Choix du secteur :
Se connecter :

Concernant la panne réseau de l'opérateur Orange, impactant les numéros 15, 17, 18 et 112, la préfecture du Doubs indique ce mercredi soir que des difficultés persistent sur certains numéros de secours, en particulier le 15, avec des problèmes d'aboutissement et de coupure. Ainsi, les numéros de contournement sont maintenus jusqu'à ce vendredi 4 juin.

Pour le Doubs, les numéros sont les suivants :

SDIS : 03.70.07.90.99
SAMU : 03.81.21.40.00
Gendarmerie Nationale : 03.81.47.49.24
Police Nationale : 03.81.21.11.22

Un jeune homme de 22 ans devra s'expliquer prochainement devant la justice. Le 2 juin dernier, lors d'un contrôle, il est apparu qu'il conduisait sous stupéfiants, sans permis de conduire, qui avait été annulé, et pour diverses autres infractions. S'il était au volant sous l'effet de la drogue, le contrôle d'alcoolémie s'est révélé négatif.

Ce jeudi, le procureur de Besançon Étienne Manteaux organisait une conférence de presse concernant le scandale de violences sexuelles à l’ISBA ayant été mis en lumière à l’automne dernier. Sur les 17 accusations, 5 ont abouti à des enquêtes approfondies pour viol, agression sexuelle, ou harcèlement sexuel.

L’affaire remonte à l’automne dernier. Via les réseaux sociaux, plusieurs témoignages postés mettaient en cause le directeur de l’ISBA Laurent Devèze ainsi que d’autres membres de l’école d’art bisontine. 17 témoignages postés anonymement sur la page Balance Ton École d’Art, parmi lesquels 5 concernent des violences sexuelles. Les 12 autres faits, qui concernaient des insultes, des propos sexistes et/ou racistes n’ont pas pu bénéficier d’une enquête approfondie à cause des difficultés des enquêteurs à identifier les témoins. Sur les 5 faits ayant bénéficié d’une enquête approfondie, deux concernent des viols, deux concernent des agressions sexuelles, tandis que le dernier fait est identifié comme harcèlement sexuel.

Le directeur de l’ISBA directement mis en cause

Sur ces cinq faits, deux sont reprochés au désormais ex-directeur de l’ISBA Laurent Devèze. Un fait de harcèlement sexuel tout d’abord. Ce dernier aurait, en 2013, lors d’une soirée alcoolisée, mis une main aux fesses d’un étudiant de 18 ans en lui disant : « Toi, tu vas être mon petit préféré Â». Entendu par les forces de l’ordre, Laurent Devèze a reconnu avoir prononcé ces paroles mais nie son geste. Les faits remontant à 2013, ces derniers sont de toute manière prescrits. Une deuxième affaire met en cause Laurent Devèze. En 2019, ce dernier aurait reçu à son domicile un ancien étudiant de l’ISBA. Après quelques verres, l’ex-directeur aurait eu une discussion avec cet homme de 26 ans sur les pratiques sado-masochistes, et aurait proposé à ce dernier une démonstration. Une nouvelle fois entendu, Laurent Devèze ne nie pas, mais assure que la discussion visait uniquement à éveiller artistiquement son ancien élève, et qu’il n’avait aucune arrière pensée derrière tout ça.

Un moniteur proche du directeur accusé à deux reprises

Parmi les trois faits restants, deux mettent en cause un « moniteur Â» proche du directeur, et bénéficiant de nombreux avantages au sein de l’établissement. Cet enseignant au rôle plutôt flou avait par exemple un atelier au sein de l’ISBA où le directeur le laissait créer ses Å“uvres, ou encore dormir. Un soir, ce dernier aurait imposé une fellation à un étudiant aux alentours de 5h du matin. Entendu par la police, l’enseignant a avoué avoir eu des relations sexuelles avec cet étudiant, mais assure qu’elles étaient consenties et régulières pendant environ deux années. Ce même « moniteur Â» est aussi accusé par un autre étudiant, qui affirme avoir été agressé sexuellement par ce dernier. Le moniteur aurait convié l’étudiant dans son atelier à 22h, et aurait, après avoir bu quelques verres de Martini, dégrafé la ceinture de l’étudiant avant de passer sa main sur le caleçon du jeune homme. L’auteur présumé des faits nie ce geste mais admet avoir voulu coucher avec l’étudiant en question.

Classé sans suite

La dernière affaire concerne un troisième accusé. Un autre professeur, qui aurait eu un rapport sexuel non consenti avec une étudiante en 5ème année. Cette dernière explique qu’après une soirée arrosée, elle a accepté de se rendre chez le professeur. Ce dernier aurait alors profité de l’état d’ébriété de la jeune femme pour coucher avec sans son consentement. Le professeur a confirmé avoir eu un rapport sexuel mais affirme que ce rapport était consenti. Ce dernier a d’ailleurs porté plainte contre l’étudiante pour dénonciation calomnieuse.

Le procureur de Besançon Étienne Manteaux a choisi de classer sans suite ces cinq affaires à cause des trop faibles preuves à sa disposition. Ce dernier n’est dans l’état actuel des choses pas capable de dire si les accusations sont vraies ou fausses, et ne peut donc porter ces affaires devant le tribunal. Pour autant, Étienne Manteaux a transmis les informations relatives à ces affaires à la maire de Besançon Anne Vignot. À défaut d’être poursuivis par la justice, les mis en cause pourraient se voir infliger des sanctions administratives par la Maire et sa municipalité.

Un homme de 42 ans, d’origine algérienne, en situation irrégulière a été arrêté le 2 juin dernier à Besançon et assigné à résidence, en attendant d’être placé en rétention administrative et d’être reconduit dans son pays d’origine.

Un homme et une femme ont été placés en garde à vue à Pontarlier pour des soupçons de violences conjugales réciproques. Le 1er juin à 20h50 lorsqu'ils sont intervenus, les policiers ont constaté que le mari avait reçu un coup de couteau à l'avant-bras.

Pour justifier son acte, la femme a relaté qu'elle s'était défendue face aux violences de son compagnon. L'homme a réfuté ses propos en narrant à son tour qu'il s'agissait de violences verbales. Ce dernier a été laissé libre.

La femme a été placée sous contrôle judiciaire dans l'attente des résultats médicaux pratiqués.

Sous-catégories