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En réponse à la détresse économique et sociale des étudiants en ces temps de pandémie, le Crédit Agricole de Franche-Comté met en place un plan de soutien aux étudiants à hauteur de 500 000€. L’annonce a été faite ce jeudi 20 mai en conférence de presse à l’agence Cusenier.

Soutenir les étudiants francs-comtois

« On aurait aimé frapper plus tôt. » C’est la déclaration de Franck Bertrand, directeur général du Crédit Agricole de Franche-Comté, conscient de toutes les difficultés que les jeunes rencontrent aujourd’hui. La banque se veut solidaire et proche de cette jeunesse malmenée par la crise. Ce plan de soutien se divise entre 4 axes : premièrement une aide alimentaire nécessaire pour les étudiants en situation de précarité, un coup de pouce vers la culture, le sport et le bien-être pour les jeunes en rupture sociale, un soutien professionnel dans l’orientation et la recherche de stage et d’emploi et des « bons plans bancaires », des solutions concrètes pour les étudiants en difficulté.

Des initiatives solidaires

Des associations étudiantes comme la BAF (la fédération des étudiants de Besançon) ou MÉMO (maison des étudiants de Montbéliard) racontent les actions qu’elles ont pu mener en partenariat avec le Crédit Agricole. Antoine Schnegg, président de la BAF, a pour objectif de « rendre la vie étudiante la plus équitable pour tout le monde ». L’initiative « Bouge de ton canap’ », une sortie culturelle gratuite à destination des étudiants en rupture sociale, des paniers de légumes offerts une fois par mois et la création d’une épicerie solidaire (où l’on trouve les mêmes produits que dans les grandes surfaces mais à 10% des prix du marché) montrent bien la solidarité des étudiants en cette période. C’est ce genre de projets que le Crédit Agricole pourra financer avec cette enveloppe de 500 000€.

Les quatre volets du plan de soutien de 500.000 €

150.000 € : dons alimentaires et de première nécessité

    - Épiceries solidaires, distributions de repas ou de denrées alimentaires et produits d'hygiènes, etc.

100.000 € : bien-être santé et mental

    - Divertissements offerts avec les partenaires du Crédit Agricole(sports, concerts, etc.) selon le calendrier du déconfinement
    - 1.000 coupes de cheveux offertes chez les coiffeurs partenaires  (bons d'achat de 15 € - Réservation prochaine en ligne)

150.000 €  : emploi, orientation, etc.

   -  Communauté Youzfull de mise en relation entre jeunes et entreprises
    - Versement de la taxe d'apprentissage aux 10 missions locales du territoire 47.700 €
    - Recrutement de 40 stagiaires/alternants supplémentaires
    40 jobs d'été supplémentaires

100.000 € : accompagnement financier et bons plan bancaires

   -  Pause jusqu'à six mois des prêts étudiants passant en amortissement
    - Remboursement automatique de trois mois de cotisation d'assurance habitation (formule étudiant)
    - Plafonnement à 0 € des frais de fonctionnement durant trois mois
    - Soutien possible pour les situations fragiles en lien avec les Points Passerelle et possibilité d'aides "coup de pouce" de 200 € dans le domaine des frais de scolarité, du numérique (achat ordinateur) ou du logement.

Depuis le 22 avril, il est possible de se faire vacciner dans les pharmacies, mais ces dernières ne proposaient pas toujours les mêmes vaccins que ceux des centres de vaccination. Depuis la semaine dernière c’est désormais le cas dans le Doubs, à titre expérimental. Il est possible de prendre rendez-vous chez son pharmacien afin de se faire injecter la dose de son choix. Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, est allé à la rencontre des professionnels de santé ce mercredi.

Les mêmes vaccins que dans les centres de vaccination

« C’est une nouvelle étape qui s’ouvre » assure le directeur général de l’ARS. Désormais n’importe qui pourra se faire vacciner en pharmacie, avec les mêmes vaccins que l’on trouve en centre de vaccination. Le but est de multiplier les possibilités de vaccination : les patients auront désormais le choix de prendre rendez-vous soit dans un centre, soit de se rendre dans la pharmacie la plus proche de chez eux, en s’inscrivant sur liste d’attente. Néanmoins, les personnes de moins de 55 ans qui ont reçu une première dose du vaccin AstraZeneca sont tout de même invitées à demander une deuxième dose de vaccin Pfizer ou Moderna. 

Un avantage de proximité

Cette avancée marque aussi une importance au niveau de la proximité. « Dans la région, il y a dix fois plus d’officines que de centres de vaccination » souligne Pierre Pribile. Cette étape permettra donc de vacciner au plus près des populations, particulièrement celles et ceux ayant du mal à se déplacer. À ce stade de la stratégie vaccinale, toutes les personnes âgées de 55 ans et plus souffrant ou non de comorbidité(s) et/ou d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19 peuvent être vaccinées en pharmacie. 

Dans un communiqué de presse, le groupe La République-en Marche/Modem se réjouit que sa motion baptisée « Besançon, zone de liberté LGBTQI+ » ait été adoptée « à une très large majorité » par le conseil municipal jeudi soir. Cette décision s'inscrit dans le prolongement de l'initiative portée au parlement européen et dans les villes de Strasbourg et Quimper.

En approuvant cette motion, la Ville de Besançon s'engage sur la mise en place d'un plan d'actions contre les discriminations fondées sur le sexe, l'orientation sexuelle ou l'identité́ de genre, au sein de la collectivité, dans l'espace public et avec les associations partenaires de la ville.

Comme chaque fin de semaine, le Rectorat de Besançon dresse un bilan de la situation épidémique dans l'académie de Besançon. Selon les derniers chiffres communiqués, aucune structure scolaire n'est fermée et 96 classes bénéficient de la continuité pédagogique à distance.

Par ailleurs, 203 élèves et 17 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours (chiffres arrêtés jeudi 20 mai à 13 h). L'administration enregistre ainsi 36 classes fermées dans le Doubs, 21 dans le Jura et 10 en Haute-Saône.

Un incendie s'est déclaré hier, vers 22h30, à Saint Vit, rue de la Fontaine d'Ambre. Il a pris dans le bâtiment agricole d'une ferme, qui n'est plus en activité, d'une superficie de 400 m2. La structure s'est totalement embrasée. Trois lances ont été nécessaires pour maîtriser cet incendie.

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