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Ce jeudi après-midi, le député du Doubs Eric Alauzet, candidat aux municipales à Besançon, a tenu une conférence de presse aux Vaîtes, où le projet d’écoquartier est actuellement à l’arrêt, en attendant la décision de justice, après les démarches entreprises par les opposants à ce projet municipal. Vraisemblablement le projet tel qu’il a été pensé par l’actuelle majorité bisontine ne verra jamais le jour. Une chose est certaine, le sujet des Vaîtes va animer durablement la campagne.

S’il arrive aux responsabilités, Eric Alauzet entend impliquer la population dans la gestion de la ville. Le projet des Vaîtes n’échappera pas à cette démarche politique. « Je souhaite trouver un consensus sur ce projet Â» explique-t-il. L’élu bisontin entend ainsi travailler avec les habitants. Il annonce, par exemple, la création d’une convention citoyenne qui permettra à des habitants, tirés au sort, de participer à la co-construction de ce territoire bisontin, en ayant toutes les informations en main. L’objectif est de leur permettre d’échanger et de débattre avec des experts et d’avoir accès à toutes les informations utiles et nécessaires pour aboutir à un projet définitif. Eric Alauzet souhaite un épilogue cet été, voire l’automne prochain. Et ce, quel que soit la décision de justice qui sera rendue.

Eric Alauzet croit en cette implication citoyenne. C’est la raison pour laquelle cet après-midi, il a annoncé des mesures permettant aux habitants de réagir et de participer aux initiatives les concernant. « Il faut recréer de la confiance Â» ajoute-t-il. Cependant, le candidat de la République en Marche ne veut pas obtenir que des avis, il veut que ses concitoyens s’engagent. Ainsi cet engagement pourra prendre différentes formes : inscrire un sujet au débat du conseil municipal, mener des évaluations des politiques publiques, donner une autonomie aux conseils de quartier, participer aux études ou encore mettre en place des référendums d’initiative citoyenne ou politique. S’ils sont élus, Eric Alauzet et son équipe, entendent s’appuyer sur les associations locales pour atteindre ces objectifs.

D'ici quelques mois, les français se rendront aux urnes pour élire les maires de France. Plein Air fait le point sur le choix des maires du Doubs de briguer ou non un nouveau mandat en mars. Parmi les maires du Grand Besançon quelques décisions ont d'ores et déjà été dévoilées, quant aux maires du Haut-Doubs horloger certains communiquent déjà sur leur positionnement alors que d'autres préfèrent attendre. 

Dans le Haut-Doubs, difficile de dresser une liste complète concernant les maires actuels, certains étant difficilement joignables. 

Pontarlier : A Pontarlier, le maire sortant, Patrick Genre, a fait connaitre sa décision il y a quelques mois déjà. Il a décidé de se représenter et il ne sera pas seul candidat. Effectivement, Pierre Simon a été investi par La République en Marche pour les municipales 2020 à Pontarlier. Gérard Voinnet a également officialisé sa candidature en voulant unir et rassembler les verts et les gauches. 

Frasne : C'est une situation atypique, les fraignauds voteront au mois de décembre pour un nouveau maire avant les élections municipales de mars. Philippe Alpy tentera donc d'être réelu en décembre avant les élections de mars. Face à lui Jean-Pierre Vuitton portera une liste d'opposition. 

Mouthe : Daniel Perrin élu depuis 2014 n'a pas encore pris sa décision. Il communiquera au cours du mois de décembre. 

Métabief : Gérard Deque, élu depuis 2001 dans la station du Haut-Doubs souhaite repartir pour un nouveau mandat. Même pour un quatrième mandat, il se dit toujours à fond pour porter des projets communaux. 

Levier : Guy Magnin-Feysot n'a pas pris de décision aujourd'hui. Il dit être partagé entre deux sentiments, celui de vouloir laisser la place aux jeunes puisqu'il est élu municipal depuis 30 ans. D'un autre côté il souhaite toujours construire des projets pour Levier. Il prendra sa décision avec son conseil municipal avant la fin de l'année civile. 

La Cluse-et-Mijoux : En poste depuis mars 2008, Yves Louvrier est toujours en reflexion. Il rendra sa décision en janvier. 

