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures Â». Et d’ajouter « aller au-delà de ses obligations en poursuivant son soutien aux communes et leurs groupements dans la mise en Å“uvre des leurs projets d’assainissement, de préservation des ressources en eau et de protection des milieux aquatiques Â»

A l’image de Jean-François Bonnet, les clubs de supporters du FC Sochaux Montbéliard ne cachent pas leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur club de cœur, après la récente décision de la DNCG, le gendarme financier du football français, qui vient d’annoncer la rétrogradation, à titre provisoire, du club franc-comtois à l’issue de la saison en cours.

Cette décision ne surprend pas vraiment les supporters, qui ont toujours porté un regard méfiant sur la gestion du club par le nouvel actionnaire chinois. Les aficionados sochaliens dénoncent ‘le manque de communication et de transparence Â». « Il y a des choses qui sont cachées. Nous n’avons aucun interlocuteur. Nous ne pouvons discuter avec personne. C’est un vrai problème » explique Mr Bonnet.

Même si la situation est grave, les footballeurs sochaliens peuvent compter sur le soutien indéfectible de leurs supporters. Jean-François Bonnet sera à Bonal ce vendredi soir pour encourager son équipe dans ces moments sportifs et extra-sportifs très compliqués. Le responsable le sait très bien, une défaite contre l’AJ Auxerre serait un nouveau coup dur pour le FCSM. Ce que personne ne souhaite. Affaire à suivre. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.

Si certains gilets jaunes du Doubs ont décidé de prendre la route pour se rendre à Paris demain, à Pontarlier une mobilisation se prépare également.

Ce samedi, le rendez-vous est donné à 7h au rond-point de Doubs pour pouvoir se répartir en différents groupes et bloquer les trois grands supermarchés de Doubs, Pontarlier et Houtaud.

L’objectif cette fois-ci pour les gilets jaunes pontissaliens, empêcher les consommateurs de s’approvisionner en grande-surface, et les réorienter vers les commerces du centre-ville pour acheter local et faire vivre les petits commerçants et producteurs (boucherie, boulangerie, maraîcher etc.).

Rappelons que ce vendredi, les gilets jaunes se sont mobilisés devant le centre des impôts de Pontarlier. Toute personne voulant entrer dans le centre des impôts devait se munir d'un gilet jaune pour ne pas rester bloquée. 

Dans un communiqué de presse évoquant l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté « l’une des régions les plus touchées actuellement par la sécheresse Â», Europe Ecologie Les Verts revient sur les situations de crise en cours dans le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, la Nièvre et l’Yonne. Des situations de « crise » qui nécessitent l’arrêt des prélèvements d’eau non prioritaires. « L’eau manque, la vie de nombreux habitants en est modifiée. La ressource en eau doit être protégée, économisée Â» rappelle le parti.

« Il est encore temps » mais le temps nous est compté.  « Toutes les collectivités territoriales devraient penser et mener des politiques qui soient une réponse à ces urgences, or ce n’est malheureusement pas le cas Â».

A l’occasion des fêtes de Noel de 2018, EELV Bourgogne-Franche-Comté constate que des patinoires sont installées dans les communes d’Arc-et-Senans, Belfort, Chalons-sur Saône,  Cluny, Dijon, Macon, Montbéliard (« reconnaissons à Montbéliard d'avoir fait l'effort d'utiliser l'eau de la piscine d'été Â»), Lons-le- Saunier, Pontarlier, Sens ; à Besançon ce sera un palais des glaces. 

« Ces installations, grandes consommatrices d’eau et d’énergie, en ces temps de changement climatique et de sécheresse sont-elles nécessaires ? La réponse est NON évidemment ! Ces choix sont consternants et incohérents Â»

EELV rappelle que des alternatives existent pour animer ces marchés, que le temps de la responsabilité est venu et avec lui celui des actes cohérents dont le premier serait l’abandon de ces projets d’animation incompatibles avec les enjeux climatiques actuels.

« Cette aberration est malheureusement symptomatique de l'écart qu’il existe entre les discours et les actes. Si tout le monde s’accorde sur les constats, au moment où il faut agir trop de mains tremblent encore Â».

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