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Vendredi, vers 21h, en pleine période de couvre-feu, un individu de 20 ans a été interpellé par une patrouille de police dans le quartier Planoise à Besançon. Le jeune homme a été surpris en train d'effectuer un rodéo urbain sur sa moto, une 125 cm3, dont la plaque d'immatriculation était illisible.

Le motard a perdu le contrôle de son engin et a chuté violemment au sol. Ce qui ne l'a pas empêché de prendre la fuite en courant, avant d'être rattrapé par les policiers. L'interpellation a été compliqué. Un poing américain a été découvert dans sa sacoche. L'intéressé, dépourvu de permis de conduire a été placé en garde à vue, à l'issue de laquelle il a fait l'objet d'une ordonnance pénale.

Ce lundi 3 mai, vers 9h, un homme d'une vingtaine d'années, a été interpellé à proximité de la maison d'arrêt de Besançon. A la vue des policiers, rue Octave David, il s'est délesté d'un sac en plastique. Il est soupçonné d'avoir voulu jeter le sac au-dessus du mur de l'établissement.

Ce dernier contenait des denrées alimentaires et 26 grammes de résine de cannabis. Après avoir été placé en garde à vue, il a été laissé libre, mais devra s'expliquer en juillet prochain devant la justice.

Les travaux d'extension du centre d'incendie et de secours de Charquemont sont désormais terminés. Une remise complémentaire à véhicules d'une superficie de 104 m2 a été construite en 2020. Elle permettra d'offrir un espace de rangement. Par ailleurs, le lieu de sport existant a été transféré et s'étend sur une superficie de 22 m2.

Le coût des travaux s'élève à plus de 200.000 euros. En 2020, le centre de secours de Charquemont a réalisé 240 interventions, réparties sur les communes de Charquemont, Fournet-Blancheroche, Frambouhans et les Ecorces. Il compte 38 sapeurs-pompiers, dont 11 femmes.

Le 1er mai, en fin d'après-midi, les effectifs de la B.A.C. qui procédaient au contrôle d'individus soupçonnés de s'adonner à la revente de produits stupéfiants sur le parking d'un commerce alimentaire, rue de Charigney, à Besançon, ont interpellé deux personnes.

Un mineur de 15 ans, déjà connu des services de police, était en possession de 50 grammes de cannabis, 2 grammes de cocaïne et un gramme d'héroïne. Il a été interpellé et placé en garde à vue, puis déféré ce lundi après-midi, devant un juge des enfants, pour une mise en examen. Il a été laissé libre.

Quelques minutes plus tard, lors d'une nouvelle surveillance, un deuxième contrevenant, qui tentait de se délester de quelques grammes d'héroïne, a été interpellé. Il possédait également près de 1 000 euros en espèces. A l'issue de sa garde à vue, il a été remis en liberté et répondra de ses actes en décembre prochain devant la justice

Nordahl Lelandais comparaît à partir de ce lund 3 mai devant la cour d’assises de la Savoie à Chambéry, pour le meurtre dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 à Chambéry d’Arthur Noyer, un caporal du 13bataillon de chasseurs alpins. Cet homme de 23 ans fut sa première victime présumée. Le procès pour le meurtre de Maëlys de Araujo, 8 ans, survenu cinq mois plus tard à lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), aura lieu à Grenoble en 2022. L’accusé encourt trente ans de réclusion criminelle.

Les deux affaires ne seront pas jugées en même temps, mais restent étroitement liées. En effet, c’est l’enquête sur la disparition de Maëlys le 27 août 2017 qui aurait permis une avancée décisive en orientant les gendarmes vers Nordahl Lelandais, 5 mois après la disparition du caporal, ne menant à aucun suspect. Si certains acteurs de ces deux dossiers auraient souhaité un seul et même procès, les familles tiennent à ce que chacune « ait un procès qui lui soit spécifiquement dédié Â».

Le procès se déroulera pendant huit jours, jusqu’au 12 mai prochain. La cour doit entendre au moins 24 témoins cités par l’accusation, auxquels s’ajouteront les témoins cités par les parties civiles. Treize experts devront également se présenter à la barre. Si Nordahl Lelandais a reconnu avoir tué Arthur Noyer après l'avoir pris en stop à Chambéry dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, il maintient qu'il s'agit d'un homicide involontaire, lors d'une bagarre. L'autopsie n'a pas permis de déterminer les causes exactes de la mort, le corps ayant été retrouvé trop longtemps après les faits. 

 

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