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Ce lundi, à la demande du Recteur de l’Académie de Besançon, un exercice de mise en sureté « alerte attentat Â» a été effectué dans les lycées, collèges et écoles publics et privés de l’académie de Besançon. L’alerte a été envoyée à 1.263 établissements scolaires. 1.154 ont participé à cet exercice, dont les objectifs étaient de faire pratiquer les adultes et les jeunes afin que des réflexes et des automatismes  s’instaurent en cas, malheureusement, d’intrusion et d’attaque terroriste,  mais aussi de tester l’effectivité des protocoles mis en place, d’évaluer la chaîne d’alerte et l’efficacité des cellules de crise installées au rectorat et au sein de chaque direction départementale des services de l’Education nationale.

Les chefs d’établissement et directeurs d’école ont été avisés de l’exercice en amont. Ils ont ensuite informé la communauté éducative et les parents quelques jours avant cet exercice. Rappelons que chaque établissement scolaire dispose d’un plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs (PPMS). Depuis 2015, un volet « alerte attentat Â» est obligatoire. Ce document cadre définit un protocole qui doit être connu de tous. Deux options sont prévues : le confinement ou la fuite. Cela va même jusqu’à l’instauration d’une alarme attentat-intrusion, qui doit être connue de tous.

Les responsables de l’Education nationale ne cachent pas que ce genre d’opération peut être traumatisant pour certains jeunes. C’est la raison pour laquelle, toutes les précautions, notamment pendant et après l’exercice, sont prises pour rassurer les enfants et les adolescents les plus fragiles. Il n’empêche que cet exercice est malheureusement devenu une nécessité. A l’issue de cette journée, quelques dysfonctionnements sont apparus. C’est la raison pour laquelle un bilan sera effectué et une réflexion collective et dans chaque établissement scolaire sera menée pour les corriger et améliorer ainsi la sécurité des élèves et des adultes.

Dans un communiqué de presse, le FC Sochaux Montbéliard fait savoir qu'une plainte sera déposée à l'encontre des personnes auteures des divulgations qu'il y a eu dans la presse ce lundi.

Le club "tient à préciser que plusieurs scenarii pour la saison prochaine dans le cadre de son passage devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) ont été préparés [...] L’un de ses scénarii est un scénario dit "de crise. Une partie des documents détaillant ce scénario très particulier sont des documents internes, secrets et confidentiels." explique le communiqué.

D'après le FCSM, les informations révélées pourraient "causer un grave préjudice au club".

Dimanche le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé que dès la rentrée 2018, l'utilisation des téléphones portable sera interdite dans les établissements scolaires.

En Franche-Comté, certains établissements ont déjà mis en place ce type de mesure comme le collège Guynemer à Montbéliard. "Ces établissements montrent que c'est possible d'étudier sans téléphone, ce qui permet également aux élèves de retrouver une cohésion sociale" explique Claudine ORSACZEK présidente de la PEEP en Franche-Comté.

Une mesure difficile à mettre en place ?

La loi interdit déjà l'utilisation du portable pendant les cours et dans l'établissement scolaire. Seulement, dans l'application les téléphones sont toujours utilisés par les élèves. Pour Claudine ORSACZEK "Si les enfants ont besoin de joindre leurs parents, ils peuvent se rendre à la vie scolaire, de cette manière le téléphone reste éteint au fond du sac toute la journée. S'il sonne il y a sanction. C'est la seule solution pour interdire les téléphones en classe".

Cette mesure annoncée par le ministre est une bonne initiative pour la PEEP. "Le seul problème c'est que certains professeurs ont établit des cours où les élèves travaillent avec les portables, afin d'éviter tout dérapage". Pour ces établissements qui ont fait la démarche d'intégrer ces nouvelles technologies dans leurs classes, les élèves vont devoir vivre un vrai retour en arrière avec la totale interdiction des téléphones en classe.

Une initiative éducative et pédagogique

Pour Claudine ORSACZEK c'est une mesure qui a avant tout une valeur éducative. "Sans portable, les élèves vont vivre ensemble à la pause méridienne, aux interclasses, ils vont se parler sans avoir le nez dans leurs écrans".

Certes elle valide cette mesure, ce qui ne l'empêche pas de savoir qu'en tant que parents, ils sont les premiers à demander à leurs enfants d'envoyer un message quand ils arrivent, ou bien pour savoir s'ils terminent plus tôt. "L’interdiction totale - comme à la pause de midi - en tant que maman, je suis plus mitigée. Nous avons parfois besoin de joindre nos enfants. En revanche en classe, il est évident que pour moi avec les téléphones ils sont distraits." conclue-t-elle

Il n’y a pas de doute à avoir. Il y aura bien une 18è édition du Festival de la Paille cet été. L’évènement se déroulera les 27 et 28 juillet prochains au pied des pistes de la station de Métabief.

Pour cette nouvelle saison, pour laquelle on attend impatiemment la nouvelle programmation, dont généralement une ou deux têtes d’affiche sont dévoilées durant l’hiver, avant la grande conférence de presse de mai, La Paille a un nouveau président, en l’occurrence Sébastien Piganiol, qui succède à Guillaume Patoz, et un nouveau bureau. Par ailleurs, pour renforcer l’équipe, les organisateurs ont recruté Tiffany Cappelina qui sera en charge de la communication et de l’administration.

200 pass à prix réduits

En cette période de fin d’année, où l’on doit faire preuve d’ingéniosité pour dégoter le cadeau qui fera plaisir, l’association « Collectif Organisation Â» met en vente 200 pass à prix réduits. Au prix de 29 euros, ces fameux sésames, que l’on devrait rapidement s’arracher, seront en vente dès ce jeudi sur le site internet de l’organisateur : www.festivalpaille.fr

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