Le 15 octobre prochain se déroulera la journée internationale du deuil périnatal. Chaque année en France, 7000 familles sont concernées par le deuil périnatal. Ce terme douloureux désigne la perte d’un enfant in utero, lors de l’accouchement ou juste après. L’objectif de cette journée est de libérer la parole de ces mères de famille qui ont eu à vivre une telle épreuve et lever les tabous qui l’entourent. Plein Air a rencontré Johanna, une jeune maman de 29 ans, originaire du Haut-Doubs.
C’est lors d’une échographie de routine, à plus de cinq mois de grossesse, que la mère de famille a appris que le cœur de son enfant ne battait plus. A cet instant précis, le bonheur d’être maman s’arrête et se transforme en un véritable cauchemar. « Lorsque l’on est enceinte, on se projette. Malheureusement, on prend très vite conscience que l’on ne vivra pas tout ce que l’on avait imaginé » explique cette maman. Néanmoins, pas question d’oublier ce petit être disparu. « Il fait partie de la famille. Il a sa place. Nous avons souhaité qu’il apparaisse dans le livret de famille » explique-t-elle. Cette maman souhaite témoigner pour inviter les familles à ne pas s’isoler. « Beaucoup ont besoin de faire exister leur enfant, de le nommer dans des discussions. C’est très important » ajoute-t-elle.
Des aides et du soutien
Chacun trouve les relais qui lui convient. A l’hôpital, des psychologues succèdent aux infirmières. D’autres moyens existent comme des groupes de parole. Dans le Doubs, à l’initiative des associations Jamalv et L’Enfant Sans Nom – Parents Endeuillés, des mamans se réunissent un samedi par mois. Deux intervenantes, formées à l’encadrement des groupes de parents, qui ont vécu ces drames de la vie, animent ces échanges. Ce groupe est ouvert à tous. Pour y participer, il suffit de composer le 06.73.16.21.97