Les Granges Narboz : L'équipe portée par Raphaël Charmier réfléchit à quelle suite donner à ce mandat. Rien n'a été décidé. Raphaël Charmier ne sait toujours pas s'il se représente. Une annonce sera faite avant la fin de l'année. 

Ornans : Dans la vallée de la Loue, Ornans a connu quelques chamboulements lors de ce mandat. Jean-François Longeot a été élu en 2014, il a ensuite laissé sa place à Sylvain Ducret pour non cumul des mandats. Des élections partielles avaient été menées après plusieurs démissions au sein du conseil municipal. Aujourd'hui Sylvain Ducret n'a pas pris sa décision. Il annoncera s'il porte sa candidature avant la fin de l'année. 

Une grande mobilisation nationale pour la santé publique s’est déroulée ce jeudi 14 novembre à Paris. Dans la région, des rassemblements se sont tenus devant l’Agence Régionale de Santé à Dijon, mais également à Besançon.

Les manifestants demandent « une revalorisation salariale pour tous les secteurs et les métiers de la santé, du social et du médico-social et une amélioration des conditions de travail Â». Ces professionnels se disent «  à bout Â».

« Le médico-social est malade en France  Â» explique Christelle Caillet tristan, secrétaire générale CFDT santé sociaux du Doubs. « Cela fait dix ans que nous alertons les pouvoirs publics sur la situation, mais nous n’avons aucune réponse. La situation ne cesse de se dégrader Â» précise Mme Cailler Tristan.

Des représentants des trois syndicats à l’initiative de cette mobilisation bisontine (CGT, CFDT et UNSA) ont pu échanger, en début d’après-midi, avec des interlocuteurs de l’ARS.

Après le report du projet de centre nautique, la ville a décidé d’injecter 300 000€ dans les rénovations de la piscine municipale. « On a établi un diagnostic technique et économique sur la structure Â» explique Philippe Besson, adjoint au Sport à la mairie de Pontarlier. Le constat pour lui est sans appel : la piscine actuelle n’aurait pas pu tenir deux ans de plus.

Sont ciblées en priorité les fuites dans la toiture, principalement dans les vestiaires, ainsi que les portes ouvrantes côté parc. La centrale d’air, qui « toussote Â» d’après l’adjoint, doit faire l’objet de vérifications. La filtration de l’eau est également à revoir, même s’il y a volonté de garder un dispositif à sable. L’éclairage devrait être modifié en faveur de LED, dans une démarche écologique. « On parle de transition énergétique et ça nous tient à cÅ“ur Â». D’autres améliorations feront partie du budget, comme le changement des pédiluves ou une meilleure étanchéité de l’entrée.

 

Le centre nautique, toujours une priorité

Même si ce diagnostic était à faire en 2019, l’adjoint affirme qu’une telle somme n’aurait pas été utilisée pour la piscine si la certitude d’un centre aquatique en 2021 avait été d’actualité. Un budget moindre serait tout de même venu consolider le plus urgent. Mais alors, que va-t-il advenir de cette piscine complètement rénovée quand le centre nautique sera sur pied ? « Ce sera Ã  la prochaine équipe d’y réfléchir puisqu’on sera en 2024 et donc presque à mi-mandat Â» répond Philippe Besson. « Il y aura des projets à amener sur ce bâtiment Â».

Quant au prochain appel d’offre, Patrick Genre, président de la communauté de communes du Grand Pontarlier, devrait communiquer prochainement sur le sujet. « On aura certes perdu quelques années mais c’est peut-être un mal pour un bien afin de retravailler et améliorer le dossier. On a appris de ces cinq années de travail Â».

Ce matin à Pontarlier, 135 élèves de 6ème du collège Philippe Grenier ont été sensibilisés à la sécurité routière notamment dans les bus.

 

Les élèves ont commencé par un cours théorique avec le visionnage de vidéos d'évacuations de bus. Ils ont ensuite enchaînés avec la pratique et l'évacuation d'un bus scolaire en temps réel.
Ces jeunes ont été formés à des gestes simples et essentiels pour sauver des vies en cas d’accident dans un bus. Formés par l’association Prévention routière, ils ont retenu les numéros d’urgence, appris à ouvrir les issues de secours, mémoriser également comment ouvrir une porte lorsque le bus est en feu.

Cette opération de sensibilisation est menée tous les ans au collège Grenier dans le cadre du parcours santé/citoyenneté.

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