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"Le MoDem du Doubs condamne avec fermeté toutes les violences qui ternissent le mouvement des gilets jaunes ainsi que les actions qui entravent la liberté de circuler des Français et empêchent la vie économique de notre pays.

Nous saluons le professionnalisme et le sang-froid des forces de l'ordre sans qui les incidents seraient plus nombreux et le bilan plus lourd.

Ce mouvement citoyen spontané glisse jours après jours vers des comportements et des discours extrêmes et politiques, très éloignés des revendications sociales et économiques initiales.

Nous avons cependant beaucoup de respect envers les citoyens, parmi les gilets jaunes, qui expriment leur détresse devant la difficulté à boucler les fins de mois, élever leurs enfants, payer leur carburant, se loger, se chauffer ou se nourrir.

Ce qui nous apparaît clair, c’est que les revendications vont bien au-delà de la fiscalité écologique et du prix du carburant. Parmi les gilets jaunes, figurent des Français responsables, modestes, pour qui la vie n’est pas facile, exaspérés de faire des efforts sans jamais en voir le fruit.

Contrairement à ce que voudraient faire croire les oppositions, cette souffrance ne date pas de mai 2017. Cette souffrance, c’est l’échec de près de 40 ans d’inaction politique, d’incapacité des majorités successives à sortir la France de sa dépendance au pétrole et de la préparer progressivement à la transition écologique ; des décennies d’incapacité à moderniser et réformer notre pays pour le sortir du chômage de masse, le préparer à la révolution numérique ou à la concurrence internationale.

Cette souffrance, c’est à notre majorité qu’il appartient d’y répondre sans promesses intenables ou démagogiques, c’est la nature même de notre engagement humaniste.

Nous appelons le Président de la République, les membres du gouvernement et les Parlementaires à entendre, parmi les gilets jaunes, la sincérité de ces femmes et de ces hommes en souffrance.

S’il n’est pas question de remettre en cause la fiscalité écologique, nous appelons au dialogue et à plus d’accompagnements pour les plus modestes, une plus grande progressivité ne devant pas être un tabou.

Nous attendons également des déclarations du Président de la République qu’il dresse auprès des Français les perspectives du nouveau contrat social et fiscal que nous construisons pour le pays, qu’il rappelle notre engagement à préparer le pays pour l’avenir, à baisser la dépense publique et les dépenses de fonctionnement de l’Etat, à mieux rémunérer le travail, dans l’intérêt de tous, y compris des plus modestes.

Le Président de la République et le Gouvernement ont ce devoir de chercher à fédérer les Français, de réconcilier le pays et lui permettre de retrouver rapidement son unité".

En partenariat avec le département du Doubs et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de Franche-Comté, la commune des Fins anime depuis quelques mois un projet participatif de découverte et d’action en faveur de la biodiversité.

Après deux soirées conviviales consacrées à la biodiversité sur le territoire même de la commune, un nouveau rendez-vous est donné ce mercredi à 19h en mairie en présence d’un herpétologue, Alix Michon au sujet du dispositif bénévole de sauvegarde des amphibiens.

« Aidez les tritons, grenouilles et crapauds à traverser la RD 461 pour aller se reproduire en toute sécurité Â». C’est l’appel lancé à tous ceux qui accepteraient de participer bénévolement à cette action.

Ce lundi soir est organisée une nouvelle conférence par les Amis du Musée de Pontarlier. Alain Cuenot, docteur en histoire animera la conférence « Obéir, désobéir, les formes de résistance du soldat face à l’appareil militaire Â».

A travers cette conférence, Alain Cuenot reviendra sur le chaos des tranchées de la Grande Guerre, mais aussi sur l’angoisse perpétuelle des soldats envoyés à l’assaut sous le feu des obus et des mitrailleuses. Comment sauver sa peau dans un tel combat ?

La conférence sera donnée ce lundi 26 novembre à 18h30 à la Salle Morand à Pontarlier.

Depuis samedi après-midi les gilets jaunes bisontins ont installé un campement à Besançon, en bordure de route, sur la RN 57, entre Beure et Micropolis. Déterminés, à l’abri, sous un marabout, équipé de vivres, d’un chauffage et de quoi se reposer et faire la popote, ils se succèdent tout au long de la journée, et même la nuit, pour s’organiser et mettre en Å“uvre les actions futures. A en croire les coups de klaxon qui se manifestent lorsqu’un véhicule passe à proximité, les gilets jaunes bisontins ont des soutiens. « C’est incroyable. Il y a une vraie solidarité qui se met en place. Les gens s’arrêtent et viennent discuter. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h30, on nous a apporté du café Â» narre Kevin, qui participe activement au mouvement. Ce week-end, une très grande majorité d’entre eux a choisi de rester à Besançon pour exprimer sa colère. Deux groupes se sont organisés. Tandis que certains ont procédé à un blocage à Ecole Valentin, d’autres ont mis en place ce point de rassemblement qui accueillera ce lundi après-midi les collègues gilets jaunes dolois.

Aucun soutien de politiques

Le groupe bisontin le rappelle, " (il) n’accepter(a) aucun soutien politique". Le collectif a bien senti l’appel du pied de certains hommes ou femmes politiques, mais tient à s’en soustraire et à prendre ses distances. Concernant la nomination d’un porte-parole par région, les Bisontins semblent accueillir plutôt favorablement cette proposition. Pour Kevin, ce porte-parole aurait toute légitimité pour rencontrer Emmanuel Macron. « Au Président de la République de faire cette démarche Â». Les gilets jaunes bisontins ne cautionnent pas les dégradations et les violences commises samedi à Paris. « On est plus en mai 68. Il faut dialoguer. On est en démocratie Â» explique le jeune homme. Et de poursuivre : « On attend d’autres choses. Il y a les salaires à augmenter. Il y a les taxes à enlever Â». Concernant la prise de parole d’Emmanuel Macron, prévue mardi, Kevin et ses amis gilets jaunes «  n’en attendent pas grand-chose Â» disent -ils. Néanmoins, ils seront devant leur télévision pour écouter les propositions dévoilées.

« Pour une organisation professionnelle qui défend les intérêts de ses adhérents, les petites entreprises du bâtiment du Doubs, la rencontre avec les élus locaux est sans doute la meilleure façon de faire entendre leurs préoccupations et leurs inquiétudes afin qu’elles puissent atteindre les sphères décisionnaires Â».

Plusieurs sujets seront évoqués comme bien sur la hausse du prix du gazole, les difficultés de recrutement avec plus de 1200 postes à pourvoir dont 400 sans diplôme (soit plus de 30%) dans le département du Doubs, le prélèvement à la source pour lequel la Capeb demande au Gouvernement des indemnisations afin d’accompagner ce dispositif qui va compliquer la vie des entreprises et enfin le projet de loi de finances 2019 pour lequel le bâtiment s’estime grand perdant malgré le prolongement de l’éco-Prêt à taux zéro.

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