Choix du secteur :
Se connecter :

Des risques et des ennuis pour pas grand-chose. Ce mardi après-midi, dans un hypermarché, à Doubs, une Jurassienne de 58 ans a dû s’expliquer au commissariat de police de Pontarlier après un vol de maquillage d’une valeur de 18 euros.

La quinquagénaire a tenté de cacher l’article dans son sac en retirant son emballage, mais elle a été aperçue par un vigile. Les policiers sont venus la chercher pour la conduire au commissariat. Au cours de son audition, elle a reconnu les faits. Elle a indemnisé sa victime. Elle a fait l’objet d’un rappel à la loi.

Mardi, s’est tenue partout en France, une journée d’action interprofessionnelle pour dénoncer la politique sociale du gouvernement. A Besançon, parmi les manifestants, de nombreux enseignants, venus dire tout le mal qu’ils pensent de la réforme du lycée. Le collectif interlycées de Besançon, composée d’enseignants des cinq lycées publics bisontins, était présent.

Ces professeurs sont venus exprimer leurs inquiétudes et celle de leurs élèves. Ils pointent une réforme « non préparée Â» et « faite dans la précipitation Â». Ils expliquent qu’à trois mois pratiquement désormais de la fin de l’année scolaire de nombreuses zones d’ombre subsistent. Pour tenter d’expliquer aux familles la situation et donner les informations dont ils disposent, une réunion est prévue le 28 mars prochain, à 18h30, au scénacle.

En attendant, les enseignants bisontins étaient présents à la manifestation de ce 19 mars. Certains ont également manifesté leur exaspération devant la permanence de la députée La République en Marche Fannette Charvier. Enfin, le midi un pique-nique s’est tenu sur la place des Droits de l’Homme, avant de clore cette journée par des apéro-info dans les lycées Pergaud, Pasteur et Victor-Hugo. Parents et professeurs se sont ainsi rassemblés pour évoquer la réforme du lycée. En raison d’un conseil d’administration, Le lycée Jules Haag n’a pas pu organiser une telle initiative.

Dans le Haut-Doubs, une grande fondue solidaire s’organise pour, Ayden un petit garçon de 21 mois. Dans quelques mois, ce petit garçon soufflera ses deux bougies aux côtés de sa grande sœur et de ses parents.

Diagnostiqué il y a quelques mois, Ayden est né sourd profond, ce qui implique également qu’Ayden manque d’équilibre. Implanté sur une oreille pour tenter de le soutenir dans sa recherche d’équilibre et de contact, il devrait prochainement être implanté de la deuxième oreille.
Le quotidien de cette famille a changé du jour au lendemain. Il faut désormais se former à la langue des signes, naviguer entre l’orthophoniste, la kiné, le psychomotricien et les allers-retours à l’hôpital à Besançon.

Pour soulager la famille dans ce grand changement, deux associations de Levier et Chapelle d’Huin ont décidé de s’unir pour une grande soirée solidaire en leur honneur.
La fondue solidaire est organisée le 30 mars prochain à Levier, vous pouvez vous inscrire au bureau de tabac de Levier, ou par téléphone auprès de Nicolas au 06.79.46.46.94. Inscriptions avant le 23 mars.

Les bénéfices de la soirée seront reversés à l’association « Petites oreilles en veille Â», pour financer les allers-retours à l’hôpital et la formation au langage des signes.

C’est une belle initiative pédagogique et démocratique qui se déroule actuellement à l’Hôtel de Région à Besançon, mais aussi à Dijon et Nevers. Animée par la Maison de l’Europe et son directeur Julien Péa, 280 lycéens de Bourgogne et de Franche-Comté participent à une simulation du Parlement européen jusqu’à mardi prochain.

Les jeunes s’immiscent ainsi dans la peau d’un député européen et adoptent les idées de son parti. C’est ainsi que l’assistance se décline en différentes couleurs politiques et nationalités. Des chefs de parti sont désignés et un vote du président du parlement européen  est effectué. Dès cette première étape, des tractations se mettent en place pour obtenir la plus forte adhésion et faire élire son candidat.

La deuxième partie de journée consiste à rédiger des amendements et à les faire adopter. Là aussi, il faut faire preuve de rigueur et de stratégie politique pour parvenir à obtenir l’adhésion d’autres partis à son projet afin qu’il obtienne une majorité. Ce qui n’est pas toujours facile, mais c’est bien dans le choix des mots et de la formule, en faisant preuve parfois de compromis, que l’on obtient gain de cause.

A quelques semaines des prochaines élections européennes, cet exercice est très intéressant. Même si tous les jeunes présents n’ont pas tous l’âge d’aller voter, il leur permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’union européenne et les mécanismes politiques et diplomatiques.

Ce mardi après-midi, des lycéens et apprentis, venus de Besançon, Lons-le-Saunier et Pontarlier avaient fait le déplacement. Tous reconnaissent l’efficacité et la pertinence de cette simulation. Isabelle Coustet, cheffe du bureau du parlement européen en France a félicité les organisateurs pour « cette initiative réussie Â».

Une réunion participative est organisée ce samedi 23 mars de 9h à 12h, salle Battant à Besançon. L’espace de dialogue des gauches et des écologistes de Besançon souhaite « construire ensemble une ville, une agglomération solidaire et écologique Â».

Au cours de cette réunion, l’objectif sera de réaliser des propositions pour les prochaines élections municipales sur quatre axes, comment accélérer la transition écologique, comment développer de nouvelles politiques de solidarité et d’égalité dans l’accès au bien commun, comment faire vivre une démocratie délibérative et continue, et comment améliorer l’égalité et la fraternité entre tous.

Le rendez-vous est donné ce samedi, salle Battant de 9h à 12h pour une réunion participative et dynamique.

Sous-catégories