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La manifestation des gilets jaunes a dégénéré ce samedi après-midi à Besançon. Pourtant tout avait bien commencé. Les manifestants s’étaient donnés rendez-vous à 13h30 sur le parking Battant, avant de rejoindre la Préfecture.  Un cortége composé de retraités, de salariés, d'étudiants, de lycéens, d'hommes et de femmes.

C’est en chantant la Marseillaise, en scandant en cÅ“ur « Macron démission Â» ou « Macron t’es foutu, le peuple est dans la rue Â» que 600 gilets jaunes ont traversé le centre-ville bisontin. Mais en apercevant les CRS devant la préfecture, la tension est montée d’un cran.

Les gilets jaunes voulaient absolument rencontrer Joël Mathurin, le Préfet du Doubs. L’envie de lui exposer leurs doléances et de lui dire tout le mal qu’ils passaient de l’incendie de leur campement situé dans la zone commerciale d’Ecole Valentin samedi au petit matin étaient dans toutes les têtes.

Au bout de quelques minutes, le Préfet a fini par accepter l’idée de recevoir une délégation de gilets jaunes, mais ces derniers ont refusé cette proposition, souhaitant que le représentant de l’état s’adresse à tous les gilets jaunes présents devant la préfecture. Après une heure d’attente, l’impatience des militants s’est exprimée. Sous la pression, les CRS ont aspergé le groupe de bombe lacrymogène pour mieux le contenir .

Les forces de l’ordre ont également fait usage de grenades « de désencerclement Â». Ce qui a permis d’éloigner les manifestants et de gagner un peu de terrain. Les gilets jaunes se sont alors divisés en petits groupes. Ce qui a obligé les forces de l’ordre à faire de même. La crainte de débordements dans le centre-ville inquiétait les autorités.

Cette absence de communication avec l’autorité préfectorale n’a pas été appréciée. Les gilets jaunes l’ont promis, ils reviendront.

Les photos de la manif bisontine : https://www.facebook.com/jerome.bolard.9/media_set?set=a.10218254457576288&type=3&uploaded=51

Les sapeurs-pompiers du Doubs ont été appelés à 10h30 ce samedi matin sur le territoire de la commune des Hopitaux Neufs au lieu-dit Bois de Champagne pour un accident de bucheronnage.

Al'arrivée des secours, un homme de 58 ans était en arrêt cardioventilatoire. Il a été déclaré décédé par l'équipe médicale du SMUR 25. "Il chargeait des grumes sur un camion. Les causes et circonstances de l'accident sont indéterminées" précisent les pompiers.

Dans un communiqué de presse, Danielle Brulebois (LREM) fait savoir que la suppression de la ligne 2 du SMUR ‘n’est plus d’actualité Â», « tant qu’une solution satisfaisant toutes les parties ne sera pas trouvée, dans le dialogue et la transparence, afin que la sécurité des Jurassiens soit assurée Â».

La députée jurassienne précise qu’elle «  soutient les manifestations pour soutenir la ligne de SMUR Â», mais elle dit regretter que « celle organisée dans la cour de l’hôpital ait engendré insultes et manipulations sans tenir compte de ces annonces Â».

« C’est par la voie du dialogue et du respect qu’ensemble nous trouverons des solutions dans le cadre d’une concertation Â» conclut-elle.

Quelques perturbations nous sont actuellement signalées en raison de manifestations en cours. La RN 57 à Ecole Valentin est actuellement fermée dans les deux sens de circulation dans le sens Besançon/Vesoul. Par ailleurs, Kéolis nous signale que le réseau Ginko subit actuellement des perturbations.

La candidature d’Eric Alauzet aux municipales de Besançon en 2020 ne cesse de susciter des réactions à gauche. Les élus du groupe Parti Socialiste et société civile républicaine réagissent à cette annonce via un communiqué de presse.

« La candidature d'Eric Alauzet, élu député du Parti présidentiel jusqu'en 2022, n'a pas surpris mais le moment choisi apparaît très étonnant. Alors que le pays attend avec anxiété les futurs événements concernant les gilets jaunes tant au niveau national qu'au niveau local et les propositions permettant de sortir de cette situation de crise... Cette déclaration apparait déconnectée Â» expliquent-ils.

Et de poursuivre : « Le programme municipal d'essence socialiste, adopté en 2014, continue à être mis en Å“uvre, au quotidien, malgré les décisions gouvernementales qui rendent son application plus compliquée. Aujourd'hui, le positionnement politique devient compliqué pour Eric Alauzet qui se définit comme écologiste-homme de gauche mais siège dans le groupe de la République En Marche au niveau municipal. Alors même qu'un parti comme le Parti socialiste se définit clairement comme un parti d'opposition au gouvernement, alors même que la très grande majorité des Français considère le Parti présidentiel comme un parti de droite... Cette ambiguïté demeure Â» .

Les élus concluent leur écrit en ces termes : « Nous appelons donc à la clarification, le macronisme n'est pas et de gauche et de droite il est simplement de droite ce n'est pas un défaut mais un fait et il faut l'assumer.

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