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Sur sa page Facebook, le FC Thonon Evian Grand Genève indique que la rencontre amicale, prévue ce samedi contre Pontarlier, est annulée du fait de l’augmentation des cas de Covid-19 en Haute-Savoie et la suspicion d’un cas au sein du club.

Après un mois d’activité estivale, l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) dresse un bilan mitigé. La clientèle étrangère n’est pas au rendez-vous et les touristes français sont encore très frileux. Pour preuve, selon Bernard Champreux, le président du syndicat en Franche-Comté, le taux de présence moyen dans l’hôtellerie s’établit entre 40 et 50% actuellement. Il s’élève à 60% dans la restauration. Globalement, l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie estime que le taux d’occupation dans l’hôtellerie-restauration s’établit entre 70 et 80%.

Des aides appréciées

A l’UMIH, on reconnaît que l’état a répondu présent durant la crise et que des dispositions ont été prises pour aider les professionnels à gérer au mieux les difficultés liées à la crise sanitaire et au confinement qui en a découlé. Parmi les dispositifs mis en place : le prêt garanti par l’état (PGE). Rappelons qu’une entreprise dont la trésorerie est impactée par l'épidémie de coronavirus - Covid-19 peut demander un prêt garanti par l’État, quelle que soit sa taille et son statut. Cette aide s'applique jusqu'au 31 décembre prochain. « Sans ce dispositif, ce serait beaucoup plus dur Â» complète Mr Champreux, qui attend des jours meilleurs, et certainement pas un nouveau confinement, qui rendrait la situation encore beaucoup plus compliquée à gérer.

Un nouveau scooter vient de sortir les lignes de production de l’usine Peugeot Motocycles de Mandeure. Le nouveau scooter Métropolis 400 cm3 est équipé de trois roues. Il a nécessité de 40.000 heures de travail de conception. Il est entièrement conçu dans l’usine franc-comtoise.

« Trois roues. Une cylindrée de 400 cc. Un tableau de bord digital. Des technologies propres aux dernières automobiles Â» la firme vante d’ores et déjà sa nouvelle création. Son nouveau design est encore confidentiel. Il sera dévoilé le 8 septembre lors du lancement de sa commercialisation.

Contraints de mettre un coup d’arrêt à toutes leurs activités durant le confinement, les centres équestres mettent du temps à repartir au galop. Entre manque de nouveaux clients, et souffrance mentale des équidés, la reprise est compliquée. Delphine Leroy, gérante du centre équestre de l’Alliance à Étalans, et Daniel Prieur, président de la chambre interdépartementale d’agriculture 25-90, se sont confiés au micro de la rédaction.

En 2015, Delphine Leroy reprend l’exploitation laitière d’Étalans, et décide d’en faire un centre équestre. 5 ans plus tard, la structure s’est imposée dans la région, forte de ses 170 licenciés. Le centre est également un lieu de concours, et un centre de formation professionnelle. Malgré cela, « l’Alliance Â» a énormément souffert du confinement, et l’aide de 20 millions d’euros promise par l’État ne suffit pas : « Nous avons été fermés pendant plus de deux mois avec une perte totale du chiffre d’affaire sur cette période Â», nous confie Delphine. Une perte d’autant plus conséquente que le mois d’avril est pour les centres équestres, une des périodes les plus fructueuses, représentant 20% du chiffre d’affaire total annuel. Ayant pour projet d’agrandir la longueur du manège de 35 à 60 mètres, Delphine Leroy a du se résoudre à abandonner le projet : « On est passé d’une gestion de croissance à une gestion de sauvegarde Â».

« Il faut que les nouveaux clients osent venir, n’aient pas peur du coronavirus Â»

Si le centre équestre a perdu une part de ses licenciés (environ 10%), le chiffre le plus inquiétant pour Delphine Leroy réside dans le pourcentage de nouveaux licenciés en moins. Comparé aux années passées, l’Alliance compte 60 % de nouveaux licenciés en moins. Un constat alarmant pour la gérante qui espère une recrudescence de la demande chez de potentiels nouveaux passionnés d’ici septembre : « Les aides, ponctuellement c’est bien. Mais nous ce qu’on voit c’est l’avenir. Il faut que les nouveaux clients osent venir, n’aient pas peur du coronavirus Â». Et pour cause, toutes les précautions sanitaires ont été mises en place par le centre, soucieux de ne prendre aucun risque avec sa clientèle : « Nous avons mis en place un certain nombre de mesures en place pour affronter ce virus. Les chevaux et poneys ne sont pas montés deux heures de suite pour permettre de désinfecter tout le matériel, le port du masque est obligatoire, et la grande majorité des activités se font en plein air Â». Outre ces mesures sanitaires, la gérante du centre compte également sur les activités périscolaires de la rentrée pour trouver de nouveaux adhérents : « Le périscolaire nous permet de faire découvrir l’équitation à de jeunes enfants, susciter chez eux de nouvelles vocations. C’est une activité qui peut être très importante pour nous Â».

Des dispositifs complexes

Face à cette situation complexe, plusieurs élus et responsables agricoles locaux étaient présents ce jeudi afin de discuter de la situation, certes du centre équestre, mais pas que : « Tous les gens qui font de l’accueil ont été pénalisés par la période de COVID-19. Il y a, bien sur, les centres équestres, mais aussi les fermes-auberges qui rentrent dans ce cadre. Notre rôle à la chambre d’agriculture, c’est d’en faire part aux autorités, et de faire bénéficier si possible aux enseignes des différents dispositifs d’accompagnement Â». Des dispositifs compliqués à mettre en place, de part la complexité et la diversité des champs d’actions des centres équestres  : « Le problème vient des différences entre l’aspect commercial et l’aspect élevage. Pour ce dernier, on est dans le giron de l’agriculture classique. Pour l’aspect commercial, on relève davantage du BIC (Bénéfices industriels et commerciaux). Il faut donc qu’on travaille avec les sphères de l’état pour adapter les dispositifs et prendre en compte les gens qui ont de réelles difficultés Â».

En fin de contrat avec l’équipe belge Circus-Wanty Gobert, le franc-comtois Fabien Doubey s’est engagé pour deux ans au sein de la Team Total Direct Énergie. Le principal intéressé s’est dit heureux de rejoindre un projet dans lequel il se retrouve totalement, et a affiché son envie de participer au Tour de France dans un rôle de lieutenant qu’il affectionne. Fabien Doubey s’était confié en avril dernier à la rédaction de Plein Air. Son interview est à retrouver ici : https://pleinair.net/actualites/item/85256-covid-19-le-quotidien-des-sportifs-professionnels

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