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Le SNES-FSU alarme sur la situation des élèves de terminale qui doivent passer le baccalauréat cette année. Le syndicat pointe du doigt de très nombreuses anomalies risquant de perturber de plus en plus les lycéens et leur famille à l’approche de l’épreuve finale. Des problèmes informatiques ont été constatés, s’étendant même sur la plateforme Parcours’Sup. Le SNES-FSU craint d’éventuels impacts sur l’orientation des élèves. Nathalie Faivre, enseignante et membre du syndicat, est au micro de la rédaction.

 

 

La fusion des bases de données

« Plus le temps passe et plus les élèves de terminale de cette année et leurs familles ont des motifs de s’inquiéter, car les anomalies s’accumulent Â» révèle le SNES-FSU. Tout d’abord, au niveau informatique. Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, « a calibré un bac très compliqué, avec à la fois des notes en contrôle terminal et d’autres en contrôle continu Â» explique Nathalie Faivre. Et cela implique la fusion de deux bases de données : celle servant à nourrir les bulletins trimestriels des élèves, et la base de données des épreuves terminales. C’est de cette fusion que proviendraient d’innombrables problèmes techniques, réservant de « mauvaises surprises aux élèves à la fin de l’année Â» déplore l’enseignante.

Des anomalies informatiques

De nombreux candidats au baccalauréat auraient aussi disparu des bases de données. Environ 200 pour l’académie de Besançon. Et pour ceux qui ne seraient pas concernés par ce problème, reste celui de la correspondance entre l’inscription au bac et les cours de terminale. Pour 3240 lycéens, il n’y a pas de correspondance entre les choix faits lors de l’inscription au bac, et les cours suivis en terminale. Et selon le SNES-FSU, ces anomalies seraient automatiquement transférées sur la plate-forme Parcours Sup’, avec d’éventuels impacts sur l’orientation des élèves « que personne n’est en mesure d’évaluer Â».

Le problème de la notation

Outre ces problèmes informatiques venant perturber le bon déroulement du baccalauréat 2021, le rectorat serait pour l’instant dans « l’incapacité de convoquer les examinateurs au grand oral, ne sachant pas exactement quelles disciplines sont concernées Â». Toujours selon le syndicat, certains candidats redoublants se seraient même vu refuser l’autorisation de choisir leur note de cette année plutôt que celle de l’an passé dans certaines disciplines, alors même qu’ils obtiennent de meilleurs résultats. Le SNES-FSU souligne aussi qu’un élève qui n’est pas noté dans une discipline se verra attribuer automatiquement la note de 0, d’où la pression exercée par le ministère afin que tous les élèves soient notés. Et ce, malgré le fait que les élèves n’ont eu que très peu d’heures d’enseignement dans certaines matières, ne permettant pas de les évaluer équitablement. « Qu’importe ce que la note recouvre, il en faut une Â», regrette le syndicat.

Un automobiliste de 40 ans sera convoqué prochainement au commissariat de police de Pontarlier. Il devra répondre de plusieurs infractions.

Tout d'abord, lors d'un contrôle, il est apparu que ses plaques d'immatriculation n'étaient pas en adéquation avec son certificat d'assurance. De plus, il circulait avec un permis de conduire qui n'était pas prorogé. Le quadragénaire a expliqué qu'il n'était pas au courant de cette situation. Affaire à suivre.

Il y a 150 ans, la France était envahie par les forces germaniques commandées par la Prusse lors de la guerre franco-allemande de 1870. Et il y a 150 ans, le 22 mars 1871, le Général Henri-Marius Rolland quittait Besançon, ovationné par des milliers de bisontins. Un personnage emblématique qui a beaucoup Å“uvré pour la ville, et qui l’a défendu lors de ce conflit. 

 

Un marin devenu une figure à Besançon

C’est l’histoire d’un marin, un capitaine de vaisseau, né en 1821 à Marseille, ayant marqué la Franche-Comté, et plus particulièrement Besançon lors de la guerre Franco-Prusse. Au mois d’octobre 1870, le territoire du Doubs est attaqué par le nord. Les soldats résistent, et parviennent à barrer la route menant jusqu’à Besançon. Cette guerre n’étant pas navale, tous les marins ont été répartis un peu partout en France, afin de prêter main-forte aux troupes terrestres. C’est ainsi qu’Henri-Marius Rolland débarque dans la cité mi-octobre. Il est chargé de rassembler et d’organiser les gardes nationaux de Haute-Saône, et surtout, de défendre la ville de Besançon. Il s’y applique avec succès, notamment sur les ouvrages en créant 14 fortifications, et fait preuve d’une telle autorité qu’il est nommé un mois plus tard général de la VIIe division de l’armée auxiliaire, et commandant de la place de Besançon.

Une mission remplie avec détermination

Après son arrivée, Henri-Marius Rolland va se mettre en accord avec la ville pour résister, mais surtout pour réorganiser de nombreux secteurs. Le ravitaillement, la vie au sein de la ville, le plan social, mais surtout le plan sanitaire, très important. En effet à cette époque, les blessés affluent au sein de la cité bisontine, et encore plus lors de la retraite de Bourbaki. Plus de 15.000 blessés arrivent toutes les trois semaines, des cinquantaines de personnes décèdent chaque nuit, le thermomètre descend jusqu’à -20 dans une ville complétement enneigée. Le bilan final fait état de plus de 2000 morts. A la fin du mois de janvier, le général Rolland a sous ses ordres 42 000 hommes dont 10 000 blessés, et autant d’inaptes au combat qu’il affecte au renforcement des fortifications. Autoritaire et déterminé, Rolland a su mobiliser ses troupes, surmonter la rigueur de l’hiver et vaincre les obstacles de toutes sortes, allant même jusqu’à créer une forge pour fabriquer des douilles d’obus. Il aura atteint ainsi l’objectif qu’il s’était fixé : Besançon n’est pas tombée. Rolland quitte Besançon le 22 mars 1871, salué par la population qui l’accompagne, l’ovationne, musique en tête, jusqu’à la gare. Il rentre à Paris rejoindre l’Etat-Major où il retrouve ses galons de capitaine de vaisseau, alors que pendant 5 mois, il aura été affecté en tant que général de division à titre temporaire dans l’armée de terre.

A l'occasion de la disparition de l'acteur français Michel Robin, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d'affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l'Hôtel de Ville de Pontarlier du 30 mars au 24 avril.

Michel Robin nous a quittés le 18 novembre 2020 à l'âge de 90 ans à Rambouillet. Il a fait de nombreuses apparitions au cinéma. La liste serait longue. On peut notamment citer : « L'hôtel de la plage » de Michel Lang en 1978, « la chèvre » de Francis Veber en 1981 ou encore « Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » et « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet en 2001 et 2004.

Hier après-midi, vers 14h30, à Blamont, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour une tentative de suicide au domicile d'un homme de 53 ans qui était retranché chez lui avec une arme à feu. Un important périmètre de sécurité a été mis en place par la gendarmerie. Les sapeurs-pompiers ont participé à l'évacuation de l'école primaire située à proximité.

Le forcené a pris la fuite avant l'intervention du Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie. Cette dernière a procédé aux recherches dans les bois attenants. Un négociateur de la gendarmerie s'est rendu sur les lieux. L'individu est finalement retourné chez lui. Il n'en est pas à ses premiers coups de sang. Il sera entendu par les gendarmes.

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