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L’ESBF s’est imposée ce samedi soir au Palais des Sports Ghani Yalouz contre Nice. Lors d’un match très serré, à l’issue incertaine, les Bisontines sont parvenues à prendre l’avantage et à vaincre leur adversaire sur le score de 24 à 21 dans le cadre de la deuxième journée de championnat en D1 féminine.

Un feu de toiture s’est déclaré ce samedi, en fin d’après-midi, à Besançon, rue Gustave Eiffel. Trois lances ont été déployées par les soldats du feu.

Suite au communiqué de presse de la ville d’Ornans, expliquant qu’après de nombreux actes de vandalisme, le Maire de la cité, Sylvain Ducret, avait décidé de taper du poing sur la table, nous sommes allés ce samedi après-midi à la rencontre de la jeunesse ornanaise.

L’écrit municipal dénonce des dégradations sur le mobilier urbain et des déchets éparpillés dans la nature. Sans l’écrire précisément, le maire s’inquiète quant à la consommation et la circulation de drogue dans sa cité. C’est ainsi que sur décision du Procureur de la République, il a été décidé de procéder à plusieurs contrôles ce vendredi, avec notamment la présence d’un groupe d’investigation cynophile.

« Les policiers ne nous aiment pas »

Les rencontres que nous avons effectuées nous laissent pantois. Certes, il y a bien cette personne, qui dénonce, comme hier soir, des nuisances sonores, mais autrement, les Ornanais jugent leur ville paisible et leur contact avec les jeunes du même ordre. De notre côté, nous avons rencontré plusieurs groupes de jeunes, répartis de part et d’autre de la ville. Des ados et jeunes adultes, âgés entre 13 et 25 ans, qui ont accepté d’échanger avec nous. « La police municipale ne nous aime pas. Ils sont sans cesse en train de nous dire de dégager » explique un jeune homme, qui termine une partie de Monopoly avec un groupe d’amis. « L’autre jour, un gendarme m’a mis une claque. Il a pris mon nom et m’a pris en photo. Je ne sais pas si c’est très légal. Je suis parfois insolent, je sais, mais quand même…  » ajoute à quelques mètres de là, un autre jeune ornanais. « On nous parle mal. On nous accuse de ne pas jeter les papiers dans les poubelles, mais là regarder elles sont pleines à craquer » complète un jeune majeur. « Ils sont persuadés que l’on fume de la cocaïne parce qu’ils ont trouvé des pailles provenant d’une boisson sans alcool » conclut ce jeune homme.

« Il ne faut pas se fier aux apparences Monsieur »

Des jeunes sympas, ouverts et polis. Ce n’est pas possible. Creusons un peu. Il doit bien y avoir des petites terreurs à Ornans, qui nous ont échappés ? « Vous savez Monsieur, il ne faut pas vous fier aux apparences » nous explique cette employée communale, qui refuse de nous en dire davantage et nous envoie à la gendarmerie. On retente notre chance. « Je vis depuis peu à Ornans, mais je trouve cette ville très agréable. Je m’y sens comme en vacances. Néanmoins, je soutiens l’initiative de Mr Le Maire, il faut des règles. » ajoute cette dame. Bref. On rentre bredouille. Pas de reportage sensationnel. Pas de jeunes agressifs qui nous envoient bouler.

Ornans vit encore ces derniers instants estivaux. L’été aura connu une belle fréquentation. Le Musée Courbet aura doublé le nombre de ses visites, grâce aux festivités organisées dans le cadre du Bicentenaire de la naissance de l’artiste peintre. Avec la rentrée des classes, les jeunes n’importuneront plus certains habitants. Une chose est certaine, jeunes, policiers municipaux et gendarmes devraient apprendre à mieux se connaître et à se faire confiance. Le quotidien en serait peut-être plus apaisé.

