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Ce samedi matin, vers 11h15, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Bonlieu pour porter secours à un homme victime d'un arrêt cardio-ventilatoire sur la voie publique.

Après deux semaines de vacances et deux semaines de cours en distanciel, les collégiens et lycéens retrouvent le chemin des cours ce lundi. Les syndicats dénoncent « l'incohérence » du gouvernement dans ses prises de décision. Il est notamment pointé le grand écart entre les propos de Jean-Michel Blanquer et ce qui se passe réellement sur le terrain.

Selon Nathalie Faivre, la secrétaire départementale du syndicat Snes/FSU, « les directives des rectorats vont à l'encontre de la parole ministérielle ». Cela concerne notamment le nombre de lycéens accueillis au même moment dans un établissement scolaire. La règle des 50% semble être bafouée, selon la responsable syndicale. Une contradiction identique apparaîtrait également concernant les règles de fermeture d'une classe en cas de présence d'un cas covid dans un groupe. Une note bien différente aurait été transmise par les rectorats aux principaux de collège et de lycée. Dans ces conditions, la colère monte, tant au niveau des enseignants que des élèves.

Le bac 2021

L'autre point d'achoppement porte sur les épreuves du baccalauréat. Mme Faivre regrette « l'absence de prise en compte de l'impact de la situation sanitaire sur les candidats ». « Le ministre s'obstine à vouloir faire passer le baccalauréat à la fin de l'année, alors qu'aucune réflexion n'a été engagée sur le respect des normes sanitaires le jour des épreuves et sur la préparation des élèves, qui aura été différente en fonction des établissements. Dans ces conditions, il n'y pas d'égalité face à l'examen » explique-t-elle. Ainsi, les syndicats demandent qu'une réflexion soit engagée « pour un aménagement des épreuves, voire éventuellement un passage en contrôle continu ». Affaire à suivre....

1300 personnes se sont rassemblées ce samedi matin à Besançon, à l'occasion du 1er mai. Mis à part la CFDT, tous les syndicats ont participé à cette matinée de mobilisation. Dans le cortège, des intermittents du spectacle qui, d'ailleurs, ont défilé en tête du cortège, mais également des enseignants, des représentants de la fonction publique, des étudiants et des lycéens. Partis de la place de la révolution, les participants se sont rendus au Centre Dramatique National, occupé par des intermittents du spectacle depuis plusieurs. La manifestation s'est ensuite dirigée vers la préfecture, avant de terminer son parcours sur la place des Droits de l'homme.

Conserver et améliorer les acquis sociaux

Les syndicats trouvent en ce 1er mai, un écho favorable pour alerter sur les conditions de travail des salariés et la remise en cause perpétuelle des acquis sociaux, qui furent l'objet d'une lutte constante et toujours d'actualité. « Nous sommes en train de perdre de nombreux acquis sociaux. Il est important de rester mobiliser pour les conserver et en gagner d'autres » explique Mustapha, militant syndical à Force Ouvrière. Et de poursuivre : « Le Covid a bon dos. Le gouvernement profite de la situation sanitaire actuelle pour faire passer des lois ». « Restons vigilants et continuons d'exprimer nos inquiétudes et notre mécontentement dans la rue » conclut-il.

Le quinzième centre de vaccination du Doubs a ouvert ses portes en début de semaine à St-Vit.

Plusieurs centaines de personnes se sont d'ores-et-déjà fait vacciner à St-Vit. Et tous les rendez-vous de la semaine prochaine sont déjà pris. « On peut vacciner jusqu'à 650 personnes par semaine dans ce centre de vaccination » explique un médecin. La salle des fêtes accueille huit compartiments, où les patients reçoivent une dose du vaccin Pfizer/BioNTech. Ils sont ensuite en observation pendant 15 minutes, pour s'assurer qu'aucun effet secondaire n'apparaisse.

15 000 doses par semaine injectées dans le Doubs

« Nous avons lancé une très forte accélération de la vaccination dans le Doubs pendant ce mois d'avril » se réjouit Joël Mathurin, préfet du département. « Nous injectons pratiquement 15 000 doses par semaine » ajoute-t-il. Proposer des centres de vaccination dans les communes rassure davantage ses habitants. « Les centres de proximité ont un sens. Ceux qui s'interrogeaient un peu viennent se faire vacciner comme le centre est à proximité » observe le préfet du Doubs.

Une ouverture prochaine de Micropolis

La vaccination sera ouverte à toutes les personnes de plus de 18 ans dès le 15 juin. Pour assurer la prise en charge du plus grand nombre, de nouveaux lieux seront réquisitionnés. « À partir de début juin, nous mettrons en place un centre de vaccination de grande capacité : Micropolis » annonce Joël Mathurin. Ce prochain centre pourra vacciner jusqu'à 2 000 personnes par jour, et complètera les centres de proximité.

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