Selon l'OFSP, la Suisse comptait ce lundi à midi 30'972 personnes testées positives ( 7 cas depuis la veille ) et déplorait 1'660 décès ( aucun ces dernières 72 heures ), une situation stable depuis plusieurs semaines.
Abdallah Ndour, latéral gauche de 26 ans, s'est engagé pour trois ans avec le FCSM ce lundi après avoir satisfait à la visite médicale d’usage. Le Sénégalais est passé par le FC Metz et le RC Strasbourg avec qui il a disputé près de 130 matches.
Ce lundi 8 juin, les salariés de l'EHPAD de la Rosemontoise, à Valdoie, ont été informés de la prolongation de l’administration provisoire pour deux mois supplémentaires. Cette décision a été prise par l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil départemental du Territoire de Belfort. Alors que cette administration provisoire avait pour but de « sécuriser la prise en charge des résidents et les conditions d’exercice des professionnels de l’établissement », cette disposition a désormais pour ambition de « consolider durablement son fonctionnement », comme expliqué dans un communiqué. Ce dernier assure par la même occasion que "les deux premiers mois d’administration provisoire ont permis à l’établissement de faire face à l’épidémie".
Deux nouveaux professionnels
Françoise Betoulle, anciennement infirmière en EHPAD, directrice des soins à l’Hôpital Nord Franche-Comté ainsi que directrice et formatrice à l’institut de formation en soins infirmiers de Belfort, a été désignée pour coordonner cette nouvelle mission. À ses côtés, Robert Creel, directeur général de l’association « Les Bons enfants » - Pôle gérontologique Claude Pompidou à Belfort.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a pris la parole cet après-midi suite aux propos nauséabonds survenus dernièrement au sein de la police et de la gendarmerie nationale. Christophe Castaner a formulé plusieurs mesures pour éviter à l’avenir cette violence verbale et physique : une réforme des techniques d’interpellation, comme la méthode dite de l’étranglement qui ne sera plus enseignée lors des formations en école de police et l’abandon de l’appui sur la nuque et le cou par les policiers ou la suspension systématique pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes. « Le racisme n’a pas sa place dans notre société et encore moins dans notre police républicaine » a-t-il ajouté.
Pour Stéphane Karlin,responsable régional du syndicat police Unsa, ces faits, qu’il condamne, « sont isolés et ne reflètent pas la globalité des interventions de police qui se déroulent quotidiennement sur le territoire ». « Nous condamnons ces propos, tout ce qu’il se dit, dès l’instant qu’il s’agit de racisme ». Et de poursuivre : « Parfois, ce sont des vidéos ou partie d’interventions qui sont filmées et utilisées contre les policiers ».
Contrôle au faciès
Mr Karlin, policier chevronné, avec plus de 20 ans d’exercice, tient aussi à rappeler que « le métier de policier n’est pas des plus faciles. « Il est aussi important de comprendre comment travaillent les policiers et dans quelles conditions ils exercent leur mission » argumente-t-il. Concernant le contrôle au faciès, contrairement à ce que disent de nombreux jeunes de quartier, et notamment à Planoise, le policier assure que cela n’existe pas. Pourtant, des personnes se sentent discriminées au quotidien et déplorent devoir, plusieurs fois dans la journée, justifier leur identité. Mr Karlin rappelle que les contrôles d’identité s’effectuent dans un cadre légiféré. « Quand on se situe dans un endroit où il y a une succession d’infractions régulières, il ne faut pas s’étonner d’être contrôlé régulièrement » conclut-il.
Malgré la reprise de la quasi-totalité des secteurs, certains n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience, au moins encore jusqu’au 22 juin. C’est le cas du Play Arena, complexe sportif bisontin, qui a certes pu reprendre le badminton (sous conditions), mais dont l’activité et la source principale de revenu, à savoir le football, reste figée.
Une reprise tranquille mais particulière, à laquelle s’attendait le gérant, qui a tout de même dû mettre de nombreuses mesures en place pour rouvrir son établissement : « On n’a plus d’accès aux vestiaires, les gens doivent se changer avant d’arriver et ne peuvent pas se doucher. On a mit du gel hydroalcoolique à disposition, ainsi qu’un cheminement au sol. On ne prête pas de matériel ».
22 juin : date de reprise ?
Pour le football, le Premier Ministre Édouard Philippe évoquait lors de l’annonce de la 2ème phase de déconfinement une reprise potentielle le 22 juin. Une date qui sera difficilement repoussée pour le gérant du Play Arena : « Pour le moment on ne sait pas. Je pense qu’ils ne vont pas pouvoir nous faire tarder plus que ça. Ça reprend de partout, il n’y a pas de logiques pour que nous restions fermés. On en saura plus autour du 20 juin ».
Une reprise dans quelles conditions ?
Conscient des risques sanitaires, le gérant se dit toutefois prêt pour reprendre, avec les mesures adéquates. Des mesures qu’il espère cependant applicables et pas trop complexes : « On sera prêts d’un point de vue sanitaire. Reste à voir ce qu’ils vont nous demander. J’espère que ce seront des mesures applicables, qui ne seront pas démesurées. On a en tout cas très hâte ».
