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Les travaux sont loin d’être terminés. Néanmoins, ce jeudi, après 18 mois de chantier, le parc urbain postindustriel de 5 hectares, situé aux prés-de-Vaux, a été remis à la ville de Besançon et ses habitants. Prochainement, des arbres et des pelouses viendront embellir l’endroit. Les premiers rassemblements sont déjà prévus. Ce dimanche, le nouveau site accueillera une brocante. Le cirque Plume devrait également prochainement s’y produire.

La Ville de Besançon a voulu créer un parc, rappelant une partie de l’histoire industrielle, sociale et culturelle de la capitale comtoise. C’est ainsi que certains éléments du passé ont été conservés. Le site comprendra : un parcours culturel, un parcours scientifique, des espaces de verdure et ombragés, des accès à l’eau et des passages pour les vélos et les promeneurs. Concernant les infrastructures, la partie de l’usine conservée accueillera au rez-de-chaussée le SNB ( Sport Nautique Bisontin). A proximité, et pour un meilleur accès à la rivière, une rampe a vu le jour pour le transfert des embarcations. Des locaux pour les secteurs associatif et économique pourraient y être créés également. Une scène est également prévue sur le toit. En parallèle, un mur d’escalade fait partie de projets à l’étude pour l’ancien château d’eau. Enfin, un projet de musée historique est évoqué dans le bâtiment du comte Hilaire de Chardonnet, inventeur du procédé de la soie artificielle. Les initiatives ne manquent pas. La nouvelle équipe municipale prendra le relais et définira les grands axes à venir.

70.000 m3 de béton traité

Une partie des bâtiments a donc été conservée. D’autres ont fait l’objet d’une totale déconstruction. Le volume de béton démoli, issus des bâtiments, est estimé à 32.000 m3. 26.500 m3 ont été évacués. Le restant a été réutilisé sur le site. Au total, le coût de la démolition et de l’aménagement du parc public avoisine 8 millions d’euros au total. Le département du Doubs, la Région Bourgogne Franche-Comté, l’Europe et l’Etat soutiennent financièrement ce projet.

Dans le Haut-Doubs, les amis d’Emmaüs – Les Fins, organisent ce samedi une grande vente de solidarité.

Cette vente permettra de soutenir financièrement, le Père Guy Gilbert Â« le curé des Loubards Â».

La vente est organisée de 9h à16h au local Emmaüs des Fins.

Le samedi soir, le Père Gilbert tiendra une conférence à 20h à l’église des Fins.

Ce samedi, la Ville de Pontarlier organise la Journée de l’Environnement. Dans ce cadre-là, l’association Go Zéro Déchet Pontarlier tiendra un stand, place d’Arçon dès 10h.

L’association vous proposera de découvrir des recettes zéro-déchet pour réaliser vous-même votre lessive ou votre liquide vaisselle.

Go Zéro Déchet vous donne également rendez-vous tout au long de la journée pour participer à un grand ramassage de mégots au centre-ville de Pontarlier.
Rappelons qu’un mégot pollue 500 litres d’eau. « Il est plus que nécessaire de sensibiliser la population. La place d’un mégot n’est pas le sol ou l’égout. Un mégot doit aller directement dans une poubelle. Â» explique Elena présidente de l’association.

Une jauge sera installée à côté du stand pour visualiser ce ramassage et comptabiliser le nombre de mégots amassés en une journée au centre-ville pontissalien.

Après un sondage magnétique sur la commune de Champdivers, une centaine de masses métalliques ont été détectées. Dans le lot : frigo, boîtes métalliques, rails mais aussi bombes datant de la Seconde Guerre Mondiale.

Trois bombes à fragmentation été déterrées par le groupement d’intervention de déminage de la sécurité civile, afin de les transporter jusqu’à Colmar. C’est là-bas qu’elles seront neutralisées. De type US AM 41, elles pèsent 20 livres pour 3 kilos de TNT chacune. Fort heureusement, les bombes n’ont pas été amorcées lors du largage à l’époque. C’est ce que faisaient les avions américains quand ils souhaitaient s’alléger avant un atterrissage.

