Hier, Jean Castex, le 1er ministre, a déclaré vouloir empêcher les Français d’aller skier dans les stations de ski à l’étranger, comme en Suisse, pour éviter qu’ils se contaminent. Pour ce faire, il a annoncé la mise en place « de contrôles aléatoires » aux frontières et un isolement de tous ceux qui s’hasarderaient à franchir le rubicon. Une mesure qui fait suite à la fermeture des remontées mécaniques en France pendant les prochaines vacances de Noël.
A l’Amicale des frontaliers, on ne s’inquiète pas de cette mesure et des difficultés que pourraient représenter le passage aux postes frontières si les contrôles devaient être renforcés. Pour Michel Rivière, le président de l’Amicale, « cette déclaration ne tient pas la route et semble difficilement applicable ». Pour la structure, qui accompagne et défend les intérêts des frontaliers, les inquiétudes portent davantage sur la situation sanitaire en Suisse et de part et d’autre de la frontière. Pour l’heure, l’Amicale des frontaliers se félicite d’avoir réussi, avec le soutien des députés de la zone frontière, et notamment Annie Genevard, à maintenir le télétravail jusqu’au mois de mars prochain. Une décision qui permet aux frontaliers, qui le peuvent, de conserver leur emploi de l’autre côté de la frontière.































