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Après trois mois de mensonges, Jonathann Daval avouait le meurtre de son épouse Alexia, niant toutefois encore à ce jour avoir incendié son cadavre. 

Placé depuis en détention et entendu une fois seulement par les juges on apprend aujourd’hui selon des informations obtenues par BFM TV qu’il serait depuis deux semaines déjà incarcéré non plus en milieu ordinaire mais en cellule individuelle au sein de l’unité psychiatrique de la maison d'arrêt de Dijon, en raison de son état psychologique. 

Il est même question d’un traitement médical "lourd" et d’un état de santé dégradé, Daval étant selon ces mêmes sources "extrêmement affaibli et amaigri". 

La semaine nationale des missions locales s’est terminée il y a quelques jours. Ces structures associatives sont nées en 1982 sous le gouvernement du socialiste Pierre Mauroy. Aujourd’hui, on en dénombre 440 sur le territoire national. Leur mission est d’accompagner les 16/25 ans dans le domaine de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Sur le bassin d’emploi de Besançon, qui regroupe les secteurs de Besançon, Ornans, Baume-les-Dames, Saint-Vit et Amancey, les 40 conseillers, qui assurent une présence sur l’ensemble du territoire, suivent et accompagnent 3.500 jeunes par an. 60% d’entre eux ont un niveau CAP/ BEP. Chaque année, 1300 nouveaux jeunes viennent frapper à la porte de cette structure

Grâce à leur connaissance liée à l’humain, leur réseau et un très bon partenariat avec les entreprises locales, ces professionnels parviennent à remettre sur la bonne voie des jeunes en rupture scolaire ou familial. Les situations sont parfois très difficiles. Mr Grandmottet, le directeur de la mission locale du bassin d’emploi de Besançon, l’explique très bien, « il faut être humble, nous ne pouvons pas aider tous les jeunes. C’est la raison pour laquelle nous travaillons aussi avec d’autres professionnels à qui nous demandons de prendre le relais lorsque la situation personnelle d’un jeune est compliquée pour nous » explique-t-il. Thierry Grandmottet reconnaît également que tous les jeunes en situation précaire ne sollicitent pas l’aide des missions locales. Certains par manque de connaissances, d’autres par manque de motivation ou tout simplement aussi parce que certaines activités dans les quartiers sont parfois beaucoup plus lucratives que l’exercice d’un vrai métier. Dans ce contexte, la mission locale réfléchit à de nouveaux modes d’accueil. Depuis deux ans, elle a mis en place une organisation qui permet de recevoir un jeune sans rendez-vous, dans l’urgence. Un concept qui semble convenir puisque la structure bisontine continue de voir le nombre des adolescents et jeunes adultes qu’elle aide progresser

Décrochage universitaire

Les aides sont diverses et variées. Elles dépendent du dispositif et de la situation du jeune. Pour certains, les manques sont tels qu’il faut reprendre les notions à la base. Cela passe par la ponctualité, l’hygiène, la politesse, l’acceptation de l’autorité… . Pour d’autres, les échecs ayant été nombreux, un travail personnel doit s’effectuer, avant d’envisager la suite. « Chaque jeune est différent. Notre mission est de savoir évaluer sa situation pour l’aider à réussir Â» explique Mr Grandmottet. Par ailleurs, depuis deux ans, une étroite collaboration est née avec l’université de Franche-Comté. L’intérêt étant d’aider les étudiants, qui faute de résultats scolaires, sont contraints de revoir leur projet professionnel. D’autres initiatives sont également programmées. En avril prochain, plusieurs jeunes doubistes suivront le dispositif « osez l’industrie Â», qui pourrait permettre à ce secteur d’activité de recruter des volontaires, désireux de tenter l’aventure.

Ce mercredi matin, à Besançon, au Fort des Justices, les gendarmes de Franche-Comté ont rendu hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, poignardé au cou, après s’être substitué au dernier otage dans le Super U de Trèbes, par le terroriste Radouane Lakdim. Aux côtés des gendarme, des anonymes, des élus et des représentants des associations patriotiques avaient fait le déplacement. Tous reconnaissent la bravoure du militaire qui a sacrifié sa vie pour sauver celle d’un otage. Pour ces hommes et ces femmes, il était impensable de ne pas participer à cet hommage et d’apporter leur soutien aux gendarmes, « ces militaires émérites qui assurent notre sécurité et notre protection au quotidien Â».

Mr Locatelli, porte drapeau des militaires du département du Doubs et Roger, gendarme réserviste et porte drapeau de la 144è section des médaillés militaires de Besançon Â» ne cachent pas leur tristesse et leur émotion. Ces citoyens , qui portent une haute estime des valeurs de la République, entendent poursuivre leur action pour que « les valeurs qui fondent notre démocratie cessent d’être bafouées et ne meurent pas ».

Parmi les élus présents, Michel Jassey, maire de Devecey, a arboré son écharpe tricolore. L’élu doubiste est venu « pour montrer sa solidarité avec la gendarmerie Â». « Il faut serrer les rangs Â» ajoute-t-il. L’édile tient à saluer « le dévouement de toutes ces personnes qui nous protègent et nous encadrent Â», mais il veut aussi témoigner de son inquiétude face à la montée du terrorisme en France. « Les attentats survenus dans l’Aube montrent qu’aucun territoire n’est épargné. Il ne faut pas vivre dans la psychose mais il faut en avoir conscience Â» conclut-il.

Facilement qualifiées à l’échelon départemental pour disputer aujourd’hui la finale académique, les jeunes handballeuses de 4ème et 3ème du collège Saint-Joseph à Maiche ont brillamment obtenu leur ticket pour les inter-régions qui se dérouleront dans quelques jours à Dijon ou Auxerrre. 

Elles ont battu Gray (16 à 10), Sochaux (20 à 11) et Poligny (9 à 7) à la grande satisfaction de leur entraineur et professeur de sport Loïc Bonnard. Dans cette équipe figurent 6 joueuses des moins de 15 ans excellence de la Jeanne d’Arc de Maiche, dont deux, Louison Vallade et Marie Machado ont déjà à leur palmarès un titre de championnes de France obtenu l’an dernier avec le comité du Doubs.

On leur souhaite d’ajouter une nouvelle ligne très bientôt si elles accèdent à la finale nationale de ces championnats de France UNSS à Orléans !

A la rentrée de septembre, Damprichard devrait pouvoir disposer de sa nouvelle salle de fêtes, ce que confirme le maire Anthony Mérique, satisfait de voir ce chantier bien avancé après avoir débuté en septembre dernier.

Démolition de cloisons, réorganisation des espaces à l’intérieur, agrandissement de la salle principale, nouvelles fenêtres, nouveau mobilier et nouvelle cuisine ainsi qu’une réfection totale de la salle des anciens située en annexe, ces travaux conséquents et jugés indispensables par les élus auront au final un coût de 1,2 million d’euros HT.

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