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Dans un communiqué de presse, Jean-Louis Fousseret, le maire bisontin, qui rendra son écharpe dimanche soir, après 37 années de vie municipale, dont 19 en tant que maire, indique qu’il ne soutiendra aucun des trois candidats en lice pour le 2è tour des élections municipales.

« Je suis, vous le savez, un homme de gauche, de centre gauche, un homme d’ouverture qui veut aller au-delà des partis et des clivages politiques Â» écrit-il. Et de poursuivre : « Je pense que le temps des maires directeur de conscience est terminé. Je voterai en mon âme et conscience pour le ou la meilleur-e- des candidat-e-s. Il ne m’appartient pas de vouloir influencer le vote des bisontines et des bisontins qui doit rester un vote d’engagement Ã  des idées, d’adhésion à un projet et un vote de liberté Â».

Rappelons qu’il y a quelques jours, Alexandra Cordier, la cheffe de file de la liste dissidente « Ensemble ! Â», que le maire sortant avait rejoint, a apporté son soutien à Ludovic Fagaut, le candidat de la droite et d’une partie du centre.

 

L’intersyndicale FSU-SUD-CGT de l’Université de Franche-Comté prévoit une action symbolique, demain à 14h, devant la Présidence rue Goudimel. Pour cause, les syndicats souhaitent montrer leur opposition au retour de la LPPR précarisant la recherche en la finançant à court terme, ainsi qu’à la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus sur la RN83 à hauteur d'Arbois ce mercredi après-midi. Un camion grue s'est renversé sur le bas-côté. Une victime a été transportée sur un centre hospitalier.

Plein Air s’est rendu à Planoise ce mardi 23 juin pour interroger les habitants sur les contrôles ciblés de la police. Compte tenu des accusations actuelles de racisme au sein des forces de l’ordre, notamment au sujet des contrôles au faciès, il était donc intéressant d’interroger ces hommes et ces femmes, vivant dans un territoire où la diversité est une réalité. Notre objectif ? recueillir leur avis sur le sujet, et établir si les personnes de couleur sont plus sujettes aux contrôles de routine que les personnes caucasiennes.

Contrôles sur l’apparence

Sur un échantillon d’une quinzaine de personnes ayant accepté de répondre à nos questions, la presque totalité est d’accord pour dire que les contrôles sont plus fréquents, voire systématiques et plus musclés, chez les personnes non-blanches. Et ce, même si elles n’ont rien à se reprocher. Les élèves du Lycée professionnel Tristan Bernard nous ont confié que les jeunes en général sont plus souvent contrôlés car ils sont plus susceptibles, aux yeux de la police, d’enfreindre la loi, plus particulièrement sur la détention de stupéfiants.
D’après les lycéens, l’apparence vestimentaire serait également un facteur déterminant dans les interpellations. En effet, les joggings, les trainings et les sacoches seraient des éléments qui pousseraient les policiers à agir. Tout cela laisserait à penser que les personnes arborant cette tenue sont impliquées dans des trafics de stupéfiants.

Pas de généralité

Les Planoisiens confessent se sentir stigmatisés, que ce soit au sein de leur quartier, comme en ville ou ailleurs ou pour leurs origines. Toutefois, ils nuancent leurs propos en affirmant que « la police n’est pas raciste, mais seulement certains policiers Â». Selon eux, « généraliser ne fait qu’alimenter un conflit entre la banlieue et la police Â». Les habitants demandent à ce que les forces de l’ordre fassent de même, c’est à dire qu’elles ne mettent pas tout le quartier dans le même sac, malgré les évènements récents à Planoise. Et ce, afin que les relations soient davantage apaisées.

Ils étaient déjà soupçonnés d'être à l'origine de l’incendie d’une antenne-relais à Foncine-le-Haut. Deux hommes âgés respectivement de 39 et 58 ans ont avoué avoir également tenté d’incendier le MacDonalds de Champagnole le 7 mai dernier. C’est un profil ADN trouvé sur place qui a permis aux enquêteurs de remonter à l’un des suspects. Ils seront jugés par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier le 9 juillet prochain pour « tentative de destruction par incendie Â». Le chef d’accusation concerne les deux sinistres.

 

Des craintes concernant l’avenir des restaurants traditionnels

Les deux individus se sont justifiés du méfait à Champagnole par une « volonté d’empêcher la réouverture du fast-food après avoir vu un reportage télévisé faisant état de files d’attente devant des restaurants MacDonald’s Â», comme rapporte le procureur de la République de Lons-le-Saunier. « Selon eux, les restaurants traditionnels allaient disparaître du fait de la crise sanitaire en cours  ». Des caméras de vidéosurveillance avaient filmé la tentative des deux individus, qui ont brisé une vitre du fast-food avant de lancer des cocktails Molotov à l’intérieur.

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