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Excès de vitesse, conduites addictives, accidents, défaut de permis, téléphone au volant, …. Les infractions routières relevées par les gendarmes du Jura sont nombreuses. C’est la raison pour laquelle les forces de l’ordre jurassiennes appellent à la prudence et hausse le ton. Les militaires demandent à tout un chacun de « se responsabiliser et de faire preuve de savoir vivre Â». Le message est passé.

Philippe Besson, l’élu en charge des sports à la Ville de Pontarlier, l’assure, malgré les difficultés économiques liée à la pandémie de coronavirus, la municipalité a décidé de maintenir ses subventions aux associations et clubs sportifs pontissaliens. Cette année encore, 265.000 euros de subventions seront reversés aux associations locales. Par ailleurs, entre 300.000 et 600.000 euros seront injectés dans l’entretien et la rénovation du parc sportif. Soit un montant de près d’un million d’euros au total.

Questionnée par les présidents de clubs, la Ville a tout de suite répondu à leurs inquiétudes, en leur assurant de son soutien plein et entier. Une dynamique que les partenaires de ces différentes formations semblent avoir conservé également. Toute la solidarité du Haut-Doubs. « La Ville va maintenir son soutien financier et logistique à l’ensemble des associations sportives. Rien ne changera. Il n’y aura pas de baisse pour les subventions de fonctionnement et les contrats d’objectif Â» explique l’élu.

Des clubs inquiets pour l’avenir

Dès le mois de juin, la Ville, via l’Office Municipal des Sports, a procédé à une enquête auprès des associations sportives pour connaître l’impact du Covid sur leur budget pour la prochaine saison. « Les clubs sont inquiets Â» explique Philippe Besson. Rassurés sur les enjeux financiers à venir, ils s’interrogent désormais quant au retour des licenciés au sein de leur structure. Ce qui demandera peut-être un peu plus de temps. « Il y a encore des questions qui restent en suspens. On reste néanmoins assez confiant pour la prochaine saison Â» poursuit Mr Besson. Et de conclure : « Dans ces périodes difficiles, il faut rester au contact. Il faut être proche de tous les comités et des présidents. Ce dialogue est important Â».

Un forum des associations

D’ores et déjà, Philippe Besson annonce l’organisation, lorsque les conditions sanitaires le permettront, d’un forum des associations. Une manifestation qui montrera toute la richesse du monde associatif local, le dévouement et le dynamisme de ses bénévoles et ses salariés et la richesse et la qualité des offres et activités proposées.

C’est reparti au CA Pontarlier Football. Après une saison en demi-teinte, le club veut se reconstruire et imposer un nouvel élan avant d’envisager d’éventuels autres objectifs plus sportifs cette fois-ci. « On a beaucoup d’humilité. On va chercher beaucoup de plaisir et s’appuyer sur notre identité. On veut également mettre du dynamisme et du partage en place » explique Alexandre Demougeot, l’un des deux entraîneurs de l’équipe fanion. Pour l’heure, pas d’objectifs sportifs clairement annoncés, « la qualité de l’effectif, l’implication et la dynamique que l’on peut créer positionneront notre place et nos souhaits Â» ajoute le technicien pontissalien.

Pratique (enfin) collective

Après ces longs mois éloignés des terrains, les Pontissaliens ont pu retrouver, ce lundi soir, le plaisir des séances collectives, même si le groupe a eu l’occasion de se côtoyer durant une quinzaine de jours dernièrement . Néanmoins, cette première soirée marquait officiellement le début des choses sérieuses. Durant cette pause forcée, en bons compétiteurs qu’ils sont, les Capistes ont essayé de maintenir au maximum leur forme physique, en appliquant les exigences de leurs coaches.

