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« En cinquante ans la population a doublé Â» explique le maire Gérard Limat dont la commune approche à grands pas la barre des 5600 habitants. A cela de multiples raisons, dont la position stratégique de Valdahon, au centre du Département :

« Nous avons ici un bassin d’emploi qui se développe et le Haut-Doubs comme l’agglomération de Besançon ne sont pas loin Â» poursuit l’élu évoquant par ailleurs les voies de communication qui desservent avantageusement sa ville. « Sans oublier la gare qui draine 170000 passagers par an Â». L'élu ajoute qu'ici le prix du mètre carré de terrain constructible est bien moins cher que sur la zone frontalière.

Pour accompagner cette évolution importante, il faut donc s’adapter et proposer des services en conséquence, qu’il s’agisse des écoles, du périscolaire ou des infrastructures sportives.

Malgré la prolongation de la période de chasse aux sangliers sur une partie du territoire départemental et l’augmentation du nombre de prélèvements lors de la période de septembre à janvier, l’animal semble encore poser problème. « Nous sommes pourtant passés à 4300 prélèvements cette année contre une fourchette entre 2000 et 4000 précédemment Â» note-t-on à la Fédération de Chasse du Doubs (FDC25)

Si la surface agricole impactée peut sembler minime (0,1% selon la FDC25), certaines zones sont beaucoup plus touchées comme par exemple le plateau de Maiche.

Des actions administratives ont donc été décidées par la Direction Départementale des Territoires avec des interventions graduées de la part des Louvetiers allant de l’effarouchement au tir d’élimination.

« Une situation que connaissent aussi nos voisins suisses où pourtant l’agrainage souvent décrié n’est pas pratiqué. Ainsi sur le secteur de Neuchâtel 350 prélèvements de sangliers ont eu lieu cette année contre 150 en moyenne habituellement Â» soulignent les chasseurs du Doubs.

Le dialogue permanent instauré dans le département entre Etat, agriculteurs et chasseurs devrait donc s’intensifier pour que la problématique soit mieux prise en compte et définir les réponses possibles à apporter à l’avenir.

Ce samedi, la Ville de Besançon participe pour la 12è année consécutive à l’opération Earth Hour du WWF. Cette initiative consiste à éteindre les monuments emblématiques de la planète et des cités pendant une heure afin de promouvoir les économies d’électricité et la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le dérèglement climatique. Rencontre avec Anne Vignot, l’adjointe au maire de Besançon en charge de la transition énergétique.

« La lumière qui a été un progrès technique redoutable a aussi ses inconvénients parce qu’elle s’est développée de façon importante en milieu urbain. Elle impacte le milieu naturel Â» explique-t-elle. Pour Mme Vignot, l’initiative du WWF mériterait sans doute d’évoluer en abordant d’autres enjeux, « tels que la question énergétique ou celle de la vie biologique Â». « Il y a encore des enjeux extrêmement importants , qui mériteraient que l’on s’y intéresse Â» ajoute-t-elle. La Ville de Besançon souligne qu’elle « Å“uvre au quotidien pour réduire son impact sur le climat, en réduisant ses consommations et en recourant aux énergies renouvelables Â». Elle précise qu’en 2017 « 35% des besoins en énergie de la ville ont été couverts par les énergies renouvelables Â».

Demain, à partir de 20h30, la cité comtoise procédera à l’extinction de ses principaux monuments et durant toute la nuit. Cela concernera la Citadelle, les ponts Canot et Battant, les quais ainsi que quatre édifices religieux la cathédrale Saint-Jean, l’église Saint-Pierre, l’église Sainte Madeleine et la Synagogue. L’éclairage de la City, le parvis Voltaire (rue de Dole) et le Fort Griffont resteront également éteints.

En France, de nombreux événements pédagogiques sont mis en place par l’Education Nationale tout au long de l’année, comme la semaine de la presse, la semaine de l’industrie, ou encore la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.

A Pontarlier, le lycée professionnel Toussaint Louverture a profité de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, pour échanger avec les élèves sur la fraternité, l’égalité et la paix entre les Hommes.
A cette occasion, une vingtaine d’élèves internes ont eu l’occasion de rencontrer Jean-Yves Aebischer de la réserve citoyenne.

Qu’est-ce-que la réserve citoyenne ?

La réserve citoyenne a été créée à la suite des attentats de Charlie en 2015 par la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Des professionnels ont été engagés pour aller à la rencontre des élèves afin de partager autour des valeurs de la République.

« Chaque échange est différent, mais discuter avec ces jeunes est très enrichissant. J’aime leur manière de parler. Ils sont très francs. » explique Jean-Yves Aebischer.

Des échanges autour du racisme, du sexisme, de la famille et de la liberté d’expression

Pour la plupart volontaires d’échanger avec Jean-Yves Aebischer, les vingt élèves du lycée Toussaint Louverture ont abordé de nombreux thèmes, avec un seul point commun : la tolérance.

« On ne peut pas éradiquer le racisme Â» affirme l’un des élèves. « Pour communiquer avec quelqu’un on aimerait avant tout que l’autre change. Mais changer soi-même peut également permettre à l’autre de changer. Il faut toujours garder espoir que les mentalités s’améliorent Â» explique Jean-Yves Aebischer.

« Nous sommes des humains et nous avons peur, peur de l’autre, peur de l’avenir, peur de ce que les autres vont penser. C’est en allant vers l’étranger, en apprenant à le connaître que l’indifférence, et le mépris du genre humain s’estompera Â» raconte-t-il.

Ils avaient travaillé en amont de cet échange sur dix images, abordant différents sujets, la pauvreté, les frontières, la famille, le racisme etc. Autant de sujets dont ils ont discuté.

Les élèves très attentifs, ont partagé leur travail avec Mr Aebischer. Chacun a choisi une image, au dos de laquelle ils ont écrit des poèmes, réalisé des dessins, ou seulement écrit ce qu’ils avaient sur le cœur.

Le poème de Luna Zampieri en classe de 3ème préparatoire aux formations professionnelles :

« L’argent ne fait pas le bonheur, crois-moi la pauvreté non plus. Â»
Ah ces gens il faut les voir, il faut les entendre pour les croire.
Aussi égoïste les uns que les autres à ignorer ceux qui dorment dans le froid,
Oui ce froid que toi tu ne supportes pas.
8h du matin, un nouveau jour se lève tu redonnes une chance à ce monde,
Mais celui qui vit dans le froid tu n’y penseras pas.
Regarder les dans les yeux deux minutes ceux-là, je vous promets :
Dans leurs yeux il y a de la détresse, un appel à l’aide presque muet,
Dans leurs yeux j’ai vu du regret, j’ai vu la douleur dans leurs yeux d’enfants seuls.
Alors en parler est un début, agir est la suite logique, faire avancer les choses :
Quelques personnes ne suffiront pas, le changement viendra déjà d’eux,
Mais sans nous, il ne s’fera pas.

Luna Zampieri

Un accident s'est produit ce matin vers 11h45 à La Vrine. 

Deux voitures sont impliquées, les secours sont sur place. 

La circulation est à l'arrêt.

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