Des travaux de terrassement permettant de faire s’éloigner la rivière du Doubs de la digue doivent démarrer sur le secteur, il est donc impératif que les possibles autres bombes soient sorties du sol. Pour cela, un périmètre de sécurité d’un kilomètre a été mis en place, la circulation y est interdite. 

D’autres découvertes sont probables, surtout quand on sait que sur ces quatre dernières années, cinq bombes ont été trouvées à Champdivers.

Alors que les Journées européennes du Patrimoine arrivent à grand pas (les 21 et 22 septembre), le plus important de la commune d’Arc-et-Senans a pour ambition d’être modifié. La Saline royale va, dans un futur proche, devenir ce qu’avait imaginé son architecte Claude-Nicolas Ledoux.

Le projet « Cercle immense Â» a vu le jour dans le but de compléter l’arc de cercle déjà existant, entourant la saline. Il s’agira de réaménager les extérieurs de plus de 3 hectares, avec 600 mètres d’enceinte végétale, huit allées rayonnantes, 320 arbres plantés et 800 mètres de haies de charme.

Un appel d’offres a été effectué, les candidatures sont en cours de réception pour choisir le cabinet qui réfléchira non seulement à l’aménagement paysagé du prochain demi-cercle mais aussi à la revalorisation de celui historique. La réfection de l’Allée royale est également au programme. Le choix se fera avant la fin d’année, pour un début des travaux, idéalement, en 2020. Ils concerneront le terrassement et l’importante partie végétale. La direction de la Saline royale souhaite travailler avec des paysagistes de renommée internationale, comme le voulait l’architecte du 18e siècle.

Des travaux qui vont également permettre de renforcer l'accès aux personnes à mobilité réduite, non seulement sur la nouvelle partie mais également au niveau des parkings, de l'allée royale ou de l'esplanade d'entrée. Le budget d'investissement s'élève à 2.5 millions d'euros.

C’est la première fois qu’un bâtiment faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO est modifié, chose qui d’habitude pourrait entrainer des changements sur certains critères d’admission à la liste. Mais pour le cas de la Saline, le projet initial du cercle complet fut pris en compte lors de sa désignation en 1982.

 

Des enjeux touristiques

Le Festival des jardins a lieu chaque année depuis bientôt 20 ans, de la fin du printemps jusqu'en octobre. Il rassemble des centaines d’élèves de différents établissements d’enseignement, en charge de recréer une dizaine de jardins sur 4000 mètres carrés. Des jardins ouvriers, vivriers et pérennes seront aménagés dans ce deuxième demi-cercle, l’occasion d’étendre l’espace dédié au festival d’ici 2021.

De plus, l’expansion du cercle est une occasion d’organiser de grands évènements, à l'image du concert de David Gilmour, membre du groupe Pink Floyd, qui a regroupé 20 000 personnes en 2016 à la saline.

 

Un peu d’histoire

Au 18e siècle, Claude-Nicolas Ledoux, architecte nommé à l’époque « Commissaire aux salines en Lorraine et Franche-Comté Â» imagine les plans de la saline royale et les présente à Louis XV en 1774 avant la mort de ce dernier. Après la signature des plans par le roi en guise d’approbation, les travaux démarrent l’année suivante et se poursuivent jusqu’en 1779. La saline sera en activité jusqu’en 1895. Mais le projet de Ledoux va plus loin : une vingtaine d’années après la construction, il imagine la Cité idéale de Chaux, qui formerait un cercle dont le centre serait une usine. Elle aurait été prévue pour accueillir 3000 habitants. Aujourd’hui, l’arc de cercle déjà existant abrite un hôtel trois étoiles, un centre de congrès et un restaurant. L’enceinte accueille 130 000 visiteurs chaque année.

 

La Saline royale d’Arc-et-Senans prévoit plusieurs visites guidées du bâtiment, dont une avec la thématique « l’album de famille de la Saline royale Â» ainsi que des activités sont prévues tout au long du week-end à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine.

Plus d’infos : https://www.salineroyale.com/journees-du-patrimoine-2019/

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