Entre promotion des jeunes et renforts extérieurs

Concernant l’effectif, même si le club regrette le départ de quelques joueurs cadres, il s’est renforcé avec d’ores et déjà l’arrivée de quatre nouveaux joueurs qui devraient apporter une bonne alchimie avec le collectif en place et les jeunes pousses soucieuses de rivaliser avec leurs aînés. C’est ainsi qu’après les départs de Bonnet, Gaume, Spielmann, ..., le club a fait appel à Julien Chapit, Jimmy Frossart, Morimakan Diane et Mathieu Duféal. « Nous n’avons pas encore bouclé les choses pour laisser à chacun la possibilité de s’exprimer et créer une bonne dynamique Â» conclut Alexandre Demougeot.

La reprise du championnat est programmée le 29 août prochain.

Un mois après la création d’une vigie aux Vaites, une membre des activistes présente a répondu aux questions de la rédaction sur les revendications du groupe, et sur le dialogue instauré avec la nouvelle municipalité en place.

Le 17 juin dernier, soit 11 jours avant le second tour des élections municipales, une ZAD se forme aux Vaites afin d’empêcher la Ville de Besançon et notamment Territoire 25 d’entamer son projet d’urbanisation des Vaites. 1 mois plus tard, ce qui ressemble de plus en plus à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes tient toujours : « Cela fait un mois qu’on lutte. On sera là le temps qu’il faudra, jusqu’à ce qu’on ait un projet précis donné par Territoire 25 sur ce qui se passera sur ce terrain Â» explique Christelle*, activiste présente aux Vaites.

Un projet plus repsecteux de la faune et de la flore

Grâce à une bonne organisation et une volonté inébranlable, les activistes poursuivent une lutte qu’ils jugent nécessaire : « On veut un projet qui préservera cette zone humide, et qui ira dans le sens de tous les jardiniers présents sur les lieux. Il faut prendre en compte toutes ces choses, et monter un projet qui ne soit pas un quartier complètement bétonné qui se prétend écologique Â».

Désaccords perpétuels

Une lutte qui se poursuit dans le temps, faute d’accord trouvé avec la municipalité. Si chacun tente de faire un pas vers l’autre, le dialogue ne semble pas encore fructueux. Quand Anne Vignot demande à parler à un leader, les activistes, eux, souhaitent davantage un discours en assemblée générale : « on est disposés à dialoguer avec elle (nldr : Anne Vignot) quand elle veut, mais avec une assemblée générale, pas une personne en particulier. Ici on décide tout en groupe. On est vraiment sur quelque chose d’horizontal où il n’y a pas une personne en particulier qui dirige Â».

« Leur façon de réagir nous fait énormément sourire Â»

Enfin, concernant les sorties récentes des conseillers municipaux de l’opposition Ludovic Fagaut (LR) et Éric Alauzet (LREM), qui demandaient à ce que la maire condamne fermement les actes menées aux Vaites, Christelle* préfère en sourire : « Leur façon de réagir nous fait énormément sourire. On y répond avec la plus grande bienveillance et avec le pacifisme affiché ici dès le départ. On est disposés à leur faire comprendre qu’on ne lèvera pas le camp tant qu’on aura pas des solutions sérieuses en face qui préservent ce que l’on souhaite Â».

Jeudi matin, la maire de Besançon Anne Vignot devrait rencontrer les présidentes de l’association Jardin des Vaites Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux. Un dialogue qui pourrait être une première pierre à l’édifice en ce qui concerne un accord entre les activistes et la municipalité.

 

Christelle* : nom d'usage pour préserver l'anonymat de la personne

Dans un contexte tendu, on apprend ce mardi qu’Anne Vignot rencontrera jeudi matin, à 8h30, Claire Arnoux et Marie-Hélène Parreaux, les deux présidentes de l’association « Les Jardins des Vaîtes Â». Rappelons que depuis plus d’un mois, des activistes occupent illégalement un terrain du quartier pour dénoncer la « bétonisation des Vaîtes Â».

Il y a quelques jours, le mouvement associatif mobilisé et la Ville avaient échangé par presse interposée. Les militants dénonçaient notamment la communication de la nouvelle maire bisontine écologiste sur ce dossier. Anne Vignot avait notamment déclaré qu’elle ne répondrait favorablement à une rencontre que si la vigie installée sur le terrain occupé était démontée. Ce matin, elle s’y trouvait toujours.

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