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Fermée pour travaux toute la semaine, la RN57 a été ouverte à la circulation en fin de journée ce vendredi pour les véhicules circulant entre Pontarlier et la Suisse. 

Les travaux reprendront lundi, d'ici là la route est totalement ouverte à la circulation ce weekend 

Jeudi dernier, des apiculteurs en colère se sont réunis à Paris et dans d’autres villes françaises pour réclamer un plan de soutien exceptionnel et un « environnement viable pour les colonies d’abeilles Â». Qu’en est-il en Franche-Comté ? Nous avons posé la question à Jean-Baptiste Malraux, animateur-technicien à l’association pour le développement de l’apiculture dans la région. Le technicien ne veut pas tirer un bilan trop alarmiste de la situation, même s’il reconnaît des signes inquiétants qui méritent une attention toute particulière.

Mr Malraux explique que le début d’année 2018 est apparu, après la période hivernale, avec un nombre de pertes d’abeilles convenable. Soit environ 10% du cheptel franc-comtois. Cette situation est identique à celle de l’année dernière. Néanmoins, l’activité a été difficile à se lancer au printemps, notamment en raison des conditions climatiques pluvieuses, qui ont impacté les grappes florales. Pour cette deuxième partie de saison, les apiculteurs francs-comtois comptent sur une météo beaucoup plus clémente pour réaliser de biens meilleurs résultats. L’apiculture est une activité très fragile. De nombreux facteurs sont à prendre en considération. Certains sont de la responsabilité de l’apiculteur, mais d’autres émanent de l’extérieur comme la qualité environnementale ( pesticides, herbicides), les ressources ( qualité des haies, richesses des prairies) et le climat.

La situation reste fragile. Certains secteurs français sont plus en difficulté que d’autres. En Franche-Comté, en quatorze ans, le nombre d’Apiculteurs a presque doublé. Au niveau national, signe de certaines difficultés, la quantité de miel produit a fortement diminué, passant de 40.000 tonnes à 15.000 tonnes ces dernières années.

Aujourd’hui signait la fin des cours de lycée pour les élèves de terminales de Pontarlier, l’occasion de fêter la fin d’année place d’Arçon.

Les terminales du lycée Xavier Marmier ont comme à leur habitude investit la place d’Arçon déguisés pour fêter la fin de leurs années lycée avant les examens. Le traditionnel défilé n’avait pas été autorisé cette année par la sous-préfecture. Ils ont donc rejoins le centre-ville par petit groupe.

Entre le bal de promo hier soir et la journée festive aujourd’hui, de nombreuses activités avaient été prévues pour célébrer cette fin d’année. Une dernière journée festive est prévue le 6 juillet le jour des résultats du bac.

Le 14 mars, le rectorat a annoncé officiellement la suppression du poste d'agent de laboratoire en sciences du collège Jean Bauhin, soit trois mois avant la fin de l'année scolaire. Le collège Jean Bauhin, classé « éducation prioritaire » (REP), avec l'un des plus faibles taux de réussite au Brevet de l'académie (65%) accueille un public qui demande beaucoup d'attention, une aide personnalisée et un perpétuel recours aux manipulations expérimentales. Ces dispositifs sont essentiels afin de maintenir la concentration des élèves et de les motiver pour qu'ils acquièrent les compétences et les connaissances scientifiques exigées. Â« A l'heure où le gouvernement axe ses priorités sur la réduction des inégalités, cette décision ne nous semble pas aller dans ce sens Â» expliquent les représentants du personnel.

Dès la rentrée scolaire 2018-2019, les 41 heures/semaine de travail de l'agent de laboratoire seront remplacées par les 4 heures/semaine effectuées par les professeurs. « Comment obtenir la même qualité d'enseignement dans ces conditions ? La suppression du poste d'agent de laboratoire aura un impact direct sur la quantité et la qualité des expériences proposées aux élèves Â» poursuivent-ils. « Dans des classes déjà surchargées, l'enseignant ne pourra plus réaliser toutes les manipulations et aura malheureusement de plus en plus recours à des activités papier, qui ne permettent pas de développer le goût pour les sciences Â».

Sollicité, le recteur n’a pas encore donné suite à la demande de rendez-vous des représentants du personnel expliquant que « cette décision s'inscrivait dans le cadre de restrictions budgétaires nationales et qu'ils ne comptait pas la remettre en cause Â». Une pétition est donc en cours et une action est prévue lundi 11 juin. Tous les acteurs du collège seront mobilisés et une rencontre est prévue avec des élus. En attendant un signe du rectorat.