Kevin Bligny, le jeune mannequin du Haut-Doubs, a décroché cet après-midi à Pesmes son billet pour l’élection Mister France Centre Est, qui se déroulera le 9 novembre prochain à Poligny. En cas de qualification, il s’ouvrira les portes de la grande finale nationale de Mister France à Paris, au mois de janvier prochain. Cet après-midi, Kevin n’a pas pris la 1ère place, mais il termine sur la deuxième marche du podium et devient 1er dauphin. Kevin a su s’imposer face à des concurrents venus du Doubs, de Haute-Saône et du Territoire de Belfort.

Rappelons également que le 5 octobre prochain, à Lyon, le jeune homme, originaire des Fins, disputera la demi-finale top model Europe.

Ce samedi matin, Eric Alauzet, en présence d’une quarantaine de militants et soutiens, a lancé officiellement sa campagne pour les municipales de mars prochain à Besançon. Symboliquement, le candidat de la République En Marche a choisi le Bar « l’Echappée Café Â», implanté rue Victor Hugo, au centre-ville, pour lancer sa campagne. Toujours dans le registre de la symbolique, il a opté pour le champ lexical du cyclisme pour évoquer le chemin politique qu’il a parcouru et qu’il lui reste encore à parcourir avant d’atteindre l’objectif ultime. « J’ai souvent été en situation d’échappée. J’ai souvent rejoint le peloton pour retrouver les forces. Mais cette fois-ci, le tracé est favorable. Nous sommes bien entraînés. Nous sommes armés pour aller jusqu’au bout Â» a-t-il déclaré.

Durant environ 50 minutes, le candidat à la mairie de Besançon a décliné les piliers de son programme politique et quelques actions qui en découlent. L’environnement, le soutien au monde économique et aux porteurs de projets et le soutien à la population, à travers les services publics, la sécurité, l’éducation, la culture, le sport, … font partie de ses engagements. Eric Alauzet a fait savoir que son programme n’était pas encore finalisé. Tout comme la composition de sa liste.

Les actions

Rappelons que cette première présentation du programme est le fruit de rencontres avec 2300 bisontins, issus de tous les secteurs de la Ville, menées entre mai et juillet derniers.

L’environnement : « Je serai le premier maire écologiste de Besançon Â» a déclaré Mr Alauzet. Pour cela, il annonce un grand plan de végétalisation et renaturation de la ville, qui commencera par la place de la Révolution, puis la rue de la République, Chamars et le Boulevard. La population sera impliquée dans cette démarche.

Parmi les autres mesures annoncées : un plan de résorption des embouteillages avec l’agglomération.

La ville de la créativité

L’accompagnement des acteurs économiques, des porteurs de projets et des étudiants pour leurs projets professionnels.

Faire de Besançon, une référence en matière de tourisme.

Sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jacques, Eric Alauzet évoque la construction d’une salle de concert, d’hébergements intergénérationnels et d’un site industriel.

Enfin, Temis verra s’implanter des entreprises et des start-up dans les domaines de l’environnement et de la santé, avec notamment une structure spécialisée dans la production de médicaments innovants issus des laboratoires bisontins.

La Ville avec tous

Un plan de rénovation des écoles et de renouvellement du matériel pédagogique.

L’amélioration de l’accueil dans la restauration scolaire.

Une police municipale au service des citoyens, avec des interventions de nuit. A ce sujet, Mr Alauzet n’a pas rangé au placard la délicate question de l’armement des policiers municipaux.

La Ville pour tous

Le renforcement et le déplacement des services publics sur la ville.

Des actions concrètes pour la sécurité de tous, et notamment contre les nuisances sonores et l’ivresse sur la voie publique.

Raccourcir les démarches administratives.

Améliorer, à son niveau, le pouvoir d’achat des Bisontins.

Les Vaîtes

S’il accède aux responsabilités, Eric Alauzet entend revoir le projet des Vaîtes. « Ce projet, vieux de 15 ans, doit évoluer. Son évolution est incontournable » argumente-il. Dans ce cadre-là, il prévoit de créer une convention citoyenne, avec des Bisontins tirés au sort, pour lancer un nouveau projet.

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