Le projet d’achèvement du contournement de Besançon se poursuit. Après les aménagements du tronçon de la « voie des Montboucons » au nord et celui de la « voie des Mercureaux » au sud, une réflexion se porte désormais sur la section centrale, entre le Boulevard Kennedy et la commune de Beure, qui longe notamment le quartier de Planoise et le parc des expositions Micropolis.
Ce matin, Raphaël Bartolt, le Préfet du Doubs, et Jean-Louis Fousseret, le Maire de Besançon, ont lancé la concertation publique destinée à informer, échanger et recueillir les questions et les avis du public sur ce projet. Elle durera six semaines. En parallèle, une réunion publique ouverte à tous est programmée le jeudi 9 novembre à 20h au parc des expositions Micropolis. Des permanences sont également prévues à Besançon et Beure. Pour tout savoir sur cette initiative : www.bourgogne-franche-comte.developpement-durable.gouv.fr
Un projet compris entre 80 et 120 millions d’euros
Ce projet, qui pourrait débuter en 2021, prévoit la mise à 2X2 voies de cette portion sur les 3 kilomètres concernés, entre le Boulevard Kennedy et la commune de Beure. Il nécessite également la modification de trois échangeurs (Saint Ferjeux, Micropolis et Beure) et intègre l’aménagement de 2 km de liaison continue pour les modes doux. Par ailleurs, l’ouvrage de franchissement du Doubs sera élargi pour permettre la création de deux voies routières supplémentaires et d’une liaison douce.
Le coût du projet est estimé entre 80 et 120 millions d’euros suivant les options choisies. Ce chantier est inscrit au Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020 Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 8 millions d’euros, permettant d’engager les études opérationnelles, les premières acquisitions foncières et des travaux préparatoires. Le financement est partagé entre l’Etat (50%), la Région Bourgogne Franche-Comté (12,5%) et les collectivités locales (37,5%).
Interpellé par des maires du Doubs sur la difficile gestion de l’accueil des gens du voyage sur leur territoire, le Sénateur UDI du Doubs Jean François Longeot vient de faire savoir qu’il est à l’initiative d’une proposition de loi, avec son collègue sénateur de Haute-Savoie Loïc Hervé, visant à renforcer et rendre plus effectives les sanctions à l’égard des gens du voyage occupant illicitement des terrains. Cette proposition de loi sera examinée le 31 octobre prochain au sénat.
« Il y a une forte exaspération. J’ai peur que cela tourne mal. C’est la raison pour laquelle nous avons rédigé ce document en concertation avec les acteurs concernés par cette problématique » explique Mr Longeot. Concrètement, le parlementaire explique que « si la collectivité a réalisé les aménagements nécessaires, il est inconcevable que des installations puissent s’effectuer en toute illégalité sur un autre terrain ». Jean-François Longeot souhaite durcir les sanctions, qui pourront conduire à des expulsions et des interdictions de séjour. Il souligne également « la nécessité de reconsidérer l’efficience des procédures et renforcer les moyens mis à disposition de la justice et des forces de l’ordre ainsi que la mise en place d’actions concertées avec les services des douanes ».
Les parents d’élèves de l’école de Belleherbe sont en colère. L’inspection académique qui s’était engagée à les tenir informer sur l’organisation d’une éventuelle rencontre avec le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté pour l’organisation des transports scolaires, en échange de la fin du blocage de l’école, n’a pas tenu ses promesses.
Rappelons que les familles se mobilisent pour le retour à la semaine de 4 jours. Ce qui n’a pas été accepté par l’éducation Nationale pour cette rentrée pour des raisons liées aux transports scolaires. Selon les parents, après négociations avec les services concernés, plus rien ne s’oppose à ce refus.
A Belleherbe, les parents ont décidé de reprendre leur mobilisation. Ils réfléchissent à de nouvelles actions. Une chose est certaine, ce mercredi, ils n’enverront pas leurs enfants en